Le grand-père de notre ami Richard Picheric, actuel patron du café Saillan, était Maréchal-Ferrant dans la rue du Port depuis la fin de la Grande guerre jusqu'au années 1960 environ. Pierre Picheric sur cette photo (au centre) dans les années 1930 avait repris la maréchalerie Planques. Juste au dessus, on voit la maréchalerie Caussidéry, successeur de M. Fabre au n°67.
En 1897, Carcassonne comptait 12 Maréchaux-ferrants
Andrieu (67 bis, rue Trivalle),
Avezat Guillaume (3, rue des Champs),
Bazès (32, allée d'Iéna),
Bauzil Marc (107, rue Barbacane),
Caussidéry (40, route de Limoux), Fabre (rue du Port),
Gayraud Aubin (160, rue Barbacane),
Gayraud Jean et Julien (47 bis, route de Toulouse),
Laffon (39, rue du Pont vieux),
Mathieu François (58, rue du marché),
Roger (18, boulevard du Canal),
Sauzel (14 et 15, rue des Calquières)
En 1934, ils n'étaient plus que 10
Barès (17, allée d'Iéna),
Bonnet (67, rue du marché),
Boyer (40, rue du Pont vieux),
Caussidéry (67, rue du port),
Gayraud (rue Barbacane),
Mathieu (67, rue du marché),
Picheric (65, rue du port),
Roger (12, boulevard du canal),
Sauzel, Verger (rue du pont vieux)
Après la seconde guerre mondiale, la rue du Port prit le nom d'Antoine Armagnac, chef du maquis de Trassanel. La circulation des véhicules avait été rendue très difficiles par les restrictions en carburant entre 1940 et 1945 et la pénurie perdura encore quelques années. Les travaux des champs se firent encore grâce aux chevaux de trait avant que la mécanisation ne vienne mettre un terme à cet usage ancestral.
Ainsi en 1965, la ville de Carcassonne ne comptait plus que quatre Maréchaux-ferrants:
Barès (17, allée d'Iéna),
Cambon à Grèzes,
Picheric (65, rue Armagnac),
Roger (12, boulevard de Varsovie)
La maréchalerie de Pierre Picheric aujourd'hui au 65, rue Armagnac
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