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  • De l'Asile des Petites sœurs des pauvres à la Roseraie, avenue du général Leclerc

    À l’origine de la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres, la bienheureuse Sainte-Marie de la Croix alias Jeanne Jugan (1792-1879) qui dès 1839 à Saint-Servan (Bretagne) apporte secours et assistance aux personnes âgées dans le besoin. Le remarquable dévouement de la religieuse à sa tâche donne l’envie à d’autres de la rejoindre. Dix ans plus tard, le nom de Petites sœurs des pauvres finit par être adopté par la congrégation, reconnue comme telle par le pape Pie IX le 9 juillet 1954. Tout serait allé pour le mieux, s’il n’y avait eu l’abbé Le Pailleur et son orgueil pour démettre Jeanne de ses fonctions de mère supérieure et placer à sa place, Marie Jamet. Pendant plusieurs décennies, ce curé déforma la vérité sur l’histoire de la fondation de cette congrégation en prétendant que Jeanne n’en avait pas été à l’origine. L’usurpateur ne sera destitué par Rome qu’en 1890 et rappelé au Saint-Siège. 

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    Jeanne Jugan par Nadar

    Les sœurs, aidées financièrement par les frères capucins, s’installent en 1879 dans une petite maison située au pied de la colline de la Gravette et en bordure de la route de Narbonne. L’habitation est enserrée dans un très joli jardin donnant sur un vaste vignoble sur lequel on projète d’établir le futur asile. Les petites sœurs des pauvres au nombre de six hébergent quatre à cinq malheureux vieillards dépourvus de ressources. Le 1er avril 1881, l’évêque du diocèse de Carcassonne nomme l’abbé Pierre Edmond Tiquet (1839-1904) comme aumônier de l’asile. Après son décès, il sera successivement remplacé par l’abbé Chrestia et l’abbé Brunet à partir de 1906.

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    Les petites sœurs des pauvres de Carcassonne

    Le 21 novembre 1883, Mgr Felix-Arsène Billard pose la première pierre et procède à la bénédiction du futur asile des Petites sœurs des pauvres, le long de la route de Narbonne. Les plans sont dressés par Charles-Emile Saulnier, architecte diocésain. Dès lors, la réputation et la popularité des sœurs ne cessent de croître parmi la population. En pleine tourmente anti-cléricale, les républicains tentent de s’organiser pour déprécier l’action sociale de ces religieuses qui servent la soupe à la « classe dirigée ». À l’acte de charité, jugé comme avilissant, la république oppose les valeurs de solidarité issues de la Révolution française. Ce n’est donc pas un hasard si, au même moment, le conseil départemental affiche sa satisfaction de voir se réaliser l’asile de Bouttes-Gach grâce aux derniers de la citoyenne Casanove, épouse Marcou.

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    L'entrée de l'asile avant sa transformation en 1977

    Le bâtiment de l’asile des Petites sœurs des pauvres a la forme d’un U. Les vieillards occupent l’aile droite, les femmes l’aile gauche. Au réfectoire des hommes, une immense salle éclairée de tous côtés par de hautes et larges fenêtres ; au premier étage, de grands dortoirs avec une double rangée de lits. Chaque semaine les Petites sœurs, aidées par les femmes âgées les plus valides, lavent à grande eau le parquet et tous les samedis, la lingère dépose à chaque pensionnaire les effets de rechange .En 1895, l’asile en compte cent-dix dont beaucoup participent aux travaux de jardinage et de raccommodage. De l’infirmerie dans laquelle viennent doucement laisser leur dernier souffle, on accède à la tribune de la chapelle bénie le 19 mars 1891 par Monseigneur l’évêque. 

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    La Chapelle 

    Les sœurs font vivre leur établissement grâce à la charité des Carcassonnais. Tôt le matin, un attelage archaïque conduit par un vieillard se rend en ville. Il s’arrête à la porte d’un café ou d’un restaurant ; deux religieuses en descendent et l’on voit leurs robes noires et leurs blanches coiffes disparaître à l’intérieur du commerce. Elles ne ressortiront qu’avec des caisses, des paniers ou des bidons ; ils seront acheminés vers l’asile au bénéfice des vieillards.  Les Petites sœurs des pauvres quittèrent Carcassonne en 1973 faute de n’avoir pas pu réaliser les travaux de modernisation nécessaires à l’asile. L’œuvre se poursuivit néanmoins en France et dans le monde.

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    En début d'année 1977, la municipalité Gayraud décida de transformer l'ancien Asile des Petites soeurs des pauvres, en 53 logements-foyer pour personnes âgées. Le bâtiment fut acquis par le Conseil général de l'Aude puis vendu à la ville pour le franc symbolique pour l’Office H.L.M. Le montage financier s'établit comme suit :

    Caisse des prêts aux organismes HLM : 2.818.00 frs

    E.P.R : subvention de 170.000 frs

    O.R.G.A.N.I.C : 141.000 frs

    B.A.S : 500.000 frs

    H.L.M Aude : autofinancement 150.000 francs

    Ville de Carcassonne : 500.000 francs

    La restructuration des bâtiments et leur transformation avec la fermeture de l’entrée fut confiée à l'architecte Mlle Cailhau. La Roseraie disposait ainsi d'une superfine totale de 2905 m2 dont 1575 étaient réservés aux logements. À l'intérieur, les aménagements collectifs comprennaient une salle à manger de 72 places située dans l'ancienne chapelle, 4 salons, une salle de jeux (46 m2), une cuisine collective (63 m2), une salle polyvalente pour 99 personnes (232 m2) et un jardin de 12 000 m2. 

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    Ce sont au total 55 logements qui furent construits pour des personnes âgées non dépendantes. Il s'agissait de studios avec cuisine et chambre à l'exception de neuf type F1 et d'un type F2. Chaque pensionnaire bénéficiait d'une buanderie équipée de machines individuelles et d'un service de restauration, qu'il pouvait prendre en salle ou dans son appartement. Les loyers allaient de 480 à 890 francs (allocation logement comprise). Selon le maire, tout a été fait pour que l'on puisse se loger et se nourrir même avec le minimum vieillesse de 916,66 francs. En 2015, il est de 800 euros. Le jour de l'inauguration 60% des  logements avaient déjà été pourvus ; un succès qui ira croissant dans les mois suivants. Au dessus du portail, le dessin en faïence est l'oeuvre du peintre Jean Camberoque (1917-2001).

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    Au moins de décembre 2010, la Communauté d'Agglomération du Carcassonnais présidée alors par Alain Tarlier, fit l'acquisition des bâtiments de la Roseraie au bailleur social Habitat Audois, représenté par Robert Alric qui avait obtenu les bâtiments pour l'euro symbolique de la ville de Carcassonne. La valeur vénale estimée par France domaine, s'élevait à 2,29 millions d'euros. Le président indiqua son souhait d'y installer les bureaux de l'Agglo ; le déménagement coûterait 8 millions. Finalement après cet achat la Communauté d'Agglomération abandonna son projet. Elle s'installa dans les locaux de l'ancien EDF, au square Gambetta. La Roseraie resta sa propriété mais à l'abandon. Depuis ce temps, l'administration territoriale chercha un nouvel acquéreur pour ce bien ; c’est la société immobilière Nexity emporta la Roseraie pour 1,1 millions d'euros afin d'y réaliser une résidence privée pour séniors. Le projet est en cours…

    https://petitessoeursdespauvres.org

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2021

  • La Roseraie : Histoire d'un gâchis social et financier

    La congrégation religieuse des Petites soeurs des pauvres fut fondée en 1839 par Jeanne Jugan (1792-1879) à Saint-Servan sur mer (Ille et Villaine). Elle participe à l'acceuil et aux soins des personnes agées isolées et dans le besoin sans distinction de nationalité ou de croyance.

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    Les religieuses s'installent à Carcassonne le 21 novembre 1879 dans une maison inhabitée de l'avenue du Pont neuf (Arthur Mullot), où elle fondent l'asile des Petites soeurs de pauvres. (Source: Henri Alaux)

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    Un peu à l'étroit, la congrégation fait construire en 1883 un nouvel établissement en bordure de la route de Narbonne (flèche rouge).

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    Cet ouvrage est l'oeuvre de l'architecte Charles Emile Saulnier (1828-1900). Il se présentait à cette époque sous la forme d'un U ; une chapelle à l'arrière du bâtiment principal et de chaque côté l'aile des hommes et celle des femmes.

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    La chapelle des Petites soeurs des pauvres au début du XXe siècle

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    © J. Blanco

    L'entrée à droite avant qu'elle ne soit entièrement refaite.

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    Les soeurs vont ensuite faire construire un bâtiment reliant les deux ailes, dont la façade et l'entrée donneront sur la route de Narbonne. Elles resteront à Carcassonne jusqu'en 1973, année où l'ensemble immobilier sera vendu à la ville.

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    En début d'année 1977, la municipalité Gayraud décide la transformation de l'ancien Asile des Petites soeurs des pauvres, en 53 logements-foyer pour personnes âgées. Le bâtiment est acquis par le Conseil général de l'Aude qui le vend à la ville pour le franc symbolique. Celle-ci le rétrocède à l'Office H.L.M. Le montage financier s'établit comme suit :

    Caisse des prêts aux organismes HLM : 2.818.00 frs

    E.P.R : subvention de 170.000 frs

    O.R.G.A.N.I.C : 141.000 frs

    B.A.S : 500.000 frs

    H.L.M Aude : autofinancement 150.000 frs

    Ville de Carcassonne : 500.000 frs

    La restructuration des bâtiments et leur transformation est confiée à l'architecte Mlle Cailhau. La gestion est placée sous la responsabilité de Mlle Brieu, sous l'égide du Bureau d'aide sociale de la ville.

    La Roseraie dispose d'une superfine totale de 2905 m2 dont 1575 sont réservés aux logements. À l'intérieur, les aménagements collectifs comprennent une salle à manger de 72 places située dans l'ancienne chapelle, 4 salons, une salle de jeux (46 m2), une cuisine collective (63 m2), une salle polyvalente pour 99 personnes (232 m2) et un jardin de 12 000 m2. 

    Ce sont au total 55 logements qui sont construits pour des personnes âgées non dépendantes. Il s'agit de studios avec cuisine et chambre à l'exception de neuf type F1 et d'un type F2. Chaque pensionnaire bénéficie d'une buanderie équipée de machines individuelles et d'un service de restauration, qu'il peut prendre en salle ou dans son appartement. Les loyers vont de 480 à 890 francs (allocation logement comprise). Selon le maire, tout a été fait pour que l'on puisse se loger et se nourrir même avec le minimum vieillesse de 916,66 francs. En 2015, il est de 800 euros. Le jour de l'inauguration 60% des  logements avaient déjà été pourvus ; un succès qui ira croissant dans les mois suivants.

    Au dessus du portail, le dessin en faïence est l'oeuvre du peintre Jean Camberoque (1917-2001).

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    La chapelle est visible depuis la rue Alexandre Guiraud et servirait, parait-il, de gymnase. Elle a été désacralisée, mais l'abbé Jean Cazaux à son grand regret ne sait pas ce que sont devenus les objets du culte. Ciboires, calices, maître autel, chemin de croix, confessionnal, statues, etc... ont disparu à jamais.

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    Le maître autel dans le choeur de la chapelle, autrefois...

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    © Jean-Luc Bibal / La Dépêche

    Au moins de décembre 2010, la Communauté d'Agglomération du Carcassonnais présidée alors par Alain Tarlier, fait l'acquisition des bâtiments de la Roseraie au bailleur social Habitat Audois, représenté par Robert Alric. Habitat Audois avait obtenu les bâtiments pour l'euro symbolique de la ville de Carcassonne. La valeur vénale estimée par France domaine, s'élève à 2,29 millions d'euros. Le président indique son souhait d'y installer les bureaux de l'Agglo ; le déménagement coûterait 8 millions.

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    Finalement après cet achat onéreux pour les finances publiques, la Communauté d'Agglomération abandonnera son projet. Elle s'installera dans les locaux de l'ancien EDF, dans lequel elle avait promis de créer la médiathèque. La Roseraie restera sa propriété mais à l'abandon (voir photo ci-dessus). Depuis ce temps, l'administration territoriale cherche à se débarrasser de ce bien. On apprend cette semaine qu'elle vient de trouver un acquéreur. 

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    © Nathalie Amen-Vals / L'Indépendant

    C'est la société immobilière Nexity qui vient de réaliser une belle affaire. En effet, elle emporte la Roseraie pour 1,1 millions d'euros afin d'y réaliser une résidence privée pour séniors. La Communauté d'agglomération viendrait de perdre en sept ans 1,19 millions d'euros : 2,29 M acquis en 2010 - 1,10 M vendu en 2017. Elle s'enorgueillit quand même d'avoir réussi à se dessaisir de ces bâtiments, en ayant réussi à récupérer 1 millions d'euros pour ses finances. La belle affaire ! Sans compter que si elle en avait pris soin depuis ce temps, le prix aurait peut-être pu être négocié à la hausse. 

    Sur le plan purement social, nous sommes passés d'un asile et une maison de retraite publique pour personnes âgées désargentées en 1977, à une résidence privée pour séniors fortunés. Quand on sait le coût actuel des maisons de retraites, on se demande dans quel établissement iront les "vieux" qui n'ont pas le sou. Pire encore, ce sont les contribuables qui viennent de perdre 1,1 millions d'euros en faveur d'une société immobilière privée. 

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2017

  • Quel avenir pour la Roseraie, avenue général Leclerc ?

    Que diable compte faire la Communauté d'Agglomération du Carcassonnais de cette ancienne maison de retraite ?

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    L'entrée de la Roseraie en 2014

    C'est la question que tout citoyen avisé devrait poser aux élus à la vue de l'état dans lequel elle se trouve actuellement. N'y a t-il pas moyen de la vendre à un bailleur social ou à une groupe hôtelier ? On cherchait dernièrement un local peu cher pour installer la nouvelle médiathèque, peut-être pouvait-on envisager de l'installer à cet endroit ; le bâtiment appartient déjà à l'Agglo. Au lieu de cela, on a acheté un terrain pollué et en zone inondable rue Pierre Germain (ancien EDF) ; le coût des travaux a incité les nouveaux élus a abandonner le projet de M. Tarlier. On croit savoir que l'Agglo va prendre possession de l'immeuble de la Mutuelle de l'Aude, route de Toulouse, pour y mettre la médiathèque. Ceci à 2 km du centre-ville que l'on dit vouloir dynamiser, alors que dans le même temps on supprime la lecture "Grain d'aile" sous les halles de la rue de Verdun. Est-il utile d'aborder le sujet épineux et polémique de la facture de ce mouvement de Monopoly ?

    L'asile

    Le bâtiment situé sur l'avenue du général Leclerc était autrefois l'asile des Petites soeurs des pauvres, construit par cette congrégation en 1883. À ce sujet, je vous invite à lire ci-dessous l'article que j'avais rédigé en septembre 2014 :

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    La maison de retraite

    En début d'année 1977, la municipalité Gayraud décide la transformation de l'ancien asile des Petites soeurs des pauvres en 53 logements-foyer pour personnes âgées. Le bâtiment est acquis par le Conseil général de l'Aude qui le vend à la ville pour le franc symbolique. Celle-ci le rétrocède à l'Office H.L.M. Le montage financier s'établit comme suit :

    Caisse des prêts aux organismes HLM : 2.818.00 frs

    E.P.R : subvention de 170.000 frs

    O.R.G.A.N.I.C : 141.000 frs

    B.A.S : 500.000 frs

    H.L.M Aude : autofinancement 150.000 frs

    Ville de Carcassonne : 500.000 frs

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    La restructuration des bâtiments et leur transformation est confiée à l'architecte Mlle Cailhau. La gestion est placée sous la responsabilité de Mlle Brieu, sous l'égide du Bureau d'aide sociale de la ville.

    La Roseraie dispose d'une superfine totale de 2905 m2 dont 1575 sont réservés aux logements. À l'intérieur, les aménagements collectifs comprennent une salle à manger de 72 places située dans l'ancienne chapelle, 4 salons, une salle de jeux (46 m2), une cuisine collective (63 m2), une salle polyvalente pour 99 personnes (232 m2) et un jardin de 12 000 m2. 

    Ce sont au total 55 logements qui sont construits pour des personnes âgées non dépendantes. Il s'agit de studios avec cuisine et chambre à l'exception de neuf type F1 et d'un type F2. Chaque pensionnaire bénéficie d'une buanderie équipée de machines individuelles et d'un service de restauration, qu'il peut prendre en salle ou dans son appartement. Les loyers vont de 480 à 890 francs (allocation logement comprise). Selon le maire, tout a été fait pour que l'on puisse se loger et se nourrir même avec le minimum vieillesse de 916,66 francs. En 2015, il est de 800 euros. Le jour de l'inauguration 60% des  logements avaient déjà été pourvus ; un succès qui ira croissant dans les mois suivants.

    Source

    La dépêche / 7 janvier 1978

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