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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 488

  • L'usine Sainte-Marie, allée de Bezons

    Au début du XIXe siècle était édifié au bord de l'Aude et à l'endroit où se trouve actuellement le boulevard Paul Sabatier, une importante filature de 84 ares nommée Usine Sainte-Marie. Ce bâtiment ne formait qu'un seul et même corps, composé de deux ailes jointes à l'extrémité par une galerie surmontée d'un étage en plusieurs endroits. La matrice cadastrale nous donne confrontant à l'est Birot, à l'ouest Castel et Jourdanne, au nord le chemin de la rivière, au sud le ruisseau de l'égoût de la ville. Suite à la faillite Bellotiny et Cié, banquiers à Béziers, l'ensemble de l'usine est saisie les 14 et 15 juillet 1970 à Marie Sabatier et Jules Cazanave, son époux. L'adjudication a lieu le jeudi 25 juillet 1972 à Carcassonne sous l'autorité de Maître Pistre, avoué, 27 rue de la Préfecture. L'usine sera tranformée par M. Bruguière en distillerie au début du XXe siècle. Elle sera dirigée par la famille Grossetête jusqu'à sa fermeture en 1958.

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    L'usine Sainte-Marie avec ses cheminées dans les années 50

    Cet imposant bâtiment comprenait l'habitation du maître et concierge, les salles ayant servi pour la filature, magasins, arrière-magasins, hangars, lieux d'aisance, cours, jardin, étendoir, salles pour l'établissement des machines à vapeur et pour la fabrication du gaz.

    Description

    Au milieu de la cour se trouvait le bâtiment des chaudières et du gaz, ainsi que la salle qui servait pour le lavage des laines. A l'extrèmité de l'étendoir se trouvait le jardin d'agrément, fermé par une grille et une porte en fer et entouré d'un mur de clôture. Il nous est dit que le bâtiment est construit en bonne maçonnerie et couvert de tuiles canal. Il présente, à l'extérieur, les ouvertures suivantes: au nord une porte-cochère en fer, deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres au premier étage concernant l'habitation et, à côté, deux fenêtres barrées en fer donnant jour aux magasins et aux salles de filature, plus deux autres petites ouvertures; au levant une porte et deux ouvertures au premier étage donnant jour aux magasins et salles, plus une autre petite porte et six petites ouvertures.

    En entrant à gauche, se trouvait un petit appartement ayant servi de loge pour le portier. A l'écurie contigüe, autrefois savonnerie, en partie détruite, il y avait une porte. Bâtiment au milieu de la cour, salles des laveuses et des chaudières. Cet immeuble comprenait encore un hangar sur la ligne de l'aile gauche du bâtiment, lieux d'aisance pour les hommes, lieux d'aisance pour les femmes construits à la suite de l'aile droite. Un grand étendoir pour les laines au milieu duquel se trouve une allée conduisant au jardin. Ce dernier possédait une serre couverte et vitrée, construite en tuiles canal, mais à cette époque dans un état de vétusté faute d'entretien.

    Détail du matériel à la vente

    Salle servant d'atelier et de forge

    Une enclume, une forge avec soufflet et accessoires, quatre étaux, une bascule pour taroder montée sur un établi, quarante deux cléfs à écrous de diverses qualités, deux clefs anglaises, 20 mèches à fer, un étau à main, une scie à scier le fer, 3 compas, 5 feuillères, une hâche de forge, 9 marques en fer

    Salle de la filature

    Les tuyaux et appareils pour la distribution du gaz servant à éclairer la salle

    Arrière salle contigüe

    Une machine pour monter les balles de laine,Un réservoir avec ses tuyaux, Une échelle à crampons pour le service du manège, un cercle en fer à crochets pour emballer la laine.

    Aile gauche

    Grande machine à vapeur pour le service des peigneuses et des machines à dégraisser, un baromètre, une pompe à deux corps avec accessoires, servant à alimenter les chaudières., tuyaux et appareils à gaz.

    Salles des peigneuses

    Un grand séchoir avec les appareils et accessoires, une caisse en fonte pour réservoir de vapeur, une pompe à deux corps pour alimenter les chaudières

    Salle des emballages

    Une presse à emballer

    Salle des sécheuses

    Fourneau et accessoires en très mauvais état, deux étendoirs pour la laine et sesz accessoires

    Salles des laveuses au milieu de la cour

    Une grande cuve en bois pour échauder la laine avec accessoires

    Local des chaudières

    Deux grandes chaudières à vapeur de la force de 30 chevaux chacune. Ces chaudières donnaient la force à toute l'usine. Un thermomètre. Les appareils pour la fabrication du gaz.

    Source

    Le bon sens / 3 juillet 1872

    Quartiers et faubourgs au fil du temps/ H. Alaux/ 2002

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

  • Remerciements

    J'ai le plaisir de vous informer que la Société d'Études Scientifiques de l'Aude dans sa séance du samedi 15 février dernier, m'a reçu officiellement comme l'un de ses membres. Je remercie son président, Monsieur Ramière de Fortanier, de l'honneur qu'il me fait en m'acceptant dans cette illustre institution. A titre personnel, j'ai d'abord une pensée émue pour mon père Louis Andrieu qui m'avait dit un jour avec l'humour qui le caractérisait, à propos de la SESA: "Ce ne sont pas des couillons qui y rentrent". Il serait sûrement fier de son fils. A titre plus amical, je remercie Jacques Blanco qui dans les instants les plus difficiles (notamment, lors de la pétition que j'avais lancée sur le mauvais entretien de la cité), au moment où j'étais attaqué et fragilisé par ce juste combat a su comprendre mes motivations et les soutenir. Ils n'ont pas été nombreux et il faut y ajouter Alain Pignon.

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  • Marcel-Yves Toulzet (1919-2000)

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    Marcel-Yves Toulzet était un journaliste, écrivain et historien né à Carcassonne le 21 septembre 1919. Son père Louis Toulzet tenait une droguerie sur la place Carnot remplacée dans les années 50/60 par SINGER (machines à coudre). C'est aujourd'hui, une sandwicherie. Il était également le propriétaire l'ancien Idéal cinéma qui prendra le nom de REX, dans la rue de la Liberté.

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    © Ministère de la culture

    Le REX se trouvait dans l'actuel évêché, rue de la Liberté. Il a fermé à la fin des années 1980 et il ne reste absolument rien de son apparence extérieure. (Photo: Ministère de la culture)

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    Trés cultivé, poli, élégant avec son noeud papillon, parlant et ecrivant un excellent français avec un humour toujours bien à propos, Marcel-Yves Toulzet c'était la classe. Il fut le premier à democratiser, aimer et faire connaître l'histoire de notre ville à travers ses écrits dans le Midi-Libre. Il fonda également le Courrier de la Cité.

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    Le Courrier de la Cité

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    Avec Jean Marais qui lui avait confie un petit rôle dans une serie TV tournée à Albi et qui s'appelait"karateka and co"(un supert navet). Ils avaient sympathisés lors du tournage du miracle des loups en 1961.

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    © Claude Marquié

    Les cinéma "Les capucines" dans la rue des amidonniers, c'est M-Y Toulzet qui en fut le créateur et le propriétaire. Ce cinéma fut écrasé dans les années 90 et remplacé par un immeubles de logements. 

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