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  • Le festival de la Cité a bientôt 60 ans (Acte VII)

    Le Festival de la Cité en cette année 1988 s'est trouvé un nouveau directeur, en la personne de Georges-François Hirsch, que Jacques Albarel (adjoint à la culture) est allé débaucher à Paris. Cet homme de spectacle administre à cette époque le Théâtre des Champs-Élysées, après un passage à la direction de l'Opéra de Paris. Ce n'est donc pas un perdreau de l'année, mais un homme de très grande qualité possédant un carnet d'adresse et un réseau dans le monde culturel français. Jean Deschamps avait installé Carcassonne dans l'univers du théâtre en concurrence avec Avignon ; Hirsch a pour idée de faire de la Cité une scène lyrique internationale comme Aix-en-Provence. Il se donne pour cela plusieurs années, car on ne fidélise pas un public sans la patience et le soutien financier de la ville. La saison estivale 1988 a été programmée par Jacques Miquel ; le nouveau directeur ne mettra sa pâte que dans celle de l'année suivante.

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    Georges-François Hirsch

     

    1988

     “Hamlet” 

    de William Shakespeare,

     adaptation de Guy Vassal, mise en scène de Jean-Claude Sachot, assistant: Marc Baylet, interprété par le Théâtre Populaire des Cévennes, Compagnie Guy Vassal. Décors et costumes de Jean-Denis Vivien, musique de Christophe Martel avec le concours de Luc de la Ville, pantomime réglée par Pascal Elso, combats réglés par Roger Cornilhac, lumières de Christian Pinaud, régie générale: Vincent Van Tilbeurgh. Avec Philippe Herisson (Horatio), Benoist Brione (Claudius), Bruno Allain (Hamlet), François Gamard (Le Père d’Hamlet), Marie-Claude Mestral (La Reine), Pierre Dourlens (Laerte), Gaston Vacchia (Polonius), Béatrice Delavaux (Ophélie), Guy Vassal (Voltimand), Marc Baylet (Rosencrantz), Stéphane Russel (Guildenstern), Jacques Zabor (Premier Comédien), Bruno Karl Boës (La Reine des Comédiens), Bruno Darl Boës (Fortinbras), Thierry Lherault (Le Sergent), François Gamard (Le Fossoyeur), Mathieu Vassal (L’Apprenti), Guy Vassal (Le Prêtre), Thierry Lherault (Bernardo), Marc Baylet (Francisco), Bruno Karl Boës (Marcellus), Jacques Zabor (Osric), Jacques Bonnin (L’Amabassadeur Anglais). Grand Théâtre.

     

     “Le Roman Comique”

      de Guy Vassal, d’après Scarron.Mise en scène de François Gamard, assistante: Colette Kraffe; interprété par le Théâtre Populaire des Cévennes, Compagnie Guy Vassal. Décors et costumes de Jean-Denis Vivien, musique et illustration sonore de Christophe Martel, Combats réglés par Roger Cornilhac, Conseiller pour la Comedia dell’arte: Nicolas Serreau, lumières: Christian Pinauc, régie générale: Vincent Van Tilbeurgh. Avec Béatrice Delavaux (Etoile), Philippe Herisson (Destin), Jenny Bellay (Mme Rose), Léa Gabriele (Angélique), Marc Baylet (Bastien), Marc Zabor (M. Paul), Pierre Dourlens (La Rappinière), Atmain Khélif (Le Maçon), Bruno Allain (Léandre), Gaston Vacchia (La Rancune), Jean-Claude Sachot (Ragotin), Benoist Brione (Valleran), François Gamard (Saldagne), Colette Kraffe (Mme Saldagne), Bruno Karl Boës (Le Zanni), Thierry Lherault, Marc Baylet, Colette Kraffe, Mathieu Vassal, Atmain Khelif (Marquis et Serviteurs). Grand Théâtre.

     

     “Charles Aznavour”.

    Grand Théâtre

     

     “Requiem, op.48”

      de Gabriel Fauré

      par l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, le Choeur Régional Midi-Pyrénées, les Choeurs de Carcassonne, les Choeurs du Lauragais. Direction: José Aquino. Première partie: 1°. Henri Purcell: Marche et canzona pour les funérailles de la Reine Mary; 2°. Fanfares liturgiques, de H. Tomasi; 3°. Suite pour deux cors et orchestre en Fa majeur, de Télémann. Grand Théâtre.

     

    “Magnificat”

    de Jean-Sébastien Bach. Ensemble Mosaïques, directeur: Christophe Coin, Choeurs Philippe Herreweghe, direction: Franz Brüggen. Au programme:  J.S. Bach: “Deutsches Magnificat BWV 10”; “Ouverture n° 3 en Ré majeur BWV 1068”; “Magnificat en Ré majeur BWV 243”. Basilique Saint-Nazaire.

     

    “Carmina Burana”

     de Carl Orff, chorégraphie de John Buttler; “Le Boléro”, de Maurice Ravel, chorégraphie de Maurice Béjart. Avec Eric Vu An, danseur de l’Opéra de Paris. Les Solistes et les Artistes du Ballet du Rhin. Directeur: Jean Sarelli. Grand Théâtre. 

     

    “Johnny Hallyday”

      Stade Albert Domec.

     

     “Patrick Dupond”

      danseur Étoile de l’Opéra de Paris, et le Ballet Français de Nancy. Au programme: “Faits et Gestes”, création d’Ulysses Dove,musique de Robert Ruggieri, chorégraphie d’Ulysses Dove, costumes de Jorge Gallardo; “Démago-Mégalo”, chorégraphie de Patrick Dupond, musique: Final de la 7ème Symphonie de Beethoven; “Symphonie en D”, musique de Joseph Haydn, chorégraphie de Jiri Kilyan, scénographie de Tom Schenk; “Don Quichotte pas de deux”, musique de Léon Minkus, chorégraphie d’après Marius Petipa; “Tchaikovsky pas de deux”, musique de Piotr Ilyich Tchaïkovsky, chorégraphie de George Balanchine. Grand Théâtre.

     

     “Michel Jonasz”.

    Grand Théâtre.

     

     “Roméo et Juliette”

      d’Hector Berlioz, version Oratorio. Symphonie Dramatique opus avec Solistes, Orchestre National du Capitole de Toulouse, Choeur Régional de Midi-Pyrénées, Choeurs de Carcassonne, Choeurs du Lauragais, Choeurs de l’Armagnac, sous la direction de José Aquino. Direction: Michel Plasson.Solistes: Hanna Schaer, Alain Vanzo, Jules Bastin.

     

    “Tango Mémoire de Buenos Aires”

      chorégraphie de la Compañia del Sol, costumes de Graciela Galan, mise en scène de Laura Yusem, coordination musicale : Juan Cedron, Miguel Praino. Avec 19 artistes musiciens et danseurs dont le Cuarteto Cedron. Avec Antonio Agri, Juan-Jose Mosalini, Gustavo Peytelman. Grand Théâtre

     

     “Miles Davis”. 

     Grand Théâtre.

     

    1989

    Dans cette saison 1989, l'opéra ouvre le Festival avec le chef d'oeuvre de Camille Saint-Saens qui fait son retour à la Cité après cent ans d'absence. A partir de cette date, à quelques exceptions près, un opéra lancera la programmation estivale. Nous le devons donc à G-F Hirsch. Notons le retour des petites scènes dans toute la ville (Tours Narbonnaises, Cour du Midi, place Carnot et Egenfelden, Cour du Musée...) avec des spectacles itinérants. Les spectacles de variétés n'apparaissent plus dans le programme pour revenir à l'essence même d'un festival, ayant une thématique motivée par des choix artistiques et créatifs. Le directeur a en ligne de mire les subventions dont pourrait bénéficier le Festival de la part du Ministère de la culture, auprès duquel il bénéficie de nombreux et solides appuis. Cette année 1989 est marquée par le bicentenaire de la Révolution française, avec "La bastille volante" et un embrasement de la Cité pour une fois mis en musique. Autre fait marquant, la création d'une Académie de danse durant le Festival animée par le danseur étoile Patrick Dupond.

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    © Alain Machelidon

     

    “Samson et Dalila” 

    Opéra en 3 actes et 4 tableaux, poème de Ferdinand Lemaire, musique de Camille Saint-Saëns, direction musicale Michel Plasson, mise en scène de René Terrasson, chorégraphie de Joseph Russillo, décors et costumes d’Isabel Echarri et Diego Etcheverry, coproduction Festival de Carcassonne-Opéra du Rhin-Théâtre du Capitole. Avec Carlo Cossutta, ténor (Samson), Chantal Dubarry, mezzo contr’alto (Dalila), Alain Fondary, baryton (Le Grand Prêtre de Dagon), Vincent Le Texier, basse (Abimelech, Satrape de Gaza), Jean-Jacques Cubaynes, basse (Un vieillard Hébreu), Guy Gabelle, ténor (Un messager Philistin), Roger Trentin, ténor (Premier Philistin), Gérard Desroches, basse (Deuxième Philistin). Orchestre National du Capitole de Toulouse, Centre Chorégraphique National de Toulouse, Ballet Théâtre Joseph Russillo. Choeurs du Capitole, Choeurs de Carcassonne. Chefs de Choeurs: Marcel Seminara et Jacques Miquel (Grand Théâtre).

    Festival, Hirsch

    Les choeurs de Carcassonne avec à l'extrême droite, Jacques Miquel et G-F Hirsch. A l'extrême gauche, on reconnaît Jean-Louis Bès, actuellement adjoint à la culture de Gérard Larrat.

      

    "Mozart au chocolat"

     mise en scène Jacques Livchine et Hervée de Lafond, Scénographe-décorateur: Claude Acquart, direction technique: Didier Mandin. Distribution de l’ensemble des pièces du Théâtre de l’Unité: Mélanie Jackson, Pierre Benusiglio, Francis Vidal, Isabelle Caubere, Erik Thomas, Jacques Auffray, Luc Moreau, Gil Galliot, Jean-Philippe Hemery, SylvainDana Rappoport, Laurent Searle, Antoine Rosset, Bruno Travers (Jardin du Musée).

      

    “Les Grooms”

      par le Théâtre de l’Unité 

     (Tours Narbonnaises).

      

    “Cabinet de Curiosités”

     par le Théâtre de l’Unité 

     (Tours Narbonnaises).

      

    “Le Réveil du Peuple”

      création, de Guy Vassal, mise en scène de Roger Cornillac, interprété par le T.P.C.Compagnie Guy Vassal, décors et costumes de Jean-Denis Vivien, musique de Jean-Louis Mechali. Avec Marc Bassler (Etienne), Bruno Allain (Jean), Benoist Brione (Paul), Jean-Claude Sachot (Barthélémy), Béatrice Delavaux (Catherine), Marie Henriau (Clémence), Joëlle Marelli (Emeline), Jean Turpin (Sigismond), Roger Cornillac (Gabriel), Jean-François Prevand (Lejeune), François Gamard (Favarel), Guy Vassal, Jacques Brun, Marc Baylet, Mathilda Petelot, Denise Boulet, Stéphane Facco (Grand Théâtre).

      

    “La 2CV Théâtre”

      par le Théâtre de l’Unité

      (Place du Pilori).

     

    “La Femme Chapiteau”

      par le Théâtre de l’Unité 

     (Douves Château Comtal).

      

    “La Guillotine”

     (Place du Pilori).

     

    “Frédéric et Voltaire” ou “Une Dispute de Rois”

     création, d’après l’oeuvre de Bernard Da Costa, mise en scène de Michel Boy, costumes Pierre Betoulle, musique Frédéric de Prusse. Avec Michel Boy (Frédéric de Prusse), Marc Chikly (Voltaire).  Tour Narbonnaise.

     

    “Allons Enfants”

     création, nouvel embrasement de la Cité, spectacle pyrotechnique par la Société Ephémère et le Théâtre de l’Unité. Avec Jacky Poltri, cascadeur, et la montgolfière 

    (Barbacane Château Comtal).

     

    “Jacky Poltri”

      (Itinérant Gare SNCF à la Mairie).

     

    “Le Mariage” 

     (Mairie et parcours dans la Ville).

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    © Alain Machelidon

     

     “La Bastille Volante”

     création, en 16 tableaux, par le Théâtre de l’Unité, mise en scène de Jacques Livchine et  Hervée De Lafond (Grand Théâtre).

     

    “Canta Brasil”

     avec Joao Bosco, Caetano Veloso, Joao Gilberto

      (Grand Théâtre).

     

    “Patrick Dupond”

      Ballet Français de Nancy, chorégraphie: Ulysses Dove, musique: Ruggiéri, costumes: Jorge Gallardo. Avec Patrick Dupond, Alexandra Wells, Nancy Raffa, Isabelle Bourgeais, Françoise Baffioni, Gilles Stellardo, Thomas Klein, Jean-Philippe Alonso, Fabrice Lemire, Anthony Basile. Au programme: 1. “Vespers”, chorégraphie Ulysses Dove, musique “Quorum”, de Mikel Rousse, scénographie: Ulysses Dove, costumes: Ulysses Dove. Avec Thomas Klein, Anthony Basile, Jean-Philippe Alonso, Thierry Coutant, Gilles Stellardo. 2. “Bad Blood”, chorégraphie: Ulysses Dove, musique: Laurie Anderson, scénographie et costumes: Jorge Gallardo. Avec Thomas Klein, Alexandra Wells, Isabelle Horovitz, Valentina Spadoni, Lionel Tardieu, Jean-Philippe Alonso, Thierry Coutant. 3. “White Silence”, création, chorégraphie: Ulysses Dove, musique “The Art of Noise”, décors et costumes: Jorge Gallardo. Avec Patrick Dupond et toute la Compagnie (Grand Théâtre).

     

    “Académie de Danse”

     direction artistique Patrick Dupond, danseur Étoile de l’Opéra de Paris, directeur artistique du Ballet Français de Nancy.

     

    “L’Orchestre National de Jazz”

     direction musicale Antoine Hervé. 17 musiciens

      (Grand Théâtre).

     

    “Concert Philippe Lefebvre et Jean Boyer”

      avec Philippe Lefebvre, Organiste titulaire de Notre-Dame de Paris, directeur du Conservatoire de Lille; Jean Boyer, Organiste titulaire de Saint-Nicolas des Champs à Paris, Professeur au Conservatoire de Lille; les étudiants participant aux cours internationaux d’interprétation, d’improvisation et de facture d’orgue (Basilique Saint-Nazaire).

      

    “Académie d’Orgue”

     cours internationaux d’interprétation, d’improvisation et de facture d’orgue, direction Philippe Lefebvre, Jean Boyer, Jean-Loup Boisseau, Maître Facteur d’Orgue.

     

    Le départ de G-F Hirsch

    Quelques semaines après la fin du Festival 1989, Raymond Chésa prend la décision de ne pas renouveler le contrat qui liait la ville à M. Hirsch. Plusieurs explications sont à avancer...

    Une vision comptable d'abord : Samson et Dalila n'a pas attiré les foules ; seuls 600 spectateurs à chaque représentations (deux au total) se sont déplacés. Malgré un spectacle d'une très grande qualité qui fit les gros titres de la presse spécialisée nationale et internationale, avec des stars de l'art lyrique comme Alain Fondary ou Carlo Cassuta, la mairie n'a eu qu'une vision comptable de la culture.  Elle n'a pas souhaité voir qu'un tel festival se construit dans la durée, mais qu'il aurait donné une autre renommée à Carcassonne sur le plan culturel. Le maire a désavoué son adjoint à la culture Jacques Albarel et l'a renvoyé, lui et son ami Georges-François Hirsch. 

    Vox populi, vox dei, ensuite : Ce parisien n'a jamais été accepté, car tout ce qui parle pointu à Carcassonne est considéré comme suspect. Sûrement un héritage de Simon de Montfort. Dans le camp du maire, on utilisait comme argument son amitié personnelle avec le président François Mitterrand. Cela ne vole pas très haut à Carcassonne, mais cela hélas nous le savons... Les Carcassonnais on volontairement boudé le festival, prétextant que celui-ci avait été construit pour les étrangers et que par conséquent, ils en étaient exclus. Ils voulaient le retour de l'éclectisme et des variétés.

    Georges-François Hirsch fut nommé quelques semaines plus tard à la tête de l'Opéra Bastille. Carcassonne nomma pour le remplacer Paul Barrière, fondateur de la Coupe du monde de rugby à XIII, passionné de tauromachie et entrepreneur de spectacles de variétés.

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  • Jean-François de La Rocque de Roberval : Un explorateur Carcassonnais.

    Jean-François de La Rocque de Roberval

    (1500 - 1560)

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    est né à Carcassonne de sa mère Isabeau de Poitiers (tante de Diane de Poitiers) et de son père, Bernard de La Rocque, connétable de Carcassonne. 

    L'ami de François 1er

    Cet homme de guerre connu également sous le nom de "seigneur de Roberval" se lie d'amitié avec le futur roi de France, avec lequel il partage des parties de chasse et les combats lors de la campagne d'Italie. Il possède également plusieurs domaines et villages dans les Ardennes et le Languedoc.

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    Le colombier du château de Roberval

    (Oise)

    La colonisation du Canada

     Ce Carcassonnais est le premier colonisateur de l'Amérique du nord, avant l'arrivée des Anglais. Le 17 octobre 1540, le roi de France lui donne pour mission de construire "ville, forts, églises et temples", lors de la dernière expédition française en Nouvelle-France (Canada). Les deux premières expéditions avaient été menées par Jacques Cartier, placé désormais comme subordonné de La Rocque.  Le 16 avril 1542, il part du port de La Rochelle avec trois navires et cent colons et débarque dans la région du Québec. Il fera dresser une carte de la région et poussera l'aventure jusqu'à rechercher le passage du Nord-Ouest. Les glaces feront reculer l'expédition qui finira épuisée et décimée. La Rocque rentre en France en 1543 totalement ruiné.

    Et si Roberval avait réussi ?

    La tentative de colonisation menée par Roberval, avait été dictée par la volonté de François 1er de concurrencer son rival Charles Quint. Les espagnols n'avaient sûrement pas l'idée d'aller s'installer dans une région si peu hospitalière en raison de son climat, mais ils avaient reçu l'ordre depuis 1530 de couler tous les bateaux français.

    Selon l'historien Gilles Samson :

    "On a un document de 1543 dans lequel François 1er commissionne quelqu'un pour ravitailler les installations de Roberval, donc on voit que les intentions de la France sont de continuer la colonie."

    Bernard Allaire, note que la guerre avec l'Espagne prit fin l'année suivante et que s'il était resté un hiver de plus, Roberval aurait sûrement changé la destinée de ce territoire. Pour Nicolas Giroux l'histoire en eût été changée, car la ville se serait développée ailleurs et les Anglais ne seraient peut-être pas venus. Peut-être que les Français auraient pris Boston, New-York, que les Anglais n'auraient pas occupés.

    Le site archéologique

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    En 2005, le site archéologique Cartier-Roberval a été mis à jour au confluent de la rivière Cap-rouge et du Saint-Laurent. 

    http://www.capitale.gouv.qc.ca/realisations/parcs-espaces-verts/site-archeologique-cartier-roberval.html

    La ville de Roberval

    En bordure du Lac Saint-Jean, la ville de Roberval porte le nom de l'explorateur Carcassonnais en souvenir de son voyage au Saguenay.

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    La mairie de Roberval

    (Québec)

    Voilà de quoi sans doute tisser des liens entre notre ville et nos cousins de la Belle province. A moins que d'abord, il ne faille penser à donner chez nous un nom de rue à Jean-François de La Rocque de Roberval...

    Sources

    Dictionnaire biographique du Canada

    Bernard Allaire

    J-M Detrey

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  • C'est officiel ! Paul Lacombe au programme du Festival de Radio-France 2015

    Après beaucoup d'efforts depuis cinq ans pour faire reconnaître et réhabiliter la musique injustement oubliée du compositeur Carcassonnais Paul Lacombe - souvent contre vents et marées - je suis heureux et fier de vous annoncer la programmation de l'une de ses oeuvres au Festival de Radio-France en juillet prochain. J'avais connaissance de cette information depuis quelques mois, puisque j'avais été contacté par l'organisation afin de fournir la partition de l'oeuvre.

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    Le choix de la Sonate pour violoncelle et piano Op.100 n'est pas fortuit. J'avais fait interpréter cette pièce en 2012 par des amis instrumentistes de l'Orchestre régional du Limousin, dans le cadre du Festival de Carcassonne. A ce titre, je remercie l'équipe municipale de Monsieur Jean-Claude Pérez qui avait programmé ce concert. La captation vidéo postée par mes soins sur Youtube a fini de convaincre la programmatrice, d'inscrire cette pièce au Festival Radio-France 2015. J'associe également le travail et les contacts noués par Aude à la culture.

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    Paul Lacombe

    retrouve ainsi toute sa place aux côtés des compositeurs Languedociens :

    Déodat de Séverac, Émile Paladilhe, Jane Vieu et Bruno Mantovani.

    J'ai récemment rencontré Monsieur Alain Duault (Radio-Classique) à qui j'ai offert la biographie que j'ai écrite sur Paul Lacombe. Il ne manque plus désormais que l'enregistrement d'un Cd afin de donner à entendre au public toute la délicatesse d'une musique bêtement snobée à Carcassonne par les décideurs culturels, les directeurs de conservatoire, les professeurs et les musiciens. Il est vrai qu'il vaut mieux enfoncer des portes ouvertes ou sauter sur sa chaise comme un cabri en criant : Mozart, Mozart, Mozart... Quel manque de curiosité ! Je n'espère plus rien de Carcassonne, mais que y a-t-il vraiment encore à espérer d'une ville où la culture est enfermée dans des dogmes, des luttes politiques partisanes, des jalousies ?

    Rendez-vous

    Corum de Montpellier

    (Salle Pasteur)

    15 Juillet 2015

    à 18h

    (Entrée libre)

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    Une pensée amicale pour M. Georges Bruyère

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