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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 466

  • Il faut sauver "las Montjoias" de Maquens!

    "Las montjoias" sont des espèces de capitelles en pierres maçonnées servant à capter l'eau de plusieurs drains. Le nom viendrait du latin " Montus juveus" (c'est une hypothèse). Elles possèdent toutes un toit à double pente et une porte en fer; leur origine remonterait au premier empire. Aujourd'hui, elles ne servent plus à rien sinon à interroger les curieux que nous sommes et finalement à essayer de les protéger. Pourquoi? Tout simplement, car elles font partie du patrimoine culturel comme la cité médiévale de Carcassonne. Alors, avant que les engins de chantiers ne viennent les détruire pour agrandir la route ou construire un lotissement, il nous appartient de tirer la sonnette d'alarme. Ces "Montjoais" méritent une restauration et une mise en valeur...

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    En bordure du chemin allant de la zone de la Bourriette au hameau de Maquens.

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    À l'intérieur, une citerne

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    En bordure du chemin de l'argentier à Maquens

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    Le travail des hommes... vu de l'intérieur.

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    Le château d'eau de Maquens construit en 1885 à l'entrée du hameau. Il fut détruit sans crier gare.

    Source

    Au centre, il est une mémoire (Laleman / 2011)

    Crédit photos

    J. Blanco (sauf, la dernière)

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  • Les difficultés du petit commerce de la Bastide St-Louis (Acte II)

    Un tout nouveau commerce vient de s'implanter en Bastide Saint-Louis, le long du boulevard Omer Sarraut et en face de l'ancien Centre radiologique du Tivoli. Nous allons voir dans cet article, au prix de quels efforts le jeune entrepreneur est arrivé à ses fins...

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    David est belge et recherchait un emplacement pour ouvrir une friterie dans Carcassonne. On lui proposa un local à la zone du Pont-rouge, mais il voulait s'implanter en centre-ville. Le boulevard Omer Sarraut jouit d'une excellente exposition, c'est donc là que David souhaitait travailler. Les anciens locaux des matériaux Chauzy puis, plus tard du garage Hugonnet, étaient fermés depuis belle lurette. Ils appartiennent à M. Antech de Saint-Hilaire, propriétaire des blanquettes du même nom. Échaudé par les anciens locataires, il ne voulait plus louer à un restaurateur. David devra le convaincre et pour cela, utiliser de grands arguments comme la caution de quatre mois de loyer. Banco! L'affaire est faite...

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    Quand notre restaurateur belge prend possession du local, tout est à refaire! L'ancien locataire qui faisait de la restauration asiatique l'avait laissé dans un état lamentable. À ses frais, il refait tout à l'intérieur de ses propres mains. Il y installe son matériel dont la Rolls Royce des friteuses, une Rubens.

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    Les Bâtiments de France vont lui autoriser à mettre une enseigne, mais lui refuseront tout à fait logiquement un panneau sur la façade jugé comme pollution visuelle, de même qu'un autocollant sur la vitrine. Je dis logiquement, mais n'est-ce pas arbitraire comme raison invoquée quand 30 mètres plus loin...

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    La devanture de cet ancien restaurant en friche et fermé depuis au moins deux ans, ne constitue t-elle pas une pollution visuelle? Pourquoi n'a t-on pas demandé au propriétaire de dépersonnaliser ce local et de le rendre conforme à l'aspect du boulevard? Entre un belge méconnu et un notable carcassonnais, la différence est là...

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    Le patron du "Petit Bruxelles" va installer une terrasse devant son commerce. Elle lui sera facturé 500 euros pour l'année, mais le trottoir est plein de trous car il n'a pas été refait depuis plusieurs années. La faute à qui? Le boulevard est à la compétence du Conseil général car c'est une route départementale. Aussi, il va entreprendre à ses frais une chape pour stabiliser sa terrasse. Notons également que devant chez lui, le marquage Livraisons est régulièrement occupé par des véhicules, auxquels il n'est jamais dressé de contreventions.

    Il faut donc en vouloir pour s'installer en centre-ville...

    Bon courage David et à ses frites à la graisse de boeuf dont il s'est écoulé 100 kg en six jours

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  • Les passerelles de l'île au Moulin du Roy

    Il ne vous aura pas échappé qu'on accède à l'île à partir de l'ancien Moulin du Roy, par deux passerelles jetées au dessus du béal, qui servait autrefois à alimenter la motricité du moulin.

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    Vous apercevez la première en longeant l'arrière du jardin Pierre et Maria Sire et après être passés sous l'arche du Pont vieux.

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    Elle figure sur cette carte postale du début du XXe siècle, dont la photographie a été prise de l'autre côté de sorte que les bâtiments à droite ont disparu depuis.

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    Un peu plus loin, au niveau du bâtiment des anciennes fontaines de la Cité, l'autre passerelle est soutenue en son centre par un pilier en pierre. Ces constructions sont typiques de la fin du XIXe siècle dans le style Eiffel, c'est à dire rivetées et sans soudures.

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    Les passerelles ont été réalisées par A. Deleu, serrurier à Carcassonne, demeurant 61 rue de la République. On retrouve son nom et son activité dans un annuaire de 1897. Nous pouvons conclure que la ville de Carcassonne savait faire travailler ses artisans. Ainsi ne retrouvons-nous pas les plaques d'égouts, de seuil ou encore les fontaines aux noms de Fafeur, Durand-Roger...etc.

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    Sur cette carte, au loin nous apercevons la passerelle telle que les anciens nous l'ont léguée. Tâchons de l'entretenir et de la conserver!

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