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  • Les établissements Ferrand, plus de cent ans à Carcassonne

    On ne pourrait citer toutes les entreprises de matériaux de construction qui se sont succédé à Carcassonne, sans craindre d'en oublier. Parmi elles, beaucoup ont disparu comme Geynes, Bezombes, Chauzy... En revanche, les établissements Ferrand continuent leur activité depuis 150 ans au même endroit et dans la même famille. Un record ! Nous avons fouillé dans les vieux annuaires, les registres généalogiques afin de retracer l'histoire de cette société.

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    © Fonds H. Alaux / ADA 11

    L'entrée des Ets Ferrand en 1893, route de Montréal

    La famille Ferrand est originaire de Bagnoles (Aude), village dans lequel Firmin Ferrand naît en 1856. Il y exerce la profession de cultivateur avec son épouse Jeanne née Cros. Après avoir donné naissance à leur fils Joseph en 1883, le couple s'installe à Carcassonne. Par le jeu des alliances familiales, la maison de matériaux Cathala fondée en 1876 passe entre les mains de la famille Ferrand qui prend sa succession. Ainsi, retrouve t-on en 1906 Firmin, Jeanne, Joseph et Louise Cathala (nièce du couple) résidant ensemble au n°32, route de Montréal. L'entreprise prend le nom de "Joseph Ferrand, Grand entrepôt de matériaux pour constructions." On y trouve du bois de charpente, des parquets, de la chaux, des tuyaux de canalisation, plaques en fonte... Joseph Henri Ferrand est concessionnaire des chaux et ciments de la Société Pavin de Lafarge-du-Teil.

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    Facture de 1934

    L'un des fils, Henri Michel né le 30 septembre 1906, sera également négociant en matériaux. Il participera à la campagne de France en 1939 dans un régiment de train avec le grade de lieutenant. 

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    Façade des Ets Ferrand, avenue Henri Gout

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    Au dessus de la façade du bâtiment trône fièrement une allégorie de l'Industrie. On la reconnaît à ses symboles : l'enclume, le marteau et l'engrenage. Nombre de ces statues furent édifiées au moment de l'Exposition Universelle de Paris. 

    Sources

    Annuaires

    Recherches généalogiques

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  • La musique de Paul Lacombe au Japon !

    Je voudrais vous faire partager un message venant du Japon que je viens de recevoir :

    Cher Monsieur Martial Andrieu

    Bonjour.
    Je suis chef d’orchestre de mandoline au Japon.

    Avez-vous des partitions
    qu'est-ce que P. Lacombe a composé pour orchestre ?

    Au Japon, il n'est pas bien connu, mais il est hautement apprécié par certains joueurs de mandoline.
    Comme vous le savez peut-être déjà, ses œuvres (par exemple, Aubade printanière, Suite pastorale, Ouverture symphonique) sont arrangées pour orchestre de mandoline par T. Ishimura (mon grand professeur).
    Nous voulons populariser ses œuvres de plus en plus au Japon.

    J'ai acheté la biographie de P. Lacombe sur ce que tu as écrit.
    C'est tellement génial.

    Je suis vraiment désolée pour mon pauvre français.

    Cordialement,
    Atsuto Tsujimoto

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    Au cours de mes échanges avec le chef d'orchestre japonais Tsujimoto au sujet de Paul Lacombe, j'ai du mal à lui faire comprendre qu'à Carcassonne et dans l'Aude, aucun musicien du conservatoire, ni festival de musique classique local ne s'intéresse à son œuvre. Que ses manuscrits sont conservés dans de vieux cartons à dessin, dans une bibliothèque municipale qui n'existe plus. Que sa maison a été vendue et sert de local à la presse locale. Que certaines partitions avaient été sauvés dans une vieille brocante (Les déménagements Gérard) dans les années 80 par Georges Bruyère - un amateur Carcassonnais éclairé.

    Alors, ce monsieur à l'impression que je viens de la planète Mars tant ce que je lui dis lui paraît surréaliste. Lui, le Japonais qui vient d'un pays respectant les coutumes, les anciens et la culture.
    Je lui ai envoyé des partitions. Il va les faire jouer dans son pays. "La rapsodie sur des airs du pays d'Oc..." à Tokyo. Nous exporterons la culture languedocienne, alors qu'ici on la tue en la snobant.

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    L'ensemble Biancafiori de Tokyo est l'un des orchestre de mandolines parmi les plus réputés au Japon. Ci-dessus, l'une de ses prestations de la Suite pastorale de Paul Lacombe en 2016. Bien entendu, il s'agit d'un arrangement pour mandolines - elles remplacent les violons, violoncelles et contrebasses. Vous pouvez l'entendre en suivant le lien ci-dessous.

    https://www.youtube.com/watch?v=01MmnnMmeYg&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3mtzzxI-9mJTE1BF8lYe_ZccafgEnRr8z9EkFzvfrKXoJyTMQv8R7PJxA

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  • "The bride" avec Sting a été tourné dans la Cité de Carcassonne

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    "The bride" ou "La promise" dans son titre en français, est un film réalisé en 1985 par Franc Roddam, avec dans les rôles principaux Sting et Jennifer Beals. Ce film fantastique dont l'action se situe en Hongrie met en scène le docteur Frankenstein donnant naissance à une créature féminine pour tenir compagnie à son monstre...

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    © Patrice Cartier

    Les scènes du cirque dans lequel se réfugie la créature, ont été tournées dans un champ à proximité de la Cité. Celui-là même où avaient été tournées en 1960, les scènes de combat du Miracle des loups avec Jean Marais.

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    Ce plan a été réalisé dans la rue du Four Saint-Nazaire, alternant avec plusieurs autres scènes, pour lesquelles la ville de Sarlat (Dordogne) servit de décor. 

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    © Patrice Cartier

    La figuration attend de tourner la scène du camp du cirque

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    Le théâtre de marionnettes que l'on voit dans le film fut récupéré par le photographe Patrice Cartier. Pendant de nombreuses années il orna son studio de photographie Audimage, situé à l'époque dans le Palais de la Micheline.

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    Le comédien et chanteur Sting, que l'on voit ici à l'hôtel de la Cité posant pour une agence de presse américaine, apprécia les vins des Corbières. Une excellente publicité... Dommage que la Cité n'attire plus guère les caméras du 7e art, car mis à part quelques téléfilms, on n'a plus tourné de longs métrages depuis 1993. C'était "Les visiteurs" de Jean-Marie Poiré avec Jean Reno et Christian Clavier.

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