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la cité

  • Plan du souterrain allemand dans la Cité de Carcassonne

    Terminé, les hypothèses plus ou moins farfelues entretenant les légendes ! Cette fois, nous avons mis la main sur un plan réalisé par l'architecte Henri Nodet, architecte en chef des monuments historiques à Carcassonne après la guerre.

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    À gauche, nous voyons clairement que les forces d'occupations avaient creusé un souterrain partant des fossés du château comtal, jusqu'à la tour du trauquet. Ce conduit passait sous les places Cros-Mayrevieille et Marcou.

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    Sous la place Marcou, le souterrain rejoignait une ancienne salle médiévale de l'église Saint-Sernin, rasée à la Révolution française. Cette salle existe toujours et son accès se fait par une trappe, située sur la place.

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    Après la guerre, une partie de ce souterrain a été comblé par le forage de puits de comblement. Le départ du conduit se situe en dessous du pont de pierre menant au château comtal et passe sous la barbacane de celui-ci.

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    Un dessin réalisé par le peintre Jacques Ourtal en 1944 est sur ce point, très évocateur...

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

  • Les résultats de la pétition sur la Cité

    Nous ne boudons notre plaisir de vous montrer un des résultats de notre mobilisation contre le mauvais entretien de la Cité de Carcassonne. Pour mémoire, c'est à la suite de plusieurs constats relevés dans la basilique Saint-Nazaire — notamment, l'état épouvantable de la chapelle Pierre de Rodier— que nous lancions une pétition en janvier 2013 qui réunit 2700 signataires de tous les pays. Les travaux avaient été budgétisés depuis plusieurs mois, mais n'étaient jamais lancés, au grand désespoir de Mgr de la Soujeole.

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    État de la chapelle Pierre de Rodier en 2013 sous les gouttières

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    État après les travaux en mai 2014

    On se souviendra du peu de soutiens dont nous avons pu bénéficier de la part des notables et plus largement, de ceux qui étaient concernés au premier chef. Cette action eut tout de même un autre effet bénéfique pour Carcassonne que bien sûr, on se garde bien de dire... Au moment où la polémique enflait mettant en évidence l'incurie de l'état au sujet de la Cité et plus largement du patrimoine de Carcassonne, le préfet de l'Aude pour tenter de calmer le jeu, obtenait des crédits pour la restauration de l'ancienne manufacture de la Trivalle.

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    La manufacture royale de la Trivalle en 2014

    Tant et si bien que les agents du patrimoine n'en crurent pas leurs yeux quand, quelques semaines après, ils apprirent le lancement de ce chantier sorti du chapeau ministériel. En effet, seule la restauration de la cathédrale Saint-Michel était prévue de longue date, par le plan de relance du gouvernement Fillon. Notre instance à démontrer que les crédits alloués pour Carcassonne n'arrivent jamais à destination, aura payé. Ils semblaient être captés à la source par des administrations préférant peut-être Montpellier à Carcassonne.

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  • La Cité de Carcassonne en musique

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    "La cité de Carcassonne" est une épopée Héroi-Comique d'Auguste Dupuy-Albarède, éditée en 1913 aux éditions Maurice Sénart. Elle retrace en musique et d'une manière épique l'histoire de la plus grande forteresse médiévale d'Europe, des Wisigoths jusqu'à François 1er. La construction de l'oeuvre est volontairement chronologique et utilise la forme que l'on retrouve souvent chez des compositeurs d'opéra comme Meyerbeer. Un prologue (Le Carcassez), Trois actes (La Cour des guerres, La Cour d'amour, La Cour des miracles) et un épilogue (L'adieu) dans lesquels s'intercalent des chants tirés le plus souvent du répertoire languedocien. Le lien entre ses nombreux motifs musicaux est confié à un narrateur (L'évocateur) chargé de situer l'action dans son contexte historique. Un héraut annonce l'entrée des personnages tels que les poétes Louise Labé et Clément Marot ou royaux, comme Marguerite de Valois et François 1er. L'ensemble de cette fresque médiévale est sans conteste une ode à l'amour courtois dans le style de la Chanson de geste.

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    Cette vieille complainte (Lo cocut) a été retrouvée par le félibre J. Dupuy, père de l'auteur. C'est l'exemple de ces naïves productions de chanteurs populaires qui, devant l'abandon de la langue occitane, essaieront de composer en français. Les tournures en occitan sont ici francisées... On mit également des paroles sur des airs de danses comme la Trompuzo, la Trallo, Le Rebiroulet, le Bourril ou le Ramelet.

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    La danse du coucou

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    Les illustration de cette partition sont l'oeuvre du peintre chaurien Paul Sibra (1889-1951). Au moment de la parution de ces dessins, cela fait deux ans à peine qu'il a commencé une formation de peintre à l'Académie Jullian dans l'atelier de Jean-Paul Laurens. Le travail s'est fait en famille puisque Paul Sibra est le neveu d'Auguste Dupuy-Albarède. Ce dernier est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Poèmes de l'harmonistique" (1948) et "La musique plastique" (1953). Par ailleurs, le prix Dupuy-Albarède est une récompense décernée aux instituteurs dans le cadre d'un travail de recherche.

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