A la fin du XIXe siècle se développe l'enseignement ménager sensé apprendre aux jeunes femmes à bien tenir un foyer. Les cours sont divisés le plus souvent en deux catégories: Les cours de cuisine et les cours de repassage, blanchissage, nettoyage. Les cours de cuisine comprennent l'achat des provisions nécessaires pour le menu du jour, la gestion des dépenses, la préparation des aliments, la mise du couvert, des conseils sur le nettoyage et le ragement de la cuisine. Dans les cours de repassage on apprend l'amidonnage et l'empesage du linge: cols de lingerie, rabats, rideaux, chemisettes. Dans les cours de racommodage, il s'agit de remmaillage et de raccords. Enfin le nettoyage rend invincible contre le cambouis, la peinture, les vernis... En 1910, le ministère de l'instruction publique l'introduit même dans les lycées de fille.

Les jeunes filles commençaient par obtenir leur Certificat d'études primaires

A Carcassonne, l'école de ménagère se trouvait sur l'avenue Bunau Varilla dans un immeuble en face de l'actuelle Caisse d'Epargne et à côté du supermarché ED. La directrice était madame Maurel Marie-Rose accompagné par sa soeur Marguerite qui enseignait.

Les jeunes femmes faisaient également (avaient-elles le choix?) des études pour devenir secrétaire. A Carcassonne, plusieurs écoles privées dispensaient cet enseignement. C'est le cas de madame Gorry, sur le boulevard de Varsovie à côté du café Barthe (Le Makila, aujourd'hui).

Il y avait aussi l'école de madame Chatenet dans la rue de la mairie (Rue A. Ramond), à l'angle avec la rue Bringer.

Les bonnes secrétaires étaient recherchées et rares sont celles qui n'ont pas trouvé d'emploi à cette époque.

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Le Mag de la rédaction présenté par Éric Boyer sur RCF Pays d'Aude a diffusé hier une interview du rédacteur de ce blog. Vous pouvez l'entendre en cliquant sur le lien ci-dessous:

http://www.rcf.fr/radio/RCF11/emission/194809/772429

Je ne suis candidat à rien mais cela m'autorise tout de même à exposer mes idées pour Carcassonne sur les thèmes de la culture et du patrimoine. Profitez-en elles ne sont en rien comparables à celles des vrais postulants au mandat de maire de Carcassonne. Bonne lecture...

Culture :

·         Création d’un festival de la culture occitane

·         Extension du festival Radio-France Montpellier jusqu’à Carcassonne en collaboration avec le festival de la cité

·         Suppression d’une ou deux journées de festival de la cité pour financer la rénovation et mise en valeur du petit patrimoine carcassonnais

·         Création d’une salle d’exposition municipale et d’un atelier pour les artistes plasticiens

·         Création d’un salon du livre et des écrivains à la hauteur de celui de Brive-la-Gaillarde

·         Décentralisation de la culture dans les quartiers populaires

Patrimoine :

·         Création d’un service du patrimoine (il n’existe pas en tant que tel aujourd’hui) autonome avec un budget qui lui sera alloué. Il ne sera plus sous la tutelle de l’adjointe à l’urbanisme, mais d’un(e) adjoint (e) au patrimoine. Il sera épaulé dans sa tâche par des fonctionnaires recrutés, diplômés et expérimentés.

·         Transformation du service des archives municipales avec recrutement d’un archiviste ayant pour mission d’inventorier et de s’entourer d’une équipe compétente. On surveillera les ventes chez Drouot ou d’autres lieux d’enchères pour ne laisser filer les documents historiques relatifs à notre ville.

·         Création d’une vraie commission extra-municipale composée d’historiens. Elle se réunira une fois par mois. Ses buts seront définis par l’adjoint au patrimoine (Etat des lieux, rénovations urgentes, plaques de rues, hommages à d’illustres carcassonnais…)

·         Obtention du label « Ville d’art et d’histoire » comme à Narbonne.

·         Formation obligatoire pour tous les employés de l’Office municipal du tourisme sur l’histoire et le patrimoine de notre ville.

·         Passage de l’Office municipal du tourisme sous la tutelle de l’adjoint au patrimoine.

A La cité :

·         Parking gratuit pour tous les commerçants et leurs employés pendant les heures d’ouverture.

·         Respect d’un arrêté sur les devantures et l’empiètement des présentoirs sur la voie publique.

·         Aucun panneau publicitaire ne sera toléré s’il a des couleurs vives

·         Mise en place d’enseignes en fer forgé de type médiéval dans la cité.

·         Création d’un petit conseil de la cité composé des commerçants, d’habitants et présidé par l’élu délégué à la cité.

·         Vente de la structure en aluminium qui défigure la scène et le rempart du théâtre de la cité pendant l’été, durant le festival.

·         Ouverture au public du tombeau de l’évêque Guillaume Radulphe à la visite dans la Basilique St-Nazaire et Celse.

·         Mise en place d’un gardien pour surveiller la Basilique

·         Fleurissement des rues de la cité et engazonnement du jardin St-Sernin, place Marcou.

·         Nettoyage des détritus et de 50 cm de fientes de pigeons dans les tours de la cité. Ces déjections sont à la vue des touristes depuis des années et personne ne fait rien.

La Bastide St-Louis :

·         Etat des appartements vacants et laissés à l’abandon dans le centre ville.

·         Lutte contre les marchands de sommeil louant des logements insalubres. Les services d’hygiène de la commune devront verbaliser où faire fermer et reloger les locataires.

·         Création d’une zone franche (exonération des charges fiscales) pour tout nouveau commerce en centre-ville le temps qu’il se revitalise.

·         Arrêt de l’extension des zones commerciales en périphérie.

·         Des bus gratuits rouleront au carburant vert

·         Réalisation de pistes cyclables

·         Gratuité des parkings en période de fêtes

·         Mise ne place d’une Union des Commerçants

·         Doublement des effectifs de police municipale avec création d’une brigade de police montée.

·         Création d’une brigade citoyenne et civique dans tous les quartiers composée par des habitants bénévoles.

·         Piétonisation de la rue du Pont-vieux avec expropriation de l’ancien couvent des cordeliers par la ville. Sa destination sera le nouvel Office du tourisme, véritable lien entre la cité et la Bastide sur le passage des touristes.