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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 555

  • La route minervoise, la belle ombragée (3)

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    Selon les informations que j'ai pu recueillir, la cheminée que l'on voit sur cette photo des années 1930 dans la rue Prosper Montagné, serait celle de l'usine Lauze.

    "L'entreprise LAUZE exploitait aussi les eaux d'ALET, avec lesquelles ils fabriquaient la limonade du même nom. D'abord à la porte Cadene, ensuite à la source. Dans les années 30 le gendre RENE BERNAT à pris la suite, puis ce fut le fils charles, jusqu'à ce que les boissons américaines à la composition mystérieuse envahissent le marché français. CHARLES BERNAT fut maire d' ALET de mars 1983 à juin 1995." (J. Blanco/ Le cyclisme et ses champions/ Bull. SESA)

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    Cuve en cuivre dans laquelle était fabriquée la limonade Lauze (Photo: J. Blanco)

     Dans ce quartier de Carcassonne appelé Le Tivoli, se tenaient au début du XXe siècle un grand nombre de distilleries et de Brasseries (Cabanel, Auguste Vialade, Lauth...). Les cheminées ont été démolies à cause des pétitions des riverains qui ne supportaient plus les nuisances olfactives. Certaines de ces usines se sont déplacées sur l'allée d'Iéna (Cabanel, Vialade) et d'autres ont cessé leurs activités. La cheminée de l'usine de boissons gazeuses Lauze a dû être abattue juste après la guerre de 1940, car elle n'apparaît pas sur les cartes postales des années 1950. En 1904, son adresse était: 1, boulevard du Jardin des plantes. Au Tivoli. C'est précisément à cet endroit.

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    Lors de mes balades carcassonnaises, je me suis longtemps demandé ce que pouvait être cet espèce de bâtiment en plein milieu de la rue Prosper Montagné. Au début du siècle dernier, cette artère portait le nom d'André Chénier. Il s'agit d'un vestige industriel et selon toute vraisemblance, celui de l'usine Lauze dont la cheminée était accolée au bâtiment. Dans le local de Lauze, plus tard il y eut la Maison Rieux, négociant en vins. cette affaire de vins elle aussi a cessé sont activité. Juste à côté de lui se tenaient les transports Laurens. Voilà un des rares souvenir du passé industriel de la ville encore debout. Une mise en valeur serait nécessaire, avant qu'il ne soit la proie d'un investisseur immobilier et de ses bulldozers.

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    Qui ne se souvient pas des bouteilles de chez Lauze ? Nos grands parents s'en servaient pour y mettre les coulis de tomates. Aujourd'hui, elles sont vendues dans les vides greniers...

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  • La route minervoise, la belle ombragée (2)

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    Si vous prenez à la sortie de Carcassonne, la route minervoise en direction de Mazamet, regardez de l'autre côté du canal du midi. Au bord de celui-ci et au pied de la colline de Grazailles, se trouve depuis fort longtemps la Villa Odette. Elle est située juste en face de l'embranchement qui mène au lotissement de la Prade. Il s'agit d'une maison à la campagne, là où les carcassonnais allaient se rafraîchir les fins de semaine ou pour les vacances d'été. Un havre de paix jusqu'aux années 1950. On y retrouve le félibre et rédacteur de la Revue méridionale Achille Rouquet, qui avait une maison au milieu des vignes dans ce qu'il appelait Castelgrazailles.

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    Une photo tirée d'une plaque de verre de la Villa Odette au début du XXe siècle. D'après Alfred Raucoules, cette petite maison appartenait à deux soeurs de la famille Courtine qui vendait des sacs à mains en face Monoprix (24 rue de la gare)

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  • Cette maison est à préserver de la ruine!

    En nous promenant dernièrement à l'intérieur de la bastide St-Louis afin d'en voir l'évolution, nous avons remarqué à l'angle des rues Tranquille et Armagnac, une maison à encorbellement dont le crépis cache sûrement des colombages. Nous ne voudrions pas nous avancer, n'ayant pas étudié le sujet, mais il semblerait que ce soit l'une des très rares bâtisses d'époque médiévale dans la Bastide.

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    L'ensemble de l'immeuble paraît aujourd'hui totalement à l'abandon depuis la fermeture d'un ancien magasin funéraire. La photographie ci-dessus parle d'elle-même; la maison semble en péril. La structure en bois qui la soutient est dans un état de pourrissement visible depuis l'extérieur. Bien entendu, l'immeuble doit appartenir à un particulier qui n'a pas l'intention ou les moyens d'engager les travaux de restauration. Il existe tout de même plusieurs subventions (ANAH, OPAH...etc) qui pourraient sauver cette ruine. La municipalité pourrait également prendre un arrêté de péril imminent et obliger le propriétaire à engager des travaux. Plusieurs solutions existent, alors de grâce... il en est encore temps ! 

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    La façade donnant dans la rue Tranquille

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