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Hôpitaux et cliniques

  • L'histoire de la clinique du Bastion

    Bâtiment enserré à l’intérieur du bastion Montmorency, l’ancienne clinique du Dr Émile Delteil n’évoquera bientôt plus de souvenirs aux Carcassonnais. Il nous paraissait donc important de tenter de retracer ses origines, malgré les difficultés que nous avons rencontrées pour obtenir des renseignements. Ces écueils sont sans aucun doute relatifs à la personnalité controversée de son propriétaire. Les évènements mystérieux survenus dans la clinique pendant l’Occupation et même après, ne permettront pas de faire tomber les masques. L’implication de plusieurs personnalités Carcassonnaises dans ses affaires a assorti autour de la clinique un espèce d’omerta. Ceux qui ont voulu vendre la mèche en sont mort ; les autres, ont juré de se taire. 

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    L'habitation des époux Delteil dans le parc du Bastion

    Après avoir été la propriété de Coste-Reboulh, le bastion est acquis par M. Parlange à la fin du XIXe siècle. Cet homme possède une bonne fortune qu’il fait fructifier dans le commerce du vin. Ses entrepôts se trouvent sur le boulevard Marcou, à proximité du couvent des Sœurs Marie-Auxilliaitrice. Le docteur Delteil, originaire du Lot, va faire bientôt l’acquisition du bastion et en transformer une partie en clinique. Qui est donc Emile Pierre Delteil ?

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    © Généanet

    Emile Delteil

    Né à Le Roc dans le département du Lot le 19 août 1893, Émile Pierre Delteil est le fils d’un riche propriétaire de Lamothe-Fénelon. Il poursuit des études de médecine à Toulouse lorsque la Grande guerre éclate. Mobilisé au 7e régiment d’infanterie le 19 décembre 1914, il passe rapidement au Service auxiliaire de l’armée et est réformé temporairement pour « Varices et gastrites » en juin 1915. Il bénéficie d’un sursis d’incorporation pour « continuation des études ». Affecté ensuite au service automobile du 13e régiment d’artillerie de campagne, on l’envoie à Verdun à l’arrière du front sur la Voie sacrée. Emile Delteil n’y reste que peu de temps, car en raison de ses troubles hépatiques, on procède à son évacuation le 1er juillet 1916. Il est à nouveau réformé, puis également en 1920 pour « Reliquat de congestion du foie avec crises fréquentes de coliques hépatiques. Etat général médiocre. » A ce titre, le Dr Delteil bénéficiera d’une pension en 1965 pour les mêmes raisons médicales. Il prétendra que ce se sont les mauvais traitement liés à son arrestation par la Gestapo qui ont généré ses troubles hépatiques. Nous voyons qu’ils avaient été déjà signalés durant la Grande guerre, où semble t-il, le docteur avait été mis à l’arrière des combats pour des motifs non liés à ceux-ci. Il deviendra le Vice-président des Anciens combattants et mutilés de guerre de l’Aude.

    En 1919, l’étudiant en médecine vit à Toulouse, 7 rue de Rémusat. Une loi lui permet d’obtenir son diplôme de médecine sans avoir à achever ses années d’études. L’après guerre manque cruellement de chirurgiens. Il vient s’établir comme docteur à Carcassonne et devient chirurgien des hôpitaux de Castelnaudary et de Lézignan. C’est à cette époque, au début des années 1920, qu’Emile Delteil rencontre sa future épouse Eugénie Ormières. C’est la fille de Jean Ormières, riche propriétaire et maire de Leuc. Avec l’argent de la dot, le couple Delteil fait l’acquisition du Bastion à M. Parlange. C’est ainsi que naquit dans Carcassonne, la première et unique clinique privée. Elle est située en face de l’hôpital général, ancien Hôtel Dieu. Le docteur Emile Delteil devient rapidement un notable de la ville. Depuis 1935, il a même pris la succession de son beau-père à la mairie de Leuc sous la bannière Radicale-Socialiste. Il y restera sans interruption jusqu’en 1953.

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    Habitation des époux Delteil dans le parc du Bastion

    La clinique fonctionne en 1931 sur trois étages (Médecine, Chirurgie, Maternité) avec quatre religieuses faisant office d’infirmières. Ce sont des sœurs de charité françaises, italiennes et espagnoles. Au rez-de-chaussée, donnant sur la rue Voltaire, l’entrée des bains-douches avec le Dr Maury comme Pédicure-podologue. Le Dr Delteil accueille également des docteurs d’origine slave comme Marie Sivickaïte, née en Ukraine, ou Salomé Gyzycki (1922-1998), née en Pologne. On les appelle Russes blancs, ayant fui le régime communiste car tsaristes. Outre le personnel médical, la clinique a un chauffeur, un concierge, un cuisinier et des femmes de ménage. A la Villa-Roy, Emile Delteil fait cultiver des légumes pour alimenter la cuisine de la clinique. 

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    Emile Delteil et Joaquin Trias en 1942

    Dès 1936, le Dr Emile Delteil accueille des médecins réfugiés espagnols. C’est d’abord le cas du Dr Joan Puig Segura, qui a fui la République espagnole (Frente Popular), puis de celui du Dr Joaquin Trias Pujol (1887-1964). Cet éminent chirurgien catalan arrive à Carcassonne en 1939 avec toute sa famille dont neuf enfants. Commandant-médecin des troupes républicaines de l’Est, il a échappé aux griffes de Franco. Ancien président du Rotary-Club de Barcelone, on suppose que les relais entre médecins lui ont trouvé une place chez Delteil. Notons que ce dernier facilite grandement l’accueil des réfugiés en provenance d’Espagne. Dans son domaine du Majou à Montréal d’Aude, il permet aux guérilleros de faire de la carbonisation pour les voitures roulant au gazogène. Cette source de revenus permet aux réfugiés communistes espagnols de survivre et, plus tard, de s’impliquer dans la Résistance.

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    La famille Trias et ses neuf enfants chez le Dr Delteil

    Emile Delteil va proposer l’asile à la famille Trias. En échange, le chirurgien catalan, pratiquera des opérations pour le compte de la clinique. Tout en faisant une bonne œuvre, le Dr Delteil s’assure les compétences de l’un des meilleurs médecins de Barcelone. Diplômé en médecine et pharmacie en 1910, Joaquin Trias a participé à la guerre du Rif et jouit d’une excellente réputation. La famille Trias restera à Carcassonne jusqu’à l’arrivée des Allemands en novembre 1942. Après quoi, le chirurgien ira fonder une clinique en Andorre et poursuivra l’œuvre de résistance à Franco.

    Emile Delteil ne prend t-il pas Trias pour modèle, lorsqu’il est approché par Piccolo et ses amis pour mettre à disposition sa clinique pour des réunions de Résistants ? A partir de 1943, le Bastion devient le lieu de planque des réfugiés, des réfractaires et des maquisards. Il emploie aussi un radiologue juif, le Dr Bernard. A plusieurs reprises, faisant jouer ses relations, il est prévenu des futures arrestations d’israélites. C’est le seul radiologue de sa clinique.

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    Dans cette auberge espagnole, se tiennent des assemblées secrètes avec des personnalités régionales de l’Armée des ombres. Les réunions ont lieu à l’abri dans une ancienne cave, ayant servi au XIXe siècle de loge maçonnique : La loge Napoléon. Ce qui fait la sécurité d’un établissement médical, c’est qu’on y croise toutes les sensibilités ; collaborateurs, miliciens, Allemands… Rien ne doit éveiller les soupçons sur les activités clandestines. Le Dr Delteil a, depuis avant-guerre, des amitiés avec familles qui collaborent avec les Allemands. Il essaie d’en tirer partie, de récolter des renseignements pour les maquis, tout en laissant paraître qu’il partage leurs opinions. Sa clinique soigne les soldats allemands, mais aussi les maquisards. Bénéficiant d’un laisser-passer, son ambulance a la possibilité d’aller chercher des malades, de jour comme de nuit. Il est clair que le Dr Delteil joue le double-jeu. La résistance le croit très résistante, quand son ami le chef de la LVF, le croit très collabo. En jouant sur les deux tableaux - si nous pouvons dire à propos d’un grand amateur de peinture - le Dr Delteil pourra le moment venu se protéger.

    Le 30 juillet 1944, la Gestapo fait une descente à la clinique et embarque Emile Delteil. Il a été dénoncé par un agent de liaison répondant au nom de Chiavacci. Son crime ? Avoir soigné des maquisards. Le Dr Henri Gout dirige la clinique en son absence. Eugénie Delteil fait immédiatement intervenir le Dr Jean Girou, président de l’Ordre des médecins de l’Aude ainsi que la Croix-Rouge. Elle s’active auprès du cabinet du préfet ; met en éveil toutes ses relations. La gestapo garde Delteil en prison ; il est fortement suspecté d’avoir entretenu un réseau de renseignements au profit de la Résistance. Le chef de la Gestapo juge son cas comme extrêmement grave. A la prison, il doit passer devant une cour martiale allemande. Ses amis Jean Bringer et Aimé Ramond, arrêtés et internés avec lui, n’en reviendront pas vivants. Le 19 août 1944, ils sont fusillés à Baudrigue. Le même jour, Emile Delteil est libéré par Oskar Schiffner, sous-chef de la Gestapo : "Il n'y avait plus de place dans le camion vers Baudrigue, dira le docteur. Emile Delteil ira témoigner en faveur de Schiffner à son procès à Bordeaux en 1953.

    Après la Libération, l’auberge espagnole si humaniste devient l’auberge rouge. Affaires de l’assassinat de Charpentier et du « suicide » du Dr Cannac, inutile d’y revenir. Le Dr Delteil reçoit la Légion d’honneur en 1949 - l’avis du préfet n’était pas requis pour des faits de résistance :

    « Ancien combattant de la guerre de 14-18 adjoint au médecin, commandant des FFI de l’Aude, chirurgien-chef a été un des premiers membres du corps médical du département, à se mettre volontairement au service de la Résistance audoise et à organiser le service médical pour les soins aux combattants FFI blessé au combat. Malgré les dangers de l’époque, il mit sa clinique à la disposition de la Résistance et de l’armée secrète et y soigné de nombreux FFI Blessé. Arrêté par la Gestapo le 30.7.1944 et malgré de longues tortures, n’a jamais parlé, ni donné le moindre renseignement susceptible de renseigner l’ennemi. A eu une conduite exemplaire jusque’à sa libération de prison quelques instants à peine après la débâcle allemande. Vivant exemple de courage et d’abnégation tout au service de la France. Belle figure de résistant patriote. Croix de guerre avec palme ».

    Juste après sa décoration, le trouble passé de la clinique ressurgit. Le docteur a des ennuis avec ses comptes et la Sécurité sociale, puis l’affaire Cannac fait rebondir l’affaire Charpentier. Interdiction pour le chirurgien d’exercer la médecine pendant plusieurs années… Entre temps d’autres cliniques se sont crées dans Carcassonne : Brun et Héran. La concurrence arrive au moment où les déboires s’accumulent.

    L’administration de la clinique - propriété de Madame Delteil - passera entre d’autres mains à partir de 1974. L’établissement remonte la pente et compte jusqu’à 80 salariés. Le Dr Delteil meurt le 25 février 1982. Son épouse lui survivra quatorze ans. Tous les deux sont inhumés à Leuc. La clinique ferme ses portes définitivement en 2000. C’est aujourd’hui une maison de retraite.

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2022

  • Histoire de l'ancienne clinique Cathala, avenue F. Roosevelt

    A Carcassonne, on a semble t-il l'art et la manière d'enlaidir ou de détruire les bâtiments anciens. Le Carcassonnais qui emprunte chaque jour l'avenue Roosevelt - anciennement route de Toulouse - se souvient-il qu'il y a avait à côté de feu la "Villa de la Gestapo", la clinique Cathala ? Tout ce quartier construit au XIXe siècle possédait des demeures bourgeoises que petit à petit l'on fait disparaître. Les architectes de chez Légo s'en donnent à cœur joie...

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    L'immeuble cachant la clinique Cathala

    Cet immeuble du plus bel effet fut construit au milieu des années 1980, sur l'emprise du parc de la clinique Cathala. Où est donc passé le bâtiment ancien ? Il n'a pas été détruit, mais il est masqué et se trouve derrière l'emplâtre bétonné.

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    Ainsi qu'on le voit sur ce cliché aérien, le bâtiment de la clinique se trouve au centre des structures modernes. L'une donne sur la voie ferrée, l'autre sur l'avenue Roosevelt.

    Un peu d'histoire...

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    © Dr Robinet

    La clinique Cathala dans les années 1970

    En 1922, Maurice Cathala fait l'acquisition de l'ancienne propriété de Napoléon Jacques Alexandre Salières-Roumens. L'année suivante, il ouvre à cet endroit une clinique - le Dr Delteil en fait de même dans le centre-ville de Carcassonne. Une extension est réalisée dans les années 1930, puis le docteur décède en 1947. Plusieurs médecins se succèderont avant que Charles Cathala ne reprennent en 1956 la direction, laissée vacante suite au décès de son père. Destin tragique que celui de la famille Cathala ! Charles et son épouse Marie se tuent au volant de leur véhicule en 1963.

    "Le Dr Cathala était l'une des personnalités les plus marquantes de Carcassonne. Il avait fait ses études au lycée de la ville, puis à la Faculté de médecine de Montpellier. Après avoir été interne des hôpitaux d'Avignon, il prit la direction il y a environ quatre ans de la clinique créée par son père. En octobre 1962, il s'était adjoint le docteur Robinet, chirurgien. Il laisse le souvenir d'un praticien de talent et d'un homme de cœur qui ne savait rien refuser et que sa clientèle tenait en grande estime. Il laisse trois enfants : Pierre (7 ans), Sophie (4 ans) et Henri (2 ans). La porsche qui roulait à vive allure en direction de Béziers  a raté un virage sur la N610 à la hauteur du village de Tourouzelle dans la commune de La Redorte."(Extrait du Midi-Libre - 19.04.1963)

    Cette maison de maître était occupé au rez-de-chaussée par la famille Cathala ; les premiers et seconds étages avaient été aménagés pour le chambre de la clinique. Sur le devant - précisément où se trouve la résidence en béton - un parc arboré avec un massif floral en son centre faisait office de rond-point pour la circulation des véhicules entrant et sortant de l'établissement. En 1962, une extension des bâtiments permit la réalisation d'un bloc opératoire complet ; la clinique compta jusqu'à 40 chambres. A cette époque, Carcassonne possédait 4 cliniques : Héran, Delteil, Saint-Vincent et donc Cathala. Six mois avant le tragique accident, Charles Cathala s'était associé avec Jacques Robinet. Ce dernier dut prendre ensuite la direction de l'établissement jusqu'en 1980, date à laquelle il intégra l'hôpital Antoine Gayraud. La clinique Cathala ferma l'année suivante et fut vendue par les trois enfants de Charles Cathala. Destin tragique également pour deux d'entre-eux : Pierre décéda à Toulouse à l'âge de 39 ans en faisant son jogging, Sophie à l'âge de 40 ans dans un accident de moto. Seul le dernier est encore pilote d'hélicoptère aux Etats-Unis.

    Sources

    H. Alaux

    Merci à Jacques Robinet

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2018

  • Le 5 avril 1988, le Centre de séjour du pont vieux est inauguré par Michèle Barzach

    Le Centre de séjour du pont vieux qui permettait aux personnes âgées, ayant de modestes revenus, d'y finir leurs jours, est fermé depuis trois ans. Cet endroit avec sa vue magnifique sur la Cité était devenu paraît-il obsolète et en-dehors des normes de salubrité actuelles. Ne pouvait-on pas engager des travaux de modernisation ? On a préféré construire une structure d'accueil appelée "Rives d'odes" près de l'auberge des chênes, route de Limoux, où pour près de 2000 euros mensuels on héberge les personnes dépendantes. Notons, qu'une grève l'an passé a mis en évidence les carences en matière de personnel pouvant altérer la qualité du service... Une dizaine de postes de soignants seraient supprimés.

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    © Roger Garcia / DDM

    La réfection et l'humanisation de l'hospice, futur Centre de séjour du Pont-vieux sera réalisée en trois tranches successives mises en chantier en juin 1982, mars 1983 et juillet 1986. Ce programme avait été arrêté par le préfet de l'Aude, le 8 novembre 1978. Il faudra donc attendre sept ans et une subvention de 7 500 000 francs du Ministère des Affaires sociales pour financer la 3e tranche à hauteur de 40% des travaux estimés à 18.750.000 francs. Par délibération du Conseil municipal en date du 10 juillet 1986, la ville de Carcassonne se porte garant de l'emprunt de 1.680.000 contracté par le Centre hospitalier Antoine Gayraud.

    La capacité totale des lits était fixée à 288 : 90 en 1982, 105 en 1983 et 90 en 1986. Toutefois, lors de la dernière tranche le nombre passa de 90 à 66. En effet, le directeur de la DDASS fit savoir qu'il convenait de faire passer les lits de long séjour en lits de Maison de retraite. La mesure fut ainsi enterrinée par le maire avec l'édification de services médico-techniques (balnéothérapie, cabinet dentaire, salle de radiologie, kinésithérapie).

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    L'inauguration en 1988

    Le Centre de séjour du pont vieux fut entièrement rénové en 1988 grâce à deux architectes : Mlle Cailhau et Monsieur Tran Huy Loc. On peut largement s'interroger sur l'étude menée par ce cabinet en matière d'harmonisation architecturale dans un périmètre historique avec vue sur la Cité médiévale. La ministre de la santé et de la famille du gouvernement de Jacques Chirac, a annoncé lors de sa venue l'attribution de plusieurs enveloppes supplémentaires pour financer l'opération en cours : 1 118 000 francs pour l'équipement du nouvel hospice ; 1 million pour la mise en place de 105 lits long séjour, 113 lits de section de cure médicale et 43 lits de maison de retraite à l'hospice. En complément, 1 182 000 francs afin de permettre l'ouverture des 35 lits supplémentaires de cure médicale avec la création de 12 emplois nécessaires à leur fonctionnement.

    "En l'an 2000, les plus de 60 ans représenteront plus de 20 % de la population. Il y aura 1 million de personnes de plus de 85 ans. Le gouvernement de Jacques Chirac a choisi trois priorités : préserver notre système de retraite, favoriser le maintien des personnes âgées à leur domicile et dans leur environnement familier et enfin créer des structures d'accueil et de soins diversifiées et graduées. La France soit être plus fraternelle et plus solidaire. Il faut redonner toute sa place à la solidarité de la famille." (Michèle Barzach)

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    Remise de la médaille de la ville par R. Chésa

    Dans son discours, le maire a rendu hommage au personnel de l'hospice :

    "C'est quotidiennement que le personnel accompagne de sa chaleur et de sa compétence nos personnes âgées les plus démunies. La rénovation de l'hospice répond à la nécessité d'améliorer et d'humaniser le cadre de vie de nos personnes âgées."

    Madame Barzach a rencontré les infirmières et élèves infirmières de la ville, les directeurs de l'hôpital M. Rauly et de l'hôpital psychiatrique de Limoux. Elle a ensuite signé le livre d'or et reçu la médaille de la ville. Elle est également reparti à Paris avec en cadeau, une magnifique lithographie de la Cité signée par Cantier et un coffret prestige de la blanquette de Limoux.

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    © UNICEF / W. Daniels

    Michèle Barzach a été jusqu'en 2015 la présidente d'UNICEF France.

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