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Carton rouge - Page 20

  • La peinture sous le Dôme tombe en ruine !

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    La municipalité d'Antoine Gayraud décidait en 1977 de raser l'ancien hôpital de la ville (Hôtel Dieu) pour ne conserver que la porte d'entrée (rue Brassens) et le dôme de la chapelle. Ce dernier vestige est le plus remarquable du bâtiment disparu. L'aspect extérieur trompe le public sur le réel état de conservation de l'ensemble car il est une partie de toute beauté totalement laissée à l'abandon depuis trop longtemps déjà.

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    Si vous vous placez sous le Dôme, levez donc les yeux au ciel. L'accès est libre et chacun peut si rendre sans problèmes. Je trouve scandaleux qu'une telle beauté, même si ce n'est pas la chapelle sixtine, soit dans cet état. Carcassonne n'aura jamais une chapelle sixtine, en revanche ce qu'elle possède doit être conservé.

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    Une voie d'eau dans la toiture a endommagé d'une manière irréversible, les peintures en plusieurs endroits. Je vous laisse juge de la beauté, ci-dessous, de chaque détails.

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    Le blason de la ville de Carcassonne

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    Hélas, les pigeons nichent sur la corniche en bois et personne ne se soucie des dégâts qu'ils occasionnent. Il suffirait de placer des tiges en métal tout autour afin qu'ils ne puissent pas se poser et cela règlerait un des problèmes. Cela se fait sur bien des bâtiments historiques qui sont ainsi préservés des fientes.

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    L'espace F. Mitterrand est maculé par la fiente des pigeons qui nichent sous le dôme!

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

  • L'archéologie médiévale carcassonnaise, c'est du béton !

    Cela faisait des mois que je recherchais les résultats des fouilles archéologiques menées lors du percement des parkings souterrains du square Chénier (1988) et des Jacobins (1990). J'espérais pouvoir vous présenter un bel article sur l'étude historique de notre bonne ville qui s'étendait au-delà de l'actuelle Bastide avant le pasage du Prince noir en 1355. Eh ! bien, vous n'aurez rien... Non pas que nos chers historiens locaux ou scientifiques n'aient pas souhaité me faire partager leurs travaux, mais plutôt qu'il n'existe aucun rapport de fouille sur ces sites. Et pour cause...

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    Inauguration du parking souterrain Chénier en 1988

    Aux dires des archéologues que j'ai contactés, les engins de chantier ont décaissé le square Chénier sans qu'au préalable la mairie de l'époque n'ait fait appel à l'archéologie préventive. Selon eux, la municipalité aurait réfusé de financer le chantier de fouille. Ainsi, c'est tout un pan de l'histoire carcassonnaise qui n'a pas pu être étudié sur ce site ; un ancien cimetière de la ville.

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    Comme si cela ne suffisait pas, deux ans plus tard la construction du parking des Jacobins sera menée de la même façon. Quand les archéologues sont arrivés, les pelleteuses avaient déjà décaissé le terrain. La ville n'avait toujours pas voulu financer les fouilles. Résultat... Seuls quelques clichés montreront des strates dans un sol rougi laissant penser qu'il pourrait s'agir de témoins de l'incendie de 1355, déclenché par le Prince noir lors de son passage. Autrement dit, la ville s'étendait au-delà des murs de la Bastide St-Louis que nous connaissons aujourd'hui. On ne saura rien de ce qui se trouvait à cet endroit. Faut-il parler également de la construction du parking souterrain de l'hôtel des trois courronnes en 1993 ?

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  • Quelques mauvaises nouvelles...

    Entre le mois de juin dernier et la fin octobre, la plaque en l'honneur de l'académicien Carcassonnais

     Fortunat Strowski (1866-1952)

    a disparue de la façade du 22, rue Armagnac.

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    Quelles sont les raisons qui ont motivé l'enlèvement de ce témoin de la mémoire culturelle de notre ville ? L'ignorance peut-être... En tous cas, ce n'est visiblement pas le ravallement de la façade de l'immeuble. Cela fait plus de six ans que je réclame une commission, chargée d'inventorier les oeuvres d'art et les plaques historiques dans Carcassonne. Que voulez-vous... Quand on se heurte à tant d'immobilisme sur le plan patrimonial, on finit par être découragé. 

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    La plaque se trouvait fixée sur la pierre, à droite de la porte

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    Fortunat Strowski

    était un historien de la littérature, essayiste et critique littéraire. Professeur à la Faculté de lettres de Paris, il est connu pour son édition des Essais de Montaigne d'après la version de 1588 annotée de la main de l'auteur. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1926.

    (Source : Wikipédia)

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    Nous ne féliciterons pas celui qui donné l'ordre de repeindre en doré, l'applique de la petite fontaine du Portail des Jacobins. Celle-ci était encore il y a quelques semaines en fonte et de couleur sombre. Nous ne féliciterons pas non plus, l'exécutant de cette basse besogne pour ses piètres talents de peintre. Même un bricoleur du dimanche, aurait pris soin de protéger le tour de l'applique pour éviter les bavures. Faut-il espérer que les agents communaux, ni leur chef ne soient impliqués dans cette belle restauration. Voilà une autre histoire...

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