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Orchestres de bal

  • L'orchestre "Les lynx", la jeunesse Carcassonnaise des années 60

    Que font les jeunes ? C’est l’un des très nombreuses questions posées par Jacques Olive dans sa chronique « Entre nous… Les jeunes » publiée chaque semaine dans l’Indépendant. « Salut les copains » ! A 17 ans, celui qui allait côtoyer plus tard Johnny Hallyday, Adamo ou encore Claude François, balançait sur le papier journal les échos de cette jeunesse en mal d’activités. Combien de rues de la gare, tous les samedis à mater les demoiselles en jupes courtes et chaussettes blanches ? Un regard, un arrêt, un bécot en cachette des parents sur la piste de bal du Païcherou. Bien cravatés et gominés, nos pères d’aujourd’hui n’avaient pas l’esprit grunge de leurs rejetons. « Retour vers le futur » de Zemmeckis et son bal des sirènes, c’était leur Païcherou du samedi soir. La guitare électrique, inaccessible objet de convoitise d’une époque d’infortune, glissait sous les doigts de jeunes rêveurs. La MJC venait d’ouvrir, face à l’église Saint-Vincent. Lieu d’aventures et de possibles, la jeunesse s’y donnait rendez-vous tous les jeudis ; elle jouait à s’inventer des héros locaux de la musique nouvelle.

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    Grabarsky, Sénégas, Grasa et Bigou

    Les Lynx, espèces en voie d’extinction, naquirent ainsi dans un quartier de la ville, près de la place Paul Valéry. Dans le quartier Pasteur, pour se soigner de l’ennui, deux jeunes copains cherchaient à imiter les sons des Chats sauvages. Encore leur fallait-il l’indispensable instrument. Lorsqu’on n’a pas les moyens de se payer une Fender, que fait-on ? On en fabrique une, tiens pardi ! Passe-moi le contre-plaqué et les barrettes achetées chez Daraud, rue Courtejaire. Le manche, j’en fais mon affaire. « Dans les années 60, on se débrouillait, se souvient Jacques-Henri Bigou. Pas question de solliciter des parents, nous faisions les coups en douce. Notre ampli avait été même fabriqué en démontant les postes radio de la maison. »

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    Chez JC Grabarsky avec Jacques Olive, Robert Baby, Jacques-Henri Bigou, JP Samitier

    L’ami Jean-Claude Grabarsky, dont le grenier de la maison servit tant de fois aux tentatives d’harmonisation rythmique, prêtait également son concours aux surprises parties organisées chez lui. Nos deux compères allaient bientôt susciter des vocations auprès des autres copains du quartier. Ignorant comme eux la croche et le demi-soupir, ces musiciens de la feuille s’enhardirent avec l’arrivée de Christian Sénégas, puis de Daniel Grasa, le batteur. Quatre garçons dans le vent, pour lesquels les voisins n’avaient guère de compassion, quand depuis le garage de Bigou, frémissait le son des guitares. Fort heureusement, un autre copain pianiste et camarade de Saint-Stanislas devait apporter un peu de rigueur musicale car lui, lisait la musique. Il s’agit de Pierre Ruffié, le fils du célèbre chercheur Jacques Ruffié. 

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    A la M.J.C de Carcassonne

    Dans ce Carcassonne du milieu des années 60, la musique battait son plein. Les nombreuses fêtes de quartier associaient bien souvent les nouvelles formations de gratteurs. A Grazaille pour le feu de la Saint-Jean, sur le boulevard Marcou Teddy Rambaud faisait danser 3000 personnes, au Théâtre des Capucins, à la MJC et bien sûr, au Païcherou. Sans compter les concours de guitare électrique entre les Lynx, Les Tigers et les Stan’s. On n’oubliera pas les Anges, les Tweeters et mêmes les Blood Sucker’s au sein desquels jouait un certain Jean-Michel Signoles, le futur patron de Chipie. Alors certes tous ces groupes n’étaient pas de valeur égale, mais certains de leurs musiciens tenaient la baraque : Guy Mazières, Christian Lalanne, André Bénet, Raymond Capdevilla, Robert Baby et surtout Jean-Lou Peter à la basse. N’avait-il pas accompagné le célèbre Rocky Volcano dans ses tournées ? Il viendra apporter son aide aux Lynx.

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    Ruffié, Virgil, Grasa, Grabarsky, Bigou, Gaich

    Le premier bal de ces chats sauvages Carcassonnais allait avoir lieu à Cavanac. Comment donc transporter le matériel quand on n’a ni permis de conduire, ni véhicule ? Ce gaillard de Minou Cros nageait déjà en eau vive auprès de la sœur de Bigou ; Il possédait surtout une Ford Taunus et une remorque. Jean-Claude Grabarsky se remémore ce moment : « Lorsque nous sommes arrivés à Cavanac, le Comité des Fêtes dut nous procurer un piano. Nous n’avions pas encore le Farfisa qui nous permettra d’avoir le son des Animals. Je me souviens que Pierre Ruffié était en colère parce que l’instrument était tout désaccordé".

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    » Le véritable succès, la renommée n’allait pas tarder pas à venir… « On s’est aperçu que le Païcherou faisait passer des orchestres traditionnels avec du musette. Nous avons proposé à Roger Quintilla, de jouer chez lui notre musique. Pensant sans doute que nous ferions un bide, ils n’a pas souhaité prendre à son compte les entrées, juste le bar. Mal lui en a pris ! Ce soir là toute la jeunesse Carcassonnaise s’est donnée rendez-vous au Païch ; ce fut de la folie. Aussi, le lendemain Quintilla a voulu absolument s’occuper des entrées. Nous venions d’entrer dans la cour des grands, souligne Jean-Claude. »  Ceci fera dire à Roger Quintilla : « Vous détenez le record d’entrée, mieux que Coll ». Voilà une sentence qui, nous le verrons, ne sera pas sans conséquences. 

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    A partir de 1968, le pianiste Pierre Ruffié quittait les Lynx pour entrer à la faculté. Il leur fallait trouver un remplaçant qu’ils allaient débaucher d’un petit groupe, « Les Black Widows », un soir au théâtre municipal. Son nom : Paul Escourrou. Popo, fils d’un entrepreneur en bâtiment de la ville avait appris la musique chez Madame Raynaud-Millet, place Marcou à la Cité. Autre recrutement de luxe, celui du chanteur Virgil qui fera plus tard le bonheur de René Coll. Nous nommerons également Michel Gaich (Basse), Gérard Moulis (Saxo), Maurice Mouisset (Trompette) et son remplaçant Francis Tedesco. A cette époque, le groupe prenait de l’ampleur et s’orientait vers d’autres styles : La soul et le Rythm and blues. A grand frais, un orgue Hammond fut acquis et transporté grâce à un fourgon vendu par Quintilla. Jean-Claude Grabarsky, le grand argentier, signale que les trois-quart des cachets passaient dans l’achat de matériel. Quant à Paul Escourrou, il se souvient qu’il gagnait en quatre week-end, le salaire d’un ouvrier qualifié faisant les 48 heures chez son père. 

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    L’année suivante, M. Marty venait d’acheter l’ancien cinéma Le Paris. Tous les sièges avaient été enlevés afin d’y organiser un bal, et les Lynx devaient assurer la partie musicale. "Comme des idiots, s’exclame Jean-Claude, nous avions négocié des cachets forfaitaires. Il y a eu tellement de monde que personne ne put danser et l’ensemble de la recette alla à l’organisateur. Ce n’est pas tout… Des jeunes que nous connaissions vinrent nous informer que le bal au Païcherou avec René Coll était quasiment vide."

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    Le moment le plus attendu c’était les slows. La piste était envahie. Quand le rythme reprenait, elle se vidait aussi sec.

    Le lendemain, nous recevions un appel du boss. René Coll nous proposa de « s’occuper de nous. Le 6 avril 1969, il nous organisa un déplacement à Biarritz avec deux autres groupes N’abonnais, les Diabolic system et les Wood lose. C’est à partir de là que nous sommes allés jouer dans les boites de nuit.  Au dancing de La Franqui et surtout au Ranch de Mirepoix ; les jeunes nous suivaient ! » 

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    Les lynx avec Jean-Loup Peters au Païchérou

    Au mois de juin, Johnny Hallyday passe dans l’émission de Guy Lux, Le palmarès des chansons. C’est la première fois que l’on entend un titre inconnu qui va faire un tabac : « Que je t’aime ». Jean-Claude Grabarsky saisit alors son magnétophone, écrit la grille de la chanson pour le groupe qui répète le soir même. Le lendemain, au Païcherou, les Carcassonnais seront les premiers à entendre « Que je t’aime » interprété par Virgil. « Ce fut du délire sur la piste, s’exclame Paul Escourrou ».

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    René Coll et les Lynx

    Le 21 juillet 1969, les lynx donnent un concert à Arcambal près de Cahors. Sur une vieille charrette ! « A l’époque nous dormions chez l’habitant, raconte Paul Escourrou. Ces gens n’avaient pas la télévision mais nous ne voulions pas rater le premier pas de l’homme sur la lune. Nous avons donc loué discrètement un hôtel. A trois heures du matin, tout le groupe a pu voir les images en direct de Neil Armstrong sur la lune. Inoubliable ! »

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    En revenant de Canet, ce 14 juillet 1969, un véhicule s’arrête à leur portée. L’homme à l’intérieur leur propose de discuter. Il s’agissait de Patty, le patron de La Casa située dans la station des Deux Alpes. L’hiver suivant, les Lynx allèrent jouer dans cette station de ski.

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    Il y connurent Michel Gaillard qui les invita ensuite à se produite à Courchevel, au Top Hat Morrisson à Madrid puis l’été d’après à Cannes. Un mois sur la croisette au Play Girl payés 3000 francs chacun.

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    Le Play Girl à Cannes en septembre 1970. Louis Forner à l'orgue qui avait remplacé Paul Escourrou. Tedesco à la trompette et Moulis au saxophone.

    « En ce mois de septembre 1970, nous faisions deux sets par jour dans cette discothèque face à celle de Régine, se rappelle J-H Bigou. Un soir, nous vîmes Ringo Star descendre de sa belle rolls-royce. Il entra au Play Girl pendant que Daniel Grasa chantait du Joe Cocker. Il s’avança vers le podium avec son verre en main. Dommage que nous n’ayons pas pu immortaliser cet instant. »

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    Au Top hat Morrisson à Madrid 

    L’aventure des Lynx s’est achevée durant l’année 1970. Virgil avait quitté depuis plusieurs mois le groupe, pour l’orchestre Paul Selmer où il était mieux rémunéré. Il fera la carrière qu’on lui connaît chez René Coll. Chacun partit ensuite de son côté, jusqu’à cette soirée de 2006 à la Fiesta Bodéga de Nobert Serres. Invité pour un anniversaire sans plus de précisions, Paul Escourrou eut la grande surprise de retrouver presque tous ses anciens amis. Et tout se finit bien sûr en chansons.

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    Un grand merci à Paul Escourrou, JC Grabarsky, J-H Bigou, Daniel Grasa et Jacques Olive pour avoir accepté de me confier leurs souvenirs avec autant de gentillesse

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2021

  • L'orchestre de Joseph Papinou dit "Jose Papy"

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    Joseph Papinou était né à Aigres-Vives au cœur du Minervois le 21 juin 1924. Son père Emile passionné par l'opéra l'initie à la musique et lui fait prendre des cours de violon puis de saxophone alto. Le diamant du jeune Joseph se trouve dans sa voix de Tenore di gracia, comme on la nomme en Italie. Dès lors, il va s'en servir pour charmer son auditoire dans les bals qu'il va donner au sein des orchestres de bal.

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    Georges Princier (alias Papinou) en 1944 à Puichéric

    Cette aventure musicale débute pendant la Seconde guerre mondiale. Les bals sont interdits par le gouvernement de Pétain, mais les jeunes s'arrangent pour créer des compagnies théâtrales et musicales au bénéfice des prisonniers de guerre.

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    Avec Claude Alay au piano, au café Artaud vers 1942

    Cela leur permet à travers une cause défendue par la propagande de Vichy, de s'affranchir d'une loi injuste privant la jeunesse de distractions. Au café Artaud, actuel bar des Halles, dans la rue de la mairie ils sont quelques-uns à répéter leur spectacle avant d'aller le présenter dans les villages autour de Carcassonne.

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    Doddy et ses muchachos

    Après guerre, ces vocations musicales vont exploser lorsque la libération du pays permettra aux français de retrouver les joies des bals populaires. Les comités des fêtes de quartier mais aussi des villages feront appel aux orchestres pour leurs fêtes locales. Ils serait trop difficile d'en dresser ici la liste. Joseph Papinou fait alors son entrée dans l'Amicale des parisiens de Carcassonne où il effectue un tour de chant sous le pseudonyme de Georges Princier.

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    Le café Aribaud à Pezens

    Au cours de ses tournées régionales (Puichéric, Ferrals de Corbières Sainte Eulalie, etc), il fera la connaissance de sa future épouse, Raymonde, la fille du cafetier de Pezens François Aribaud.

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    Au café des Américains, Bd Barbès

    Au début des années 1950, on retrouve notre crooner dans les dancings de Carcassonne tels que Le club (rue de l'Aigle d'or), les Américains (Bd Barbès), le café du musée (Bd Pelletan) ou le Païcherou tenu par Roger Quintilla.

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    Avec son épouse Raymonde à l'accordéon

    En 1952, il joue avec Doddy et ses Muchachos avec lequel il fera une tournée en Algérie trois ans plus tard.

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    Doddy et Joseph Papinou à Sidi-bel-Abbès

    Tournée qui sera abrégée à la suite des évènement d'Alger. A Bordeaux, au dancing "Le Normandie" et des passages fréquents à Radio Bordeaux, le consacreront comme un excellent chanteur.

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    Auréolé de ses succès, Joseph Papinou va lancer sa propre formation qui prendra le nom d'Orchestre Jose Papy. Equipé d'une sonorisation ultra moderne pour l'époque ; les micros étant réglés indépendamment et fabriqués par M. Noiret (sonorisation Midilord).

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    Franck Cadalen (piano), Robert Lécina (Sax ténor), Jo Combrié (Batterie), Jose Papy (Chant), Michel Solano (Basse) et Yves Daniel (Trompette).

    C'est un des premiers orchestres à jouer des sketches pendant les concerts sur des arrangements musicaux de Franck Cadalenc. Avec sa formation, Jose Papy se produira dans l'Aude, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales jusqu'au 3 mars 1969 à Ille-sur-Têt.

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    Il tint alors pendant plusieurs années le café de sa belle famille à Pezens, devenu Chez Papy. Néanmoins, sa passion pour la musique ne s'arrêta pas là car il donna de la voix au sein des Chœurs de Carcassonne dirigés par Jacques Miquel. Joseph Papinou revint aux sources en participant aux opérettes montées au théâtre municipal de Carcassonne entre 1988 et 2000. Il créa également à Pezens le groupe des Chardonnerets qui eut une réputation régionale.

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    Avec le ténor Carlo di Angelo dans l'Auberge du cheval blanc

    Ainsi fut la vie de cet homme gai comme un pinson, aimant à faire rire et que seule la chevelure blanche pouvait faire oublier qu'il n'avait plus vingt ans. Car, dans sa tête Joseph Papinou avait conservé vivante un esprit de jeunesse volé par les années de guerre et de privations. Nul doute que là où il se trouve depuis le 3 avril 2004, il enchante encore un auditoire par ses blagues et ses chansons.

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    Merci à Patrick Papinou qui a bien voulu mettre à ma disposition les souvenirs de son père avec générosité et gentillesse. Bon sang ne saurait mentir !

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2020

  • Ce maire de Carcassonne qui fut violoniste dans l'orchestre de Jo Bouillon

    © Chroniques de Carcassonne

    Dans les années 1930, un jeune étudiant en pharmacie à la faculté de Montpellier avait pour habitude avec ses camarades  de passer du temps dans une brasserie de la Place de l'Œuf. On y rencontrait des peintres, des poètes... Ce jour-là, la formation du célèbre Jo Bouillon (1908-1984) passait avec ses 35 musiciens dans la capitale languedocienne, pour une série de galas. Assis à côté du chef d'orchestre, Antoine Gayraud qui deviendra en 1971 le maire de Carcassonne, entra en conversation avec Jo Bouillon. Celui-ci lui fit part de son embêtement car son premier violon venait de le quitter subitement pour effectuer sa période militaire des 28 jours. Gayraud ne se démonta pas et lui glissa : "Je suis violoniste, si vous voulez." Bouillon l'invita à passer une audition au théâtre lendemain, au cours de laquelle Antoine Gayraud fut engagé  le temps que le violoniste attitré ne réintègre la formation. A cette époque, l'orchestre Jo Bouillon se situait comme l'égal de celui-ci de Ray Ventura, quelques temps avant la gloire de Jacques Hélian.

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    © Pinterest

    Jo Bouillon et son épouse, Joséphine Baker

    En 1948, le directeur du théâtre municipal de Carcassonne M. André Valette, reçut l'orchestre de Jo Bouillon. A la fin du concert, Antoine Gayraud se rendit dans la loge du chef au premier étage du théâtre. Accueilli les bras ouverts, notre futur maire se remémora les souvenirs passés. Jo Bouillon lui réserva même une surprise... Celle de l'arrivée de sa femme, la célèbre Joséphine Baker qui passa la porte pour les rejoindre. S'adressant à Antoine Gayraud avec de sa voix des îles, l'ancienne meneuse de revue, lui lança : "Tony, tu n'as pas changé mon petit." La soirée se termina au Grand Hôtel Terminus avec le couple Bouillon et Marcel-Yves Toulzet qui rapporte cette anecdote.

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    Un disque de Jo Bouillon

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