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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 470

  • Le baccalauréat de 1935 au lycée de Carcassonne

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    Le lycée de Carcassonne était situé en haut de la rue de Verdun et ne dérogeait pas chaque année, à la coutume de la distribution des prix. Sous la bienveillance de Maître Georges Soum, Président de l'association des parents d'élèves, et de l'ensemble du coprs enseignant dont je donne la liste ci-dessous.

    Administration

    MM. Bailly (Proviseur), Fauroux (Censeur), Parayre (Econome), Testas (Sous économe)

    Enseignants

    MM. Pochard et Vigné (Mathématiques), Planavergne et Césari (Sciences physiques), Butel (Sciences naturelles), Ferdinand Alquié (Philosophie), Leblanc et Chaintron (Histoire et géographie), Virebayre (Première), Molino (Seconde), Cellier (Troisième), Clos (Quatrième), Genestet (Lettres), Caminade (Cinquième), Rey (Sixième), Jalabert et Castanier (Allemand), Tiburce et Léopold (Anglais), Suran (Espagnol), Bessot (Septième), Sire (Huitième), Lacroix (Dessin), Sans (Gymnastique), Mesadames Garriguet (Classes préparatoires) et Clos (Classes enfantines)

    Culte et instruction religieuse

    Le chanoine Cals (Aumonier)

    Musique

    MM. Pouillès et Scheurer (Piano), Michel Mir (Violon)

    Surveillance

    M. Sirvent (Surveillance générale), MM. Calmels, Doumeng, Goutal, Miaille, Signoles, Vaissiaire, Pech (surveillant d'internat)

    Architecte du lycée

    M. Combis

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    Elèves reçus au Baccalauréat 1935

    Arnaud Camille, Barbut Jean, Cahuzac Pierre (Très bien), Cassignol Charles (Très bien), Castel Jean, Combéléran Antoine, Dusseau Jacques, Guilhaumou Jean (Assez bien), Labaste Pierre (Assez bien), Bastide Marcel (Assez bien), Bonnemaison Piere, Boutet Maurice, Bru André (Assez bien), Cabrol Paul (Assez bien), Castanier René (Bien), Castres Jacques, Escaffre Antoine, Garros Louis, Pech Antoine, Puel Pierre, Rech Jean, Revel René, Verdier Eugène, Ferriol Jean, Guillarmenc Bernard (Assez bien), Pistre Georges, Pornon Charles, Abram Armand, Fages Henri (Assez bien), Richard Claude, Guilhem Louis, Maurin Jean (Assez Bien), Perdigou Gaston, Soucaille René (Assez bien) et Vidal Guy.

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    On retrouve dans ce bulletin bien d'autres noms bien connus à Carcassonne...

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    Le Proviseur M. Bailly est ici entouré par une partie des élèves du lycée en 1934

    Le total des élèves reçus au Baccalauréat pour l'année 1935 dans l'enseignement public s'élève à 35.

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  • Les difficultés du petit commerce de la Bastide St-Louis

    On ne peut pas toujours désigner les commerçants du centre ville comme ne faisant pas des efforts pour leurs devantures; certains le voudraient mais ne le peuvent pas. 

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     Le magasin de jouet dans la rue piétonne, loue 40 m2 de surface commerciale pour 2800 euros mensuels. Les locataires avaient un beau projet validé par les Bâtiments de France (photo ci-dessus), mais ils ont été bloqués par le propriétaire et par le prix du loyer. Dans ce cas précis il s'agit d'un investisseur ayant ses bureaux sur les Champs-Elysées à Paris, fondateur de la marque Célio et Jennyfer. Quand on sait la difficulté pour faire du chiffre actuellement, on risque de voir de plus en plus se fermer les boutiques. Cela explique que ces propriétaires ayant souvent l'appât du gain comme devise, préfèrent laisser rideau baissé que de louer moins cher. La plupart du temps, ils louent et exigent des nouveaux locataires de faire les travaux à leurs frais. Ceci sans les exonérer d'un ou deux mois de loyer. Voilà en gros, la situation du commerce en Bastide.

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    La devanture telle qu'on la voit aujourd'hui.

    Selon des propositions que j'avais émises avant la campagne électorale des municipales, il me semblerait opportun pour relancer les commerces du centre-ville, d'obtenir son classement en zone franche. Cela permettrait pour une durée à définir, d'exonérer de charges les commerçants désireux de s'y installer. Est-il normal par exemple, de faire payer la TLPE (taxe sur les enseignes) aux petits commerces? Le bénéfice pour la ville est bien mince comparé à la fermeture d'un commerce et au licenciement des employés. Cette taxe votée et perçue par la ville de Carcassonne va de 15 euros à 91 euros par m2. On pourrait simplement la faire appliquer et l'augmenter pour les panneaux de plus de 50 m2 qui ne touchent que les grands groupes de la distribution.

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    L'ancien magasin de vêtements Mim (autrefois, librairie Collot) fermé depuis plus d'un an, est un des symboles des problèmes du commerce en Bastide. Ces locaux appartiennent à des investisseurs, très éloignés de la réalité et contexte commercial de notre ville. Le plus souvent, ils ne sont même pas carcassonnais. Les prix des loyers qu'ils proposent sont exorbitants, comme d'ailleurs le prix des pas-de-porte, à charge pour le locataire de réaliser à ses frais des travaux. Dans le contexte de crise que nous connaissons, couplé à la désafection des clients pour le centre des villes, comment voulez-vous revitaliser ce secteur?

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  • L'inauguration de l'école J. Jaurès

    Construit sur l'ancienne prison et gendarmerie de la ville le long du boulevard, le groupe scolaire Jean Jaurès est inauguré le 22 juillet 1928 pendant les fêtes du bi-millénaire de la cité. Le Président de la République M. Gaston Doumergue est descendu à cette occasion avec son ministre de l'instruction publique M. Herriot. A 15h, le cortège présidentiel quitte sous le soleil la salle du manège de la caserne pour se rendre par les boulevard Commandant Roumens et Camille Pelletan au groupe scolaire. Les enfants des écoles sont là pour les accueillir. Les filles portent des gerbes de fleurs et les garçons agitent des drapeaux. "L'adorable printemps de la patrie" selon l'expression de M. Herriot, déploie le plus chaleureux des hommages aux autorités de la nation. M. Doumergue et l'ensemble de sa suite s'installe alors sur l'estrade prévue à cet effet. C'est le moment des discours...

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    Le Dr Tomey, maire de Carcassonne, est le premier à prendre la parole. Après les remerciements d'usage à l'endroit du Président de la République et du Ministre de l'instruction publique, M. Tomey se lance dans un long pensum sur l'école et les vertues démocratiques qu'elle défend. Un hommage est rendu à MM. Bertrand et Vidal, premiers architectes du groupe scolaires, trop tôt disparus pour assister au couronnement de leur bâtiment. Le continuateur de l'ouvrage, M. Enderlin, est vivement salué par le premier magistrat de la ville.

    Du discours du Ministre Herriot, je retiendrai cette citation: "Si nous ne devons cesser de défendre l'idée de laicité contre ses irréductibles adversaires, contre ceux qui n'en comprennent pas la beauté, le temps n'est-il pas venu d'assurer l'égalité dans la répartition du savoir, d'offrir aux jeunes français des chances égales dans la lutte pour la vie, non pas au nom d'une théorie politique sectaire mais en vertu d'une idée généreuse et moralement indiscutable de fraternité?"

     À l'heure où depuis plusieurs années l'état supprime des postes d'instituteurs au nom de la rentabilité, dans les classes déficiantes en élèves. Où il y a toujours trop d'élèves par classes, ce qui entraîne l'échec des plus faibles et pour les plus aisés leur inscription dans le privé... L'unité républicaine appelle à méditer sur les valeurs héritées des anciens.

    Sources:

         La dépêche (Juillet 1928)     

     L'Oeuvre (Juillet 1928)

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