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Portraits de carcassonnais - Page 55

  • Rita Valli (1920-1999), une cantatrice Carcassonnaise.

    Nous connaissions Suzanne Sarroca, née dans le quartier de la Trivalle en 1927, qui fit une carrière de soprano sur les plus belles scènes du monde. Voilà maintenant que nous découvrons par un heureux hasard l'existence d'une autre cantatrice Carcassonnaise de sept ans son aînée:

    Rita Valli

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    Émilienne Gleizes naît à Carcassonne le 28 juillet 1920 et se prend de passion pour l'opéra. À cette époque, les phonographes résonnent des airs de Caruso et la musique d'opéra est au firmament de sa popularité. On s'habille d'une manière élégante pour entendre les grands opéra donnés lors des fêtes de Pâques au théâtre de Carcassonne. Dans l'ancien couvent des Jabobins, détruit au début des années 1930 pour construire l'actuel théâtre Jean Alary, on joue Le Trouvère (Verdi), Les huguenots (Meyerbeer), Guillaume Tell (Rossini)...

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    Rita Valli à l'opéra Garnier

    C'était une époque où même les plus modestes grâce uniquement à leurs dons et beaucoup de travail, pouvaient arriver au sommet de leur art. La classe de chant du conservatoire de Toulouse avait une réputation européenne et sortait de grandes voix de l'art lyrique. Dans cette institution à l'implacable rigueur technique, Émilienne Gleizes obtient un premier prix de chant. La petite Carcassonnaise prend alors un pseudonyme italien et devient Rita Valli, la cantatrice que l'on entendra désormais sur la scène de l'Opéra de Paris. Elle s'éteint à Carcassonne dans sa 79e année, le 19 octobre 1999.

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  • Paul Barrière (1920-2008), fondateur de la coupe du monde de rugby à XIII

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    Paul Barrière était né à Espéraza (Aude) le 8 juin 1920, à une époque où l'US Quillan allait être sacrée Championne de France de rugby à XV. Il chausse comme tous les jeunes de son âge les crampons et dès 1936, se retrouve dans l'équipe d'Espéraza puis de Carcassonne. Ce que l'on ignore c'est que Paul Barrière fut un grand résistant pendant la seconde guerre mondiale. Responsable du bureau de renseignement et d'action à Alger, il participe aux actions du maquis de Picaussel. A ce titre, il obtient en 1945 la Croix de guerre et la médaille de la résistance en 1947. Dans c'est dans ce creuset de patriotes, qu'il noue des liens afin de réhabiliter le rugby à 13 interdit par Vichy pendant l'occupation. Le 16 septembre 1944, à l'hôtel Regina de Toulouse, il est propulsé Vice-président de la fédération de jeu à 13. Il en sera le président le 2 juillet 1947 à Bayonne. Il est le fondateur de l'International board et à l'origine de la coupe du monde de rugby à XIII, mais refuse qu'elle porte son nom.

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    Paul Barrière devint par la suite organisateur de spectacles. En 1990, après Georges-François Hirsh, il est nommé par Raymond Chésa à la tête du Festival de la cité / Languedoc-Roussillon. La programmation de cet évènement devient alors plus éclectique et si Paul Barrière en est le coordonnateur, il n'en demeure pas moins que les décisions sont validées par un Conseil d'administration. Durant cette période, on créee des opéras, des pèces de théâtre en conformité avec le lieu en s'appuyant sur les forces vives de la ville. On entendra la contralto Valérie Pavanetto (fille du regretté Pierre) dans l'église des Carmes, la troupe de Thierry Almon, les choeurs de Carcassonne, le théâtre Magritte de M. Galaup... Quant aux spectacles de variétés, grâce à Paul Barrière et à ses connaissances, bien des artistes comme son ami Charles Aznavour venaient à un tarif inférieur à celui qu'ils pratiquaient ailleurs. D'autres, ne seraient peut-être jamais venu à Carcassonne comme Ray Charles. Pour l'avoir connu, je peux dire que M. Barrière était un homme droit, humain, franc, fidèle et compétent... Il est décédé le 29 mai 2008 à Biarritz

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  • Ladislas Levavasseur, ce Carcassonnais chirurgien-major de l'empereur Napoléon 1er

    Un chirurgien, ayant perdu l'usage de la vue et presque paralysé, dicte quatre ans avant sa mort à son neveu, le récit de ses aventures au sein de la Grande Armée de Napoléon. Cet éminent médecin qui côtoiera sur les champs de bataille, Larrey et Broussais, s'appelle Ladislas Levavasseur. C'est le grand-père maternel du compositeur Paul Lacombe, dont nous avons longuement parlé sur ce blog. Au milieu du fracas de la guerre, ce chirurgien l'empereur fera major sur une simple décision orale: "Berthier, notez!" Il soigna la fièvre jaune à Saint-Domingue, amputa les membres inférieurs des soldats et finalement, on ne sait par quel miracle, revint sain et sauf de cette boucherie. Franc-maçon comme l'usage en était auprès des maréchaux de l'empire, il tutoyait Massena. Il rencontrait à maintes reprises Napoléon et Roustan, son mamelouk. Républicain convaincu, Ladislas levavasseur échappa de peu à la mort au moment de la Restauration. Il fut même banni pour un temps de l'exercice de la médecine. C'est à Carcassonne qu'il trouva refuge où il se maria avec Lucie Marisy, une jeune fille de Trausse-Minervois. Après la mort de Louis XVIII, il reprit du service à l'Hôtel Dieu de Carcassonne et mourut en 1864.

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    Maison de Ladislas Levavasseur, square Gambetta

    © Chroniques de Carcassonne

    Avec l'aimable autorisation de M. Digonnet, j'ai décidé de réaliser la publication de ce manuscrit totalement inédit. Il apporte des éléments surprenants à l'histoire des batailles de l'Empire, sans concessions car non romancés. À la lecture de ce livre, vous serez au plus près de ces hommes dont le but était de porter les valeurs de la Révolution à l'extérieur de la France. Car en dehors des conquêtes des territoires, ne s'agissait-il pas de cela?

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    Vous trouverez ce livre à Carcassonne

    Librairie Breithaupt

    Maison de la presse

    Vous pouvez le commander par correspondance

    17€ + 3,50€ (frais de port)

    Martial Andrieu

    5, rue de la Brégère

    87100 Limoges

    andrieu-martial@wanadoo.fr

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