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Cinéma - Page 15

  • Le Ciné-club carcassonnais

    Le Ciné-club carcassonnais est fondé en 1948 par une poignée d'amoureux du 7e art parmi lesquels, l'avocat Clément Cartier. L'esprit qui animait ces passionnés était de projeter des films ignorés, les tendances modernes du cinéma, la revue des classiques de l'écran...

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    L'adhésion à l'association en 1963 se fait par l'achat d'un carte annuelle (27 francs pour 18 séances) dont le coût de revient est à 1,50 francs par film, ou semestrielle (20 francs). Il existe également une carte scolaire semestrielle de 9 francs pour l'accès du Ciné-club au jeunes. On peut se les procurer dans les librairies Breithaup, Gally, Lauer ou Rouquette.

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    Les séances ont lieu tous les quinze jours, les vendredis à partir de 21 heures, au cinéma le Boléro sur le boulevard Jean Jaurès. La soirée débute par la projection d'un court métrage. Puis, une présentation orale précède le film principal. A la fin de ce dernier, il y a une discussion sur l'oeuvre visionnée et dirigée par deux animateurs. Au cours de la séance, point entr'acte ou de films publicitaires.

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    Les programmes sont annoncés dans la presse locale. Pour l'année 1963, voici les films du 1er semestre:

    Comme un torrent (Vincente Minelli)

    A travers le monde (Ingmar Bergman)

    Elmer Gantry le charlatan (Richard Brooks)

    El Pisito (Marco Ferreri)

    Le pigeon (Mario Monicelli)

    Le grand couteau (Robert Aldrich)

    Le Ciné-club était affilié à la Fédération française des Ciné-clubs, agréée par le Ministère de la culture

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  • On a retrouvé le décor du Corniaud dans un restaurant de Carcassonne!

    Voilà un secret jusque-là précieusement gardé par le discret et talentueux restaurateur de l'Auberge des Lices, Jean-Pierre Blasco. Tout le monde sait désormais avec quel goût, le propriétaire des lieux a décoré son établissement qui fait honneur à l'esprit de notre cité médiévale. Mais... Tout le monde ignorait que le sas d'entrée, avait été conçu en réemploi des anciennes portes des cabines téléphoniques de l'Hôtel de la Cité. Rénovées par Babeth Pech, c'est cette dernière qui l'apprit à Jean-Pierre Blasco qui en fit l'acquisition. L'anecdote ne s'arrête cependant pas là, car c'est également dans cette cabine que Louis de Funès (Léopold Saroyan) parle au téléphone avec Bourvil (Maréchal) dans la célèbre scène du film Le Corniaud de G. Oury. Ce succès du Box-office fut tourné en novembre 1964 dans la cité.

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    Le sas d'entrée de l'Auberge des Lices

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    Louis de Funès sort de la cabine téléphonique dans Le corniaud

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    Bourvil, à l'Hôtel de la Cité: "Allo! Sa sa Saroyan?"

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    Merci à Jean-Pierre Blasco de m'avoir révélé son secret...

     

    Auberge des Lices

    3, rue Raymond-Roger Trencavel

    11000 Cité de Carcassonne

    04 68 72 34 07

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

  • La maison natale d'André Cayatte, cinéaste

    André Cayatte (1909-1989), réalisateur de nombreux films cinématographiques, est né à Carcassonne le 3 février 1909. Après de sérieuses études, il devient avocat au barreau de Toulouse puis de Paris, avant de se lancer dans le journalisme et finalement, le cinéma. Cayatte est un farouche opposant de la peine de mort depuis que son cousin, aumônier à la prison de Carcassonne, pour n'avoir pas supporté d'être contraint d'assister à une exécution capitale, s'était suicidé.

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    Je ne citerai pas ici les films d'André Cayatte car d'autres sites le font mieux que moi. Simplement, retenons parmi eux Mourir d'aimer (1971) avec Annie Girardot.

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    Ce film est fortement inspiré d'un fait réél. Celui de Gabrielle Russier (1937-1969) qui s'était suicidée pendant son jugement suite à sa liaison avec un jeune élève.

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    Les parents d'André Cayatte étaient épiciers dans la rue de Denisse

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    C'est dans cette maison qui fait angle avec les rues Denisse et Pinel qu'est né André Cayatte. Vous y passez souvent devant sans savoir; demain, ne sera plus comme hier. Où se trouve la plaque sur la façade qui devrait indiquer le nom de ce célèbre carcassonnais? Où se trouve l'école qui porte son nom? Il fallait pourtant être militant pour oser s'opposer dans les années 50 et 60 à loi sur la peine de mort. Rien, la ville n'a rien retenu de lui. Un festival André Cayatte, contre l'injustice et pour le droit à la présomption d'innocence, cela aurait de la gueule dans cette ville plus prompte à juger qu'à défendre !!!

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