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Portraits de carcassonnais - Page 58

  • L'abbé Jean Albignac (1878-1918)

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    Jean Albignac naît le 28 novembre 1878 à Carcassonne dans le quartier de la Trivalle, juste en face des Petites soeurs des pauvres. Il est issu d'une famille modeste; son père est marbrier et sa mère, couturière. Il quittera ce quartier populaire à deux ans pour la rue de la gare où ses parents s'installent. Ses études débutent à l'école des Dominicaines (actuelle petite chapelle de la rue de Verdun), puis à celle des Frères des écoles chrétiennes (rue du 4 septembre). C'est à ce moment que naît chez lui la vocation de devenir prêtre. Il n'a que dix ans, en octobre 1888, lorsqu'il fait son entrée au Petit séminaire. Sa vive intelligence lui vaudra un Prix d'honneur et une médaille d'or. Il poursuit ensuite au Grand séminaire, puis enseigne comme professeur de mathématiques de 4e au Petit séminaire (Actuel Saint-Stanislas) jusqu'à son Diaconat. C'est à l'Institut catholique de Toulouse qu'il obtient en juillet 1903, une licence ès-lettres.

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    Jean Albignac est ordonné prêtre le 15 mars 1902 par Mgr Cabrières en la Basilique Saint-Nazaire. Il continue à professer jusqu'en 1912 au sein du Petit séminaire. Le nouvel évêque de Carcassonne, Mgr de Beauséjour, a pour projet de fonder un Petit séminaire à Castelnaudary et confie cette mission à l'abbé Albignac le 20 mai 1913. L'institutiion prendra le nom de Saint François-Xavier et ouvrira le 3 octobre 1913. Durant la guerre, le Petit séminaire de Carcassonne déménage à l'école Sainte-Gracieuse (Notre-Dame de l'abbaye), le 15 septembre 1914. Jean Albignac est lui versé dans la 16e section d'infirmiers militaires. Il devient Chanoine honoraire en juin 1917. Malheureusement, l'épidémie de grippe espagnole fait son apparition à Castenaudary le 24 septembre 1918 et l'abbé est touché par cette pandémie. Il décéde le 4 octobre 1918 dans cette ville à l'âge de 40 ans et est inhumé à Carcassonne. L'abbé Jean Albignac restera dans les coeurs comme un être admirable de foi et d'érudition.

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    Le nom de l'Abbé Albignac a été donné à la Cité Albignac située au pied de Grazailles

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  • Marcel-Yves Toulzet (1919-2000)

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    Marcel-Yves Toulzet était un journaliste, écrivain et historien né à Carcassonne le 21 septembre 1919. Son père Louis Toulzet tenait une droguerie sur la place Carnot remplacée dans les années 50/60 par SINGER (machines à coudre). C'est aujourd'hui, une sandwicherie. Il était également le propriétaire l'ancien Idéal cinéma qui prendra le nom de REX, dans la rue de la Liberté.

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    © Ministère de la culture

    Le REX se trouvait dans l'actuel évêché, rue de la Liberté. Il a fermé à la fin des années 1980 et il ne reste absolument rien de son apparence extérieure. (Photo: Ministère de la culture)

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    Trés cultivé, poli, élégant avec son noeud papillon, parlant et ecrivant un excellent français avec un humour toujours bien à propos, Marcel-Yves Toulzet c'était la classe. Il fut le premier à democratiser, aimer et faire connaître l'histoire de notre ville à travers ses écrits dans le Midi-Libre. Il fonda également le Courrier de la Cité.

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    Le Courrier de la Cité

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    Avec Jean Marais qui lui avait confie un petit rôle dans une serie TV tournée à Albi et qui s'appelait"karateka and co"(un supert navet). Ils avaient sympathisés lors du tournage du miracle des loups en 1961.

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    © Claude Marquié

    Les cinéma "Les capucines" dans la rue des amidonniers, c'est M-Y Toulzet qui en fut le créateur et le propriétaire. Ce cinéma fut écrasé dans les années 90 et remplacé par un immeubles de logements. 

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  • Michel Massé (1869-1937), bienfaiteur de la ville

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    Michel Massé (à droite) fut de ses hommes que la mémoire sélective de la ville a oubliée. Peut-être étaient-ils trop nombreux dans son genre pour que l'on leur attribuât a titre posthume la place qu'ils méritaient. Cordonnier et chausseur de son état, Michel Massé tenait un magasin dans la rue de la gare, en face de l'actuel Monoprix depuis 1897. A sa mort, l'emplacement fut occupé par les chaussures André.

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    Il occupe la fonction de Conseiller municipal sous la mandature d'Albert Tomey depuis 1929. Michel Massé est sur cette photo, le troisième au second rang à partir de la droite. A cette époque, c'est un cumulard. Non pas dans le sens d'aujourd'hui, où nos élus empilent les fonctions électives rémunérées comme d'autres les pièces de Légo. Il s'investit dans les associations caritatives, sociales et humanistes.

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    Voici ses états de service:

    Délégué cantonal des société de Secours mutuels (1932-1936)

    Commissaire aux comptes de l'Union mutualiste

    Membre du conseil d'administration du Sou des écoles laïques (1903-1937)

    Membre du conseil d'administration des bains douches (1919-1937)

    Membre du conseil d'administration de la Goutte de lait (1924-1937)

    Membre du comité de patronage des habitations à bon marché

    Président de l'Union des mobilisés des vieilles classes

    Distinctions honorifiques

    Officier de l'instruction publique

    Chevalier du mérite agricole

    Médaille d'or de la mutualité

    Médaille de bronze de la prévoyance sociale

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    Michel Massé mourra sans avoir pu obtenir la Légion d'honneur faute de temps...

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