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Cinéma - Page 10

  • Le Ciné-club carcassonnais

    Le Ciné-club carcassonnais est fondé en 1948 par une poignée d'amoureux du 7e art parmi lesquels, l'avocat Clément Cartier. L'esprit qui animait ces passionnés était de projeter des films ignorés, les tendances modernes du cinéma, la revue des classiques de l'écran...

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    L'adhésion à l'association en 1963 se faisait par l'achat d'un carte annuelle (27 francs pour 18 séances) dont le coût revenait à 1,50 francs par film, ou semestrielle (20 francs). Il existait également une carte scolaire semestrielle de 9 francs pour l'accès du Ciné-club au jeunes. On pouvait se les procurer dans les librairies Breithaupt, Gally, Lauer ou Rouquette.

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    Le Boléro

    Les séances avaient lieu tous les quinze jours - les vendredis à partir de 21 heures - au cinéma le Boléro sur le boulevard Jean Jaurès. La soirée débutait par la projection d'un court métrage. Puis, une présentation orale précèdait le film principal. À la fin de ce dernier, il y avait une discussion sur l'oeuvre visionnée et dirigée par deux animateurs. Au cours de la séance, point entr'acte ou de films publicitaires.

    Le Ciné-club était affilié à la Fédération française des Ciné-clubs, agréée par le Ministère de la culture.297916916.jpg

    L'ancien Boléro en 2015

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    Les programmes sont annoncés dans la presse locale.

    Pour l'année 1963, voici les films du 1er semestre:

    Comme un torrent (Vincente Minelli)

    À travers le monde (Ingmar Bergman)

    Elmer Gantry le charlatan (Richard Brooks)

    El Pisito (Marco Ferreri)

    Le pigeon (Mario Monicelli)

    Le grand couteau (Robert Aldrich)

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Une "drôle de dame" à Verzeille...

    Au mois d'octobre 1984, la ville de Carcassonne reçoit l'équipe de tournage et les acteurs d'un téléfilm anglais réalisé par Lawrence Gordon Clark pour le compte de Yorkshire Television. Les scènes seront tournées à la Cité et dans un petit village des alentours.. Ce film sera diffusé aux États-Unis le 4 mars 1985 et dans d'autres pays dont l'Espagne, les Pays-bas, la Hongrie, la Roumanie et bien sûr la France.

    Romance on the Orient-Express

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    Synopsis

    Après un séjour à Venise, Lily Parker, une jolie américaine, récemment promue rédactrice d'un magazine, décide de se rendre à Paris en empruntant le train de luxe : le Venise-Simplon-Orien-Express. Au cours de la première soirée passée à bord, elle rencontre fortuitement Alex Woodward, un jeune aristocrate britannique, avec qui elle a connu une histoire d'amour 10 ans auparavant à l'occasion de vacances en France. Après une courte aventure passionnée, Alex l'a quittée brutalement sans lui donner la moindre explication sur les raisons de sa rupture. À l'occasion de leurs retrouvailles, Alex essaye de se faire pardonner tandis que Lily cherche à connaître les motivations de sa conduite passée. Malgré les années, leur amour ne s'est pas éteint. (Wikipedia)

    Cheryl Ladd

    L'actrice principale de ce téléfilm (Cheryl Ladd) n'est autre que l'une des "Drôles de dames" dans le série du même nom, très connue en France dans les années 80.

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    Les lieux de tournage

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    L'Orient-Express s'arrêta en gare de... Verzeille. Si, si ! Un petit village sur la ligne Carcassonne- Quillan situé à seulement à une quinzaine de kilomètres de Carcassonne.

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    On voit clairement le nom de la gare de Verzeille sur cette capture d'écran tirée du téléfilm. Ce qui est amusant c'est d'y voir une actrice acheter un tee-shirt "J'aime la France" sur le quai de la gare de ce village de 400 habitants.

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    La gare de Verzeille en 2015

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    De très beaux plans de la Cité et du Canal du midi mettent en valeur notre patrimoine historique et touristique. Ainsi que la beauté des villages qui sont traversés par les protagonistes de cette romance.

    Vous pouvez visionner ce film en cliquant sur le lien ci-dessous. Verzeille apparaît à 1h07 environ

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015 

  • "Joë Bousquet ou le mouvement paradoxal", téléfilm tourné à Carcassonne en 1977

    Joë Bousquet ou le mouvement paradoxal

    est un téléfilm réalisé par

    Jean-Claude Morin

    et tourné dans Carcassonne pendant l'hiver 1977. Il sera diffusé le 11 mars de la même année sur FR3.

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    Ce court métrage de 13 minutes retrace à travers des documents d'archives et des scènes filmées dans Carcassonne, la vie résistante du poète audois. Il évoque la période de l'occupation durant laquelle, la chambre de Joë Bousquet servit de boite à lettre pour la résistance locale et de cache pour les intellectuels juifs ayant fui Paris. Madame Pataud, la soeur du poète, égréna tout au long du tournage une série d'anecdotes à ce sujet. Par exemple, comment Simone Veil transita par la chambre de Bousquet pour échapper à la répression des nazis. Le réalisateur aurait pu se contenter d'un documentaire en interrogeant René Nelli, Mme Pataud ou Gaston Bonheur, mais aidé par son épouse (Marie-France Briselance, historienne de l'art et productrice de télévision) il a effectué un véritable travail de recherche.

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    Ceci malgré quelques inexactitudes historiques, comme le Palais de justice de Carcassonne transformé en Kommandantur. Cette dernière occupait en vérité, l'Hôtel Terminus et l'Hôtel de la Cité.

    Synopsis

    Il se nourrit d'un épisode historique bien réel au cours duquel Bousquet réussit à prévenir les officiers et sous-officiers de l'armée française qu'ils allaient être arrêtés par les allemands. Dans le film, une résistante (L'actrice Mme Joly) subtilise la liste des anciens officiers et sous-officiers de l'armée française à l'intérieur de la Kommandantur ; ils allaient être déportés. Elle la rapporte à J. Bousquet qui prévient les chefs du maquis. Les allemands seront étonnés du faible nombre de ces haut-gradés en résidence à Carcassonne...

    Le tournage

    Filmé aux abords du Palais de justice et à l'intérieur de la maison de Joë Bousquet, ce téléfilm a été perturbé par la grève des comédiens. La grue nécessaire aux prises de vues fut remplacée par un camion-grue prêté par les services techniques de la mairie. Le réalisateur dut également se contenter de quatre feldwebel en tenue vert-de-gris, dont le peu de ressemblance avec les soldats de race aryenne de la Wehrmacht ne manqua pas de faire parler les curieux. Autres anachronismes, les mitraillettes n'étaient pas raccords avec celles utilisées par l'armée allemande.

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    Le bâtonnier Clément Cartier en bien mauvaise compagnie... en 1977.

    La maison de J. Bousquet

    En visionnant ce téléfilm, on revoit la demeure du poète audois dans son jus d'autrefois avant sa rénovation en Maison des mémoires.

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    Vous pouvez visionner ce téléfilm sur le site de l'INA

    https://www.youtube.com/watch?v=i8gLj1EwHWk 

    Crédit photos

    Audimage

    (Avec l'aimable autorisation de P. Cartier)

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015