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Maires

  • Gaston Jourdanne (1858-1905), un maire en prison !

    Pierre Gaston Jourdanne naît le 27 juin 1858 à Carcassonne au n°33 de la rue du port (Armagnac), de Jean Pierre Hippolyte (1822-1886), négociant, et de Rosine Adèle Bougès. Ce fils bien né dont le père occupe la présidence du Tribunal de commerce depuis 1854 et dirige le conseil de direction de la Caisse d’épargne, jouit d’une enfance heureuse éloignée des préoccupations matérielles. Il poursuit ses études au lycée de la ville jusqu’au baccalauréat, puis à la faculté de droit de Toulouse où il obtient en 1881 son doctorat avec la thèse suivante : « Etude sur l’indisponibilité du domaine public. » A vingt-deux ans, il est d’abord nommé Substitut du procureur à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie avant d’être affecté à Castelnaudary et à Espalion (Aveyron), mais la suppression de ce poste en 1883 l’amène à refuser ses nouvelles fonctions. Il donne sa démission, rentre à Carcassonne et se lance dans l’écriture d’une légende provençale. Qualifiée par Frédéric Mistral de « Fleur d’une imagination jeune et riante », elle lui vaudra une médaille d’argent de la Société des Arts et des Sciences en 1884. Jourdanne délaisse alors sa profession d’avocat, devient profession de législation au lycée de Carcassonne à partir de 1886 et entre l’année suivante au conseil municipal dirigé par Omer Sarraut.

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    A la suite du décès de ce dernier survenu le 22 septembre 1887 et de la démission de Jean Marty, des élections complémentaires organisées le 16 octobre doivent pourvoir au remplacement de ces deux sièges laissés vacants. Il n’y a que deux candidats, assurés d’être élus si les suffrages exprimés sur leur nom venaient à dépasser le nombre requis pour valider leur élection. Il s’agit de Calvet et d’Ulysse Mary (né le 7 février 1850), co-fondateur du Radical du Midi et maire de La Redorte dont la candidature avait été réclamée par le groupe radical. D’ordinaire ces élections complémentaires ne déplacent pas les foules ; il faut alors s’en remettre au scrutin de ballotage, ce qui a pour effet de retarder la désignation du maire. Au soir du 16 octobre, le nombre de votants atteint un niveau jamais observé pour ce type de scrutin. Sur 7262 électeurs inscrits, 1962 se sont déplacés et 1896 ont accordé leurs voix aux deux candidats, déclarés élus.

    Si les jours précédant l’élection du maire, le groupe radical, réuni autour du Cercle Barbès et de l’Union radicale, avait émis le vœu que la municipalité fût désignée par ordre du plus grand nombre de suffrages, rien n’allait se passer comme prévu. Ulysse Mary que Jourdanne n’avait pu empêcher de se présenter, avait obtenu lors de cette réunion que Petit devînt le successeur de Sarraut. Dans le secret du vote, le conseil municipal désigne le 20 octobre Gaston Jourdanne comme maire par seize voix contre onze à Léopold Petit. Les consignes du parti n’ayant pas été respectées, Ulysse Mary se lève aussitôt et dans un discours teinté d’amertume, s’en prend à ceux n’ayant pas tenu leur engagement envers M. Petit. Ce dernier accepte le poste de premier adjoint, mais cette manœuvre de basse politique va désormais ouvrir les hostilités avec le camp Mary, désormais résolu à faire chuter Jourdanne.

    Alertés par des soupçons de fraude électorale compte tenu du grand nombre de votants, les sieurs Sicre, Cornuéjouls et Clarens s’étaient rendus dès le lendemain à la mairie afin de copier les listes émargement. Il devenait alors évident à ces citoyens qu’un bourrage des urnes était intervenu en faveur des deux candidats car on avait fait voter des membres du clergé et de l’armée à leur insu, des absents ainsi que des morts. Le préfet diligente une enquête qui, lors des auditions des différents protagonistes, révèle que la veille des élections, Jourdanne a convoqué les présidents des diverses sections des bureaux de vote de la ville et a organisé la fraude par ses mots : « Il faut que cette élection réussisse demain. »

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    Avant l’invalidation de l’élection qui intervient le 28 octobre 1887, Mary et Calvet avaient donné leur démission au préfet Eynac pour des raisons de divergences idéologiques avec Jourdanne. Si l’instruction ne peut clairement identifier les falsificateurs des listes d’émergement, elle indique toutefois que ceux-ci ont pris soin de signer par une croix.

    Le 9 février 1888, ce sont vingt-deux prévenus qui se retrouvent à répondre du délit de fraude électorale dans la salle du tribunal correctionnel de Carcassonne. Au terme des débats, dix sont reconnus coupables dont trois qui font appel du jugement. Il s’agit de Gaston Jourdanne, Guillaume Vidal et Andrieu, tous les trois président des bureaux de vote dans lesquels la fraude fut constatée. Les peines d’un mois et de vingt jours de prison infligées respectivement au maire et à son adjoint sont confirmées le 23 mars, tandis qu’Andrieu obtient l’acquittement.

    La peine devient suspensive dès lors que le condamné bénéficie d’un délai pour la purger. Jourdanne met donc à profit ce laps de temps pour se présenter à nouveau devant ses concitoyens lors des élections municipales des 6 et 13 mai 1888. Sa liste radicale-socialiste obtient la confiance des électeurs ; le maire est reconduit le 20 mai dans ses fonctions malgré sa condamnation pour fraude électorale. Après le 21 juin 1888, date d’expiration du délai, Jourdanne ne s’est toujours pas mis à la disposition de la justice. Sommé de se constituer prisonnier, il refuse, faisant valoir que l’angine dont il souffre ne lui permet pas de le faire. Malgré des certificats médicaux, le préfet ne tient pas compte de son état de santé et envoie seize gendarmes à son domicile. Ils pénètrent chez le maire, le sortent du lit et le transportent sur une civière par la Grand rue jusqu’à la prison, sous les regards ébahis de la foule.

    Son retour au conseil municipal après sa peine de prison, loin de souder la majorité, va faire apparaître de sérieuses dissensions autour de la personnalité de Jourdanne. Certains de ses colistiers ont juré cette fois de le faire chuter de son fauteuil. A l’automne 1888, l’assemblée municipale est dans l’incapacité de délibérer et de voter les textes en l’absence d’une majorité d’élus. Cette situation perdure mais une astuce juridique permet à Jourdanne de passer outre, alors les frondeurs vont s’appuyer sur un défaut de procédure afin d’obtenir sa révocation. Le préfet de l’Aude hésite ; il ne souhaite pas de nouvelles élections qui pourraient installer les réactionnaires à la mairie. Le 31 décembre, le maire est suspendu par le préfet Viguié mais demeure conseiller municipal ; son premier adjoint, M. Béziat, assure l’intérim.

    Gaston Jourdanne tentera de se faire élire comme député de la 1ère circonscription de l’Aude le 22 septembre 1889 mais n’arrivera qu’en quatrième position sous la bannière boulangiste. Au mois de novembre, après s’être présenté sans succès aux élections départementales, il est débouté par le tribunal du procès en diffamation qu’il avait intenté aux journaux de la presse radicale. Ces derniers, en des termes bien peu délicats, s’était acharnés sur lui parce qu’il n’avait pas retiré sa candidature au second tour, préférant d’après eux faire élire la droite réactionnaire contre les Républicains. 

    Jourdanne, qui avait mis un terme à la parution de son journal « La démocratie » au mois de septembre 1889, s’éloigna de la politique pour se consacrer à l’écriture et aux travaux historiques en son domaine de Poulharies. Son éloge de Pierre Goudelin lui ouvre les portes de l’Académie Clémence Isaure où il est reçu Maître des jeux floraux. Il joint plus tard à ce titre celui de Félibre Majoral en raison de son attachement à la langue et au folklore languedocien. De nombreuses communications à la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne et à la Société d’études scientifiques de l’Aude, témoignent de ses activités d’historien et d’archéologue.

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    Il décède prématurément à l’âge de 47 ans le 5 mai 1905 dans sa maison de la Grand rue, en présence de son épouse Caroline Rey qu’il avait épousé le 18 avril 1898. Son corps repose au cimetière Saint-Vincent. En 1973, une place fut donnée à son nom entre les deux ponts de l’Aude, au pied de l’ancienne manufacture de la Trivalle. Son cousin Jules Jourdanne (1897-1983) deviendra lui aussi maire de Carcassonne, nommé par Vichy en 1941.

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    La tombe abandonnée de Gaston Jourdanne

    On pourra s'interroger à la lumière de cet article sur les raisons pour lesquelles nos historiens locaux ont toujours préféré mettre en avant l'érudit et l'occitaniste, plutôt que le passé peu glorieux de ce maire. Il y a là un parti pris qui trouve sans doute ses fondements dans une volonté aveugle de dresser des autels aux félibres, même ceux qui avaient choisi Pétain dès 1940 parce qu'il voulait rétablir les vieilles provinces de l'Ancien régime et les langues régionales. Gaston Jourdanne déteint une place à son nom, c'est bien étrange pour un condamné à la prison qui se rapprocha ensuite du clan boulangiste contre les Républicains.

    Sources

    Le courrier de l'Aude, le Rappel de l'Aude, La dépêche

    Etat-Civil / ADA 11

    Délibérations du conseil municipal

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  • Jules Sauzède (1844-1913), député-maire de Carcassonne

    Sa famille vient habiter Carcassonne au début du XIXe siècle lorsque Napoléon Sauzède (1806-1863) quitte Quillan pour s’installer comme médecin dans la capitale audoise. Uni à une riche rentière, il dispose du domaine de la Bouriette avec ses hectares de vignes, ses domestiques et ses métayers. C’est dans ce creuset familial, éloigné des préoccupations financières du quotidien, que naît Jules Antoine François Sauzède le 19 juillet 1844. A l’image de la bonne société de cette époque, l’enfant est tiré à quatre épingles. Il poursuit ses études, pratique l’escrime, l’équitation et se passionne avec curiosité pour les inventions de son temps ; le vélocipède, par exemple, pour lequel il fonde la Société Vélocipédique de l’Aude en 1868.

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    Jules Sauzède vers 1870

    Cette inclinaison naturelle vers la pratique sportive se fortifie avec un élan patriotique qui, chez Jules Sauzède, apparaît dès son plus jeune âge. Il a eu connaissance des récits familiaux glorifiant la Grande armée de l’illustre empereur à la conquête des cours royales d’Europe. Il fallait alors exporter les idées de la Révolution. Lorsqu’en 1870 la guerre franco-prussienne éclate, Jules Sauzède s’engage comme lieutenant dans le 83e régiment de marche des mobiles de l’Aude (1er bataillon - 2e compagnie). Avec ses troupes à l’Est, il fait preuve d’un grand courage et sera promu au grade de capitaine avant de rentrer à Carcassonne avec le drapeau de son régiment. Il fait alors la rencontre de Marguerite Antoinette Clergue (1851-1926) avec laquelle il se marie le 28 avril 1875. Louis naîtra de cette union l’année suivante et disparaîtra en 1956 sans descendance. 

    Jules Sauzède partage alors son temps entre son hôtel particulier de la rue Victor Hugo et son domaine de la Bouriette, richement garni de mobilier ancien et de tableaux. Les œuvres de Gamelin y côtoient celles d’Emile Roumens, le peintre qui a épousé Rose, la sœur de Jules. Celle-ci uniera sa fille Clémence à un fils Durand, parent du futur maire de Carcassonne. C’est d’ailleurs avec Antoine Durand que Jules Sauzède fait ses premiers pas en politique dès 1890, lorsqu’il figure sur sa liste de l’Alliance Républicaine et Socialiste. Le fondateur de la société de gymnastique l’Avenir, prônant la culture physique comme moyen d’élever les hommes vers l’amour et la défense de la patrie, se présente donc comme socialiste. Il a jeté par-dessus les moulins son éducation catholique, défend la cause ouvrière tout en protégeant les intérêts de la viticulture avec laquelle il possède quelques intérêts. C’est un homme ambitieux qui bientôt va renier son soutien à Durand pour se rapprocher des radicaux, s’allier à Faucilhon et ravir la mairie aux Opportunistes en 1896. L’alliance des républicains contre les réactionnaires après la crise municipale liée au mandat de Jourdanne, a fait long feu. Poussé par Sarraut et sa propagande journalistique, Sauzède parvient à exclure Durand du second tour des municipales. Les radicaux-socialistes possèdent les clés de la ville ; ils ne les rendront que quatorze années plus tard.

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    Au cours de ces trois mandats, la municipalité Sauzède multiplie les réalisations sans trop se soucier des emprunts, ni d’une dette qui obère les comptes de la ville. Elle bâtit son socle électoral sur une politique d’embauches de fonctionnaires communaux et de soutien aux petits propriétaires viticoles. Elle refuse systématiquement toute aide à l’école privée et renâcle à verser les salaires aux chapelains ; ces dispositions préfigurent la loi de séparation de l’église et de l’état portée dès 1896 par Emile Combes, Ministre des cultes. C’est d’ailleurs cette loi de 1905 que Jules Sauzède défendra à la Chambre des députés après son élection au mois d’avril 1902. Menant de front la gestion de la ville, confiées à Faucilhon, et les textes législatifs, Jules Sauzède défend la réduction du service militaire et la création d’un impôt sur les revenus. Lorsque les intérêts viticoles de sa région sont en jeu, il n’hésite pas à prendre partie pour celle-ci tout en prenant soin de ne pas se mettre le gouvernement à dos. L’épisode le plus signifiant reste sans aucun doute celui du mois de juin 1907 au cours duquel son premier adjoint, Gaston Faucilhon, jeta son écharpe tricolore à la foule et engagea la démission des municipalités du midi. Ce coup d’éclat entraîna Sauzède vers une défiance envers le pouvoir à laquelle il ne s’associa que du bout des lèvres. 

    Préféra t-il le confort prestigieux de la Chambre des députés à son bureau à l’hôtel de ville ? Le cours de l’histoire nous apprend qu’après avoir retiré sa démission, il perdit la ville l’année suivante mais resta député jusqu’à sa mort. Jules Sauzède s’était accommodé des deux lois votées pour enrayer la crise viticole, avait exprimé ses regrets aux victimes de la révolte, prié les pouvoirs publics de libérer Ferroul et les membres du Comité d’Argeliers. Gaston Faucilhon résolument frondeur aux côtés des ouvriers ne reprit pas sa démission avant la fin du conflit. Il se fit élire maire et le resta jusqu’en 1919.

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    Jules Sauzède qui devait être élu sénateur en remplacement de Dujardin-Beaumetz, prit froid lors d’une tournée électorale durant l’automne 1913. Les docteurs Gout et Tomey se relayèrent à son chevet, mais une congestion pulmonaire l’emporta le 12 décembre. Il fut ensuite inhumé civilement dans le cimetière Saint-Michel. En son hommage, la municipalité d’Albert Tomey donna son nom à la rue du Mail, le 8 juin 1920.

    Sources

    Les maires de Carcassonne / Martial Andrieu / Ouvrage à paraître

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  • Antoine Marty (1817-1891), maire et bienfaiteur de Carcassonne

    Le 23 septembre 1817, Antoine Marty naquit dans la rue du Port à Carcassonne de Bernard, négociant, et de Marguerite Védrines, fille d’un marchand ferblantier. Une fois fortune faite, cette famille de commerçants fit l’acquisition d’un très bel immeuble situé à l’actuel n°10 de la rue de la République. C’est là qu’Antoine séjourna avec ses parents jusqu’à leur décès, tout en exerçant la profession d’avocat sans jamais contracter mariage, à l’inverse sa sœur Marguerite (1811-1895) et de son frère Jean (1813-1903). Ces derniers épouseront respectivement Jean-Alphonse Coste dit Coste-Reboulh et Zélia Jaffus dont les descendants sont connus sous le nom de Marty-Jaffus. Dans cette famille nous citerons également Jean Antoine Marty (1838-1916), qui sera lui aussi maire de Carcassonne, député et ministre du commerce. C’était le cousin germain d’Antoine.

    Antoine Marty s’opposa à Napoléon III pendant le Second Empire et fonda le Cercle républicain de Carcassonne après le 4 septembre 1870. Il occupa le poste de Premier adjoint au maire durant le mandat de Teisseire et au moment de sa révocation fut désigné pour lui succéder. Ce jour de dimanche 10 septembre 1882, le conseil municipal réélit Teisseire malgré l’arrêté préfectoral le privant de ses fonctions, mais ce dernier ne voulant pas faire obstruction à la vie municipale démissionna dans la foulée. Malgré son absence, dix-huit voix portèrent Marty à la tête du conseil municipal qui, bien qu’ayant accepté la charge, ne présida guère les séances. Antoine Marty se  fit excuser pour maladie et son adjoint, le vétérinaire Casimir Fabre, le remplaça à chaque fois.

    On ne peut donc pas retenir grand chose du mandat d’Antoine Marty, en raison non seulement de son absence, mais surtout de sa durée. Au mois de décembre, prétextant des toujours des ennuis de santé, celui qui n’avait choisi que d’être un prête nom démissionna de ses fonctions. Le 14 janvier, le conseil municipal appelé à lui choisir un successeur, élit Gaston Fédou. Marty poursuivit ses activités d’avocat et s’éteignit chez lui le 27 janvier 1891 d’une attaque d’apoplexie.

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    L’ancien maire légua par testament en date du 22 juillet 1890 enregistré Chez Me Amigues, une somme de 100 000 francs aux pauvres de la ville, divisée pour moitié aux hospices et au bureau de bienfaisance. Une semaine avant son décès, il distribua chez lui 1000 francs, soit 2 francs par personne, à la foule de malheureux qui s’y présentait. Son cousin Jean Marty fut chargé de donner 500 francs aux pauvres le jour de sa sépulture à l’intérieur de la maison mortuaire. Le corps du bienfaiteur fut ensuite conduit à l’église Saint-Vincent où le chanoine Dariez l’attendait. Après quoi, l’inhumation eut lieu au cimetière Saint-Vincent où il repose encore aujourd’hui.

    La ville de Carcassonne par égard pour sa générosité envers les pauvres de la commune, débaptisa la rue des jardins et lui donna le nom d’Antoine Marty le 6 février 1891.

    On a écrit beaucoup d'erreurs sur la biographie de ce personnage. Nous espérons les avoir corrigées.

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