Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • L'abbé Paul Belloc

    L'abbé Paul Belloc est décédé il y a quelques années à l'âge de 86 ans. En 1939, il est mobilisé à Narbonne comme Lieutenant au 143e régiment d'infanterie. En mai 1940, il est en Lorraine puis avec la première armée du nord en Belgique. Il fait partie de ceux qui ont connu la débacle à Dunkerque. Il est alors fait prisonnier et passera plusieurs années à l'Offlag IV D en Silésie.

    belloc

    L'église du Sacré-coeur

    A son retour, il devient bâtisseur et fait ériger l'église du Sacré Coeur sur l'emplacement du terrain de sport de l'ancien lycée dans le quartier de la Pierre Blanche. Cette nouvelle église sera consacrée en 1954 par Mgr Pierre-Marie Puech. Il est à cette époque Vicaire de St-Vincent.

    828256097.jpg

    L'abbé Paul Belloc

    En décembre 1983, il est élu doyen du chapitre cathédrale pendant 10 ans puis, doyen émérite à la fin de sa vie. Tous ceux qui se souviennent de l'abbé Belloc, en parlent comme d'un homme de foi à la dévotion sans égale.

    belloc.jpg

    © Chroniques de Carcassonne 

    Réception de la Reine mère d'Angleterre.

    (27 mai 1989)

    En décembre 1983, il est élu Doyen du chapitre cathédrale pendant 10 ans puis, Doyen émérite à la fin de sa vie. Tous ceux qui se souviennent de l'abbé Belloc, en parlent comme d'un homme de foi à la dévotion sans égale.

    _________________________

    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Souvenirs de la station service Bosch, avenue Arthur Mullot

    Il était une fois une petite station service tenue par Marthe et Raymond Bosch vers 1947. Elle était située sur l'avenue Arthur Mullot, juste avant le pont neuf et à gauche en allant vers Narbonne.

    753470720.jpg

    Marthe, Constance et Raymond Bosch devant leur station service vers 1947

    305494117.jpg

    Les pompes distribuaient de l'essence de la CIP

    (Compagnie Internationale de pétrole)

    1212951189.jpg

    Voici un ancien bidon d'essence de la CIP datant de 1935. A cette époque on vendait l'essence dans des jéricanes. Le logo de la CIP était formé par des ancres de marine.

    2902836740.jpg

    La station service avec l'enseigne Motricine

    2328391551.jpg

    Affiche pour l'essence Motricine

    794120661.jpg

    Un triste jour où Marthe Bosch descendait à bicyclette l'avenue du général Leclerc, elle fut percutuée par l'arrière par un camion de transport Batut. La petite Constance perdait ainsi sa pauvre maman dans des circonstances bien injustes. La famille fut expulsée de la station service et retrouva même ses meubles sur le trottoir. Fort heureusement, il y eut de la solidarité et on leur trouva un logement. Ainsi s'acheva la petite station Bosch de l'avenue Arthur Mullot.

    374755142.jpg

    Le photographe Fichot était installé sur l'emplacement de la station service

    _____________________________

    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • La rue Voltaire au début du XXe siècle

    Anciennement rue Saint-Michel, ce n'est que le 7 juillet 1883 que l'administration municipale décide de lui donner le nom du philosophe Voltaire (1694-1778). Cette rue rejoint en sens unique de circulation le boulevard Camille Pelletan à celui de Théophille Marcou et dessert perpendiculairement vers le centre de la bastide St-Louis, les rues Coste-Reboulh, Bringer, Courtejaire, Chartran, Tomey, Sauzède, des études et Littré. Cette artère dépourvue de commerce, ceci expliquant peut-être cela, n'a jamais bénéficié d'un plan de rénovation urbain semi-piétonnier. Si le bas de la rue jusqu'à la cathédrale St-Michel est plutôt préservé de la ruine, le haut jusqu'au jardin du Calvaire est presque totalement laissé à l'abandon. Les trottoirs sont trop petits pour s'y croiser ou y passer avec une poussette; il faut alors emprunter le centre de la rue avec le danger de se trouver nez-à-nez avec un véhicule. Certaines habitations sont miséreuses et les façades fortement décrépies donnent un aspect d'un bien triste Carcassonne. Pour autant, la rue Voltaire bénéficie d'un avantage certain; celui de désengorger la rue de Verdun située dans le même axe de circulation. Si vous venez du Dôme pour rejoindre la place Davilla, vous gagnerez du temps en passant rue Voltaire jusqu'au boulevard Marcou. Il ne vous restera que 200 mètres en tournant à droite pour aller à votre destination finale. Cela vous permettra sur votre passage d'apercevoir la cathédrale (à gauche), la façade de la chapelle du petit séminaire (à droite) et l'entrée du jardin du Calvaire (à gauche).

    4178120880.jpg

    La rue Voltaire, vue depuis la clinique Delteil en 1905

    2489828510.jpg

    Au même endroit, à l'angle de la rue Coste-Reboulh en 2015

    Capture d’écran 2015-11-16 à 10.21.51.png

    La première montrée sur cette photo, est la deuxième à partir de la rue, a été reconstruite mais a gardé à l’intérieur des structures anciennes. On y mettra une plaque..La deuxième avait été refaite par le pédicure Maury. La suivante a été refaite en partie. Il y avait ensuite des anciennes écuries reprises en habitation par la famille Bertrou. Celle qui continue est celle des Perxachs, etc.
    L'arbre que l'on aperçoit au fond de la photo, montre l'ancien jardin sur la parcelle de la Banque de France ; ancien hôtel Rivals-Gincla.

    Il y avait des transversales, notamment dans ce quartier du bas de la ville qui permettaient de se rendre du boulevard Barbès à la poste sans passer par les rues ! Les enfants qui jouaient toute la journée dans les rues les connaissaient bien.
    Ainsi, lorsque vous vous trouviez sur la promenade des Tilleuls (actuel Bd Roumens) vous pouviez rejoindre la poste sans passer par les rues ou presque. Il suffisait d'emprunter les escaliers et le couloir à côté du Café glacier (actuelle Maison de retraite Korian) et vous vous retrouviez rue Voltaire entre la clinique Delteil et la maison de madame Anna Nègre. En faisant quelques pas dans la rue Coste Reboulh vous rentriez dans la cour toujours ouverte (Ecole de danse Anny Brumas) puis jardin du Colonel Soulet et couloir du Docteur Soum. Vous voilà dans la rue Aimé Ramond qu'il suffisait de traverser pour prendre le passage de l'imprimerie Fillouid, vous passiez une cour, puis un couloir, puis encore une cour et vous étiez rue de Verdun à hauteur du café de la Poste. A cet endroit, en traversant la rue vous aviez une belle porte cochère au niveau du magasin "La redoute" (actuel marchand de fleurs) et un long couloir qui vous menez sur la place de la poste.
    Outre le fait que l'on pouvait se cacher dans tous ces couloirs, cours et escaliers nous avions en pleine ville de quoi faire un jeu de piste. Si l'on jouait "aux gendarmes et aux voleurs" il valait mieux être voleur car les gendarmes n'arrivaient jamais à vous retrouver!!!
    Des transversales existaient aussi en haut de la ville, notamment entre la rue Aimé Ramond et la rue de Verdun, c'était l'époque où tout était ouvert jour et nuit, le temps de la libre circulation ! 

    Les récits ci-dessus ont été rapportés par Marie-Chantal Ferriol et Gérard Authier

    Collection Martial Andrieu

    _______________________________

    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015