En ce moment trop de choses négatives et souvent démagogiques sont écrites ou racontées sur la Bastide Saint-Louis. En qualité de défenseur du patrimoine de Carcassonne, je ne peux laisser passer cela sans réagir. Rassurez-vous, il n’est pas question en cette période électorale de sortir du cadre dans lequel j’entends bien rester sur ce blog. Toutefois, la manipulation télévisuelle de mercredi soir dernier sur un journal de grand audience, m’amène à réagir pour rappeler que nous avons l’un des plus grands centre historique du sud de la France. Notre Bastide Saint-Louis s’étend sur 36 hectares intra-muros, c’est-à-dire à l’intérieur de ses anciens remparts. Se servir de l’exposition de problèmes purement politiques autour de la supposée désertification des centre-ville, en détruisant au passage les qualités historiques et patrimoniales, c’est du suicide. Je dis que tous les coups ne sont pas bons, quand il s’agit de faire peser sur le tourisme de cette ville une grave menace en commandant un tel reportage à dix jours d’un scrutin. Ceux qui dénigrent actuellement la Bastide porteront une lourde responsabilité ; celle d’avoir fait fuir un tourisme déjà menacé par le terrorisme et maintenant, un virus chinois. Carcassonne a besoin d’une belle exposition médiatique ; le monde entier regarde cette ville Patrimoine mondial de l’humanité. Or, jouer sur les peurs pour tenter de faire gagner une élection par le truchement d’un reportage téléguidé avec des témoins bien choisis depuis Carcassonne, c’est non seulement démagogique mais cela détruit l’image de la ville. Si seulement cela avait été vu que par des Carcassonnais… Non pas, le journal de Tf1 ce sont des millions de téléspectateurs chaque soir. J’espère que vous comprendrez quel a été mon écœurement mercredi soir dernier lorsque j’ai vu ce reportage uniquement à charge et déséquilibré contre notre ville. Aucun trait positif n’a été retenu, contrairement à un journalisme qui hier pouvait compter sur de vrais professionnels. Dix secondes à peine pour montrer la place Carnot avec ses façades, c’est bien peu. Que les journalistes mondains parisiens regardent d'abord leur ville qui n'est pas bien reluisante ni propre, avant de donner des leçons chez nous.
Vivat ! Semper vivat ! Carcassona !
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