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Commerces d'autrefois - Page 24

  • L'usine de chaussures Raoul Pidoux

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    Raoul Pidoux crée en 1954 une usine de fabrication de chaussures à Carcassonne. L'usine est construite dans la rue Fabre d'églantine (quartier du dôme) à l'endroit même où il y a quelques temps, était encore implantée l'imprimerie Bonnafous. À l'époque, l'entreprise Raoul Pidoux et fils employait 60 ouvriers pour une production de 4000 paires de chaussures d'enfant par jour. Chaque année pour l'anniversaire de la construction de l'usine, le patron organisait un cocktail et un bal pour l'ensemble du personnel.

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    L'usine en construction en 1953

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    L'ancienne usine en 2015

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    Raoul Pidoux était également maroquinier et confectionnait des sacs à main. L'ensemble des cette production locale se vendait dans un magasin situé dans la rue de la gare.

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    Raoul Pidoux était le père de Jean Pidoux qui effectua une brillante carrière à Paris au sein de la Société Générale. Homme de lettres, de musique et de peinture Jean Pidoux peut être considéré comme un talentueux multicarte de l'art sous toutes ses formes. Il est décédé en janvier 2012.

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    © Nathalie Amen-Vals

    Jean Pidoux et Janette, son épouse et professeur de danse de renommée internationale.

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • La maréchalerie Picheric

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    Le grand-père de notre ami Richard Picheric, actuel patron du café Saillan, était Maréchal-Ferrant dans la rue du Port depuis la fin de la Grande guerre jusqu'au années 1960 environ. Pierre Picheric sur cette photo (au centre) dans les années 1930 avait repris la maréchalerie Planques. Juste au dessus, on voit la maréchalerie Caussidéry, successeur de M. Fabre au n°67.

    En 1897, Carcassonne comptait 12 Maréchaux-ferrants

    Andrieu (67 bis, rue Trivalle),

    Avezat Guillaume (3, rue des Champs),

    Bazès (32, allée d'Iéna),

    Bauzil Marc (107, rue Barbacane),

    Caussidéry (40, route de Limoux), Fabre (rue du Port),

    Gayraud Aubin (160, rue Barbacane),

    Gayraud Jean et Julien (47 bis, route de Toulouse),

    Laffon (39, rue du Pont vieux),

    Mathieu François (58, rue du marché),

    Roger (18, boulevard du Canal),

    Sauzel (14 et 15, rue des Calquières)

    En 1934, ils n'étaient plus que 10

    Barès (17, allée d'Iéna),

    Bonnet (67, rue du marché),

    Boyer (40, rue du Pont vieux),

    Caussidéry (67, rue du port),

    Gayraud (rue Barbacane),

    Mathieu (67, rue du marché),

    Picheric (65, rue du port),

    Roger (12, boulevard du canal),

    Sauzel, Verger (rue du pont vieux)

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    Après la seconde guerre mondiale, la rue du Port prit le nom d'Antoine Armagnac, chef du maquis de Trassanel. La circulation des véhicules avait été rendue très difficiles par les restrictions en carburant entre 1940 et 1945 et la pénurie perdura encore quelques années. Les travaux des champs se firent encore grâce aux chevaux de trait avant que la mécanisation ne vienne mettre un terme à cet usage ancestral.

    Ainsi en 1965, la ville de Carcassonne ne comptait plus que quatre Maréchaux-ferrants:

    Barès (17, allée d'Iéna),

    Cambon à Grèzes,

    Picheric (65, rue Armagnac),

    Roger (12, boulevard de Varsovie)

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    La maréchalerie de Pierre Picheric aujourd'hui au 65, rue Armagnac

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  • Histoire de la pharmacie Sarcos, place Carnot

    La pharmacie Sarcos est sans doute la plus ancienne officine de la ville, dans la même famille depuis plus d'un siècle. 

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    Osmin Sarcos, né le 13 octobre 1869 à Hagetmau (Landes), commence ses études pharmaceutiques par un stage officinal dans la pharmacie Olmières située 48 rue de la gare à Carcassonne. Son père, Jean Adolphe (1839-1902), exerce la fonction de receveur principal des postes et télégraphes à Carcassonne. Après l'obtention de son diplôme grâce à sa thèse "Etude chimique et bactériologique des eaux" en 1896, il revient dans la capitale audoise où il fonde son officine au 10 de la rue de la gare. Le 19 septembre 1901, il se marie avec Rose Soulet (1879-1967) dont il aura deux fils.

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    Elle sera déplacée au début du XXe siècle, 22 place Carnot.

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    Osmin Sarcos, en blouse blanche, adossé à la guérite du vendeur de journaux sur la place Carnot. Il a également exercé le mandat de conseiller municipal chargé des problèmes d'hygiène et celui de bibliothécaire au sein de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne. Il est décédé le 3 septembre 1929.

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    La pharmacie actuellement 9, place Carnot

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    © chroniques de Carcassonne

    Elle possède une sortie dans la rue de l'Aigle d'or qui est restée dans son jus d'autrefois. Pierre Sarcos dirige encore aujourd'hui la pharmacie de son grand-père. Quant à Jean-Philippe Sarcos, son arrière petit-fils, il exerce avec talent la direction de l'orchestre du Palais Royal à Paris. Est-il utile de préciser la ressemblance physique avec son aïeul ?

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    © operamusica.com

    Sources

    Dictionnaire des fondateurs de la société d'histoire de la pharmacie

    (Guy Devaux)

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