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Sport - Page 4

  • Les champions du cyclisme Carcassonnais des années 30

    © Collection J. Blanco

    Carcassonne fut l’une des premières du villes du sud de la France a posséder un vélodrome. Les mordus du vélo réussirent à convaincre le maire Albert Tomey, de la nécessité de construire une piste en dur à la Pépinière. C’est ainsi que s’appelait l’actuel stade Albert Domec. L’équipement sportif permettrait aux grandes compétitions cyclistes d’utiliser notre anneau de ciment et de recevoir dans la ville, les vedettes du Tour de France. Ce projet vit le jour grâce à des athlètes Carcassonnais dont on peut citer les noms : Alfred Barrière, Louis Pédron, Roussel, Paul Barrière, Paul Laplace, Etienne Castan, Cassignol, Andrieu, Blain, Raymond Pujol, Laguerre, Alix Pourhomme, Puel, Jalabert, Clément, Brice Bourrounet, Dupin, Thomas Raynaud, etc.

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    Le Dr Tomey félicite les vainqueurs de la piste en 1937

    Cette piste connut les exploits des champions nationaux, mais aussi régionaux comme Prior, Ramos, Bertola, Cyprien, Chavard, Clément, Nagel…

    Si nous revenons dans le temps, un premier vélodrome avait été déjà construit sur le boulevard Marcou entre la rue Voltaire et le Bastion du Calvaire. C’était en 1920… La piste était établie à trois ou quatre mètres des deux allées de platanes. C’est Cyprien qui remporta la finale de vitesse en 1920.

    Raphael Ramos

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    Né le 20 octobre 1911

    En ce temps là, l’équipe de l’ASC cycliste possédait en son sein plusieurs champions.  Ramos était arrivé à Carcassonne alors qu’il portait les couleurs du Vélo-Club Albigeois en 1932. Débauché par l’ASC cycliste qui eut le nez creux, car Ramos participa ensuite au Tour d’Italie, au Grand Prix de Buenos Aires et bien sûr, au Tour de France.

    En 1937, Raphael Ramos était engagé dans l’équipe espagnole dont le leader était Canardo. Des transactions eurent lieu entre les dirigeants ibériques et le club Carcassonnais. Sur intervention de Desgranges, le patron du Tour de France, Ramos partit pour Paris rejoindre la caravane publicitaire et ses camardes internationaux participant à la Grande Boucle.

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    Sur la piste de Carcassonne

    Arrivé à Paris, il prit contact avec les dirigeants du TDF dans les bureaux de Desgranges, situé à l’époque dans la rue Cadet, à l’intérieur des locaux du journal « L’Auto ». Ramos eut droit à la présentation aux grands du cyclisme international, repas avec la presse, interviews, reportages et photographies. C’est ainsi qu’en juin 1937, que l’Ibérico-Carcassonnais s’élança au départ du Tour devant les locaux de l’Auto. Dans la caravane publicitaire, le prédécesseur d’Yvette Horner, l’accordéoniste Frédo Gardoni, avait donné le top en musique.

    Dans le peloton, Ramos se retrouvait aux côtés des super champions de l’époque : les frères Magne, René Vietto, Maurice Archambaud, Georges Speicher, Guy et Roger Lapébie, Philippe Agut, Charles Pélissier, etc.

    Dans une interview qu’il donna au Midi-Libre en 1984, Ramos loua l’organisation du Tour de France de 1937 : excellents hôtels, meilleures tables, ravitaillement en course, attention des dirigeants. Lors des fins d’étape, de nombreuses personnes sollicitaient des autographes, offraient des cadeaux régionaux.

    C’était également le temps où les coureurs devaient faire suivre un minimum d’outillage, ses boyaux autour des reins et sous la selle et même un casse-croûte contre la fringale. Pas de changement de roues ou de vélo. S’il pleuvait ? Pas d’imperméables. S’il neigeait ? En Juillet 1937 dans le Tourmalet, on pédalait plus vite pour se réchauffer.

    Dans le terrible col du Tourmalet, Ramos brisa un galet de son dérailleur. Il stoppa dans un village perdu à la recherche d’un artisan pouvant le dépanner. N’en trouvant pas, il vit le long d’un mur un vélo abandonné qui possédait un galet du même type que celui qui faisait défaut à sa monture.  Que faire ? Fallait-il emprunter la pièce ? Ramos s’y refusait. Attendre le retour du propriétaire, c’était perdre beaucoup de temps. Par chance, un jeune homme se présenta pour récupérer sa bécane. Ramos saisit alors l’opportunité de lui expliquer sa situation et le jeune homme, lui céda la pièce avec une grande sportivité. Quelques coups de pinces, trois tours de tournevis et voilà le vélo de Ramos en état de marche ! Malgré le temps perdu sur l’avant de la course, le champion monta le Tourmalet et le descendit à telle vitesse qu’il arriva dix-huitième de l’étape à Luchon. Il termina son premier Tour de France à dix-septième place. Une belle performance !

    Les autres champions des années 30

    Parmi les pionniers, citons Ventresque de Preixan, qui sur cycle Alcyon participa au Tour de 1911. Son vélo pesait près de 20 kilos… A la fin des années 1920, apparurent Bertola, Prior, Garcia, Dupin. Tous étaient équipés dans un atelier situé dans la rue d’Alsace.

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    Prior et Ramos, ex-æquo aux Six jour de Buenos Aires

    Le journaliste Géo Villtan écrivit dans Paris-Soir : « Si les Carcassonnais sont fiers de Prior et de Ramos, ils ne le sont pas moins des frères Bertola, dont Antoine, le plus fort, a gagné le Tour d’Algérie, le circuit de Bône et fit troisième au Tour d’Espagne."

    Le responsable de L’ASC ne tarissait pas d’éloge sur ses champions en 1936 : « Nous avons Chavard qui a couru le Wolber en 1936 et prit le départ du Tour de France. Blessé, hélas, accours de l’étape du Galibier, il dut abandonner. Puis c’est Emile Clément, jeune espagnol spécialiste de la piste, très fort en « américaines ». Nos plus sérieux espoirs ? Timoreau, placé seizième au Championnat de France de cross-cyclo pédestre l’an dernier. Maynadier, Dagnac, celui-ci premier du Pas Dunlop de l’Aude et sixième en finale à Paris. Vielmas, les jeunes frères Prior, Pujol un gosse de 17 ans qui enleva le cross-cyclo pédestre de l’Aude. Nous en ferons de vrais champions, vous le verrez. Au total, en fin, nous disposons d’une vingtaine de jeunes qui se prêtent avec foi et courage aux entraînements, tant sur route que sur piste derrière motos. Je dois ajouter que Carcassonne dispose, au stade de la Pépinière, d’une piste en ciment avec virages relevés, qui, sans aucun doute, est l’une des plus belles de province. »

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    Raphael Ramos et Prior

    Les années 1950

    L’effectif de l’ASC cycliste s’étoffe à nouveau avec l’arrivée des Philippe Agut, Dante et Délio Soler, Celebrowsky, Ghylardi, Pujol, Terribile, Lacans, Jesus Martinez, etc.

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    © Collection J. Blanco

    G. Pujol

    En 1957, le premier Tour de l’Aude voit le jour sous l’impulsion de Jean Thomas. Des noms prestigieux participèrent à cette première édition : Van Impe, Danguilhaume, Thévenet, Moser, Anderson, Cantini, Tinazzi. La dernière épreuve sera organisée par l’ASC en 1985 ; s’associant au Midi-Libre, elle devient Grand Prix du Midi-Libre, Tour de l’Aude.

    Les années 80

    Même si Jean Thomas passe la main en 1983 à Georges Bonnafous, il ne reste pas inactif. Avec Charles Anduze, Jean Dousse et Guy Pagès, il organise le Tour de l’Aude féminin. Onze jours de course, 22 nations participantes… Jeanie Longo le remporte en 1989. Hélas, cette épreuve a disparu depuis

    Sources

    Midi-Libre / 1984

    Le courrier de la Cité

    Le cyclisme et ses champions / Bull. SESA / Blanco

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2018

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  • La finale du championnat de France de rugby 1925 et les larmes des Carcassonnais

    On s'est souvent amusé à compter les dix finales de l'ASM Clermont-Auvergne perdues, avant que ce club ne finisse par briser la malédiction en 2010. Ne vous a t-on jamais raconté que l'AS Carcassonne avant de battre pavillon treiziste, avait échoué en 1925 à remporter le bouclier de Brennus ? Peut-être est-elle plus malheureuse cette équipe de Carcassonne qui n'a jamais pu depuis renouveler l'exploit de se hisser en finale du championnat de France de Première division, ancêtre de l'actuel Top 14. Tout avait pourtant bien débuté par une victoire en demi-finale contre le Stade Toulousain à Bordeaux, le 5 avril 1925. Imaginerait-on aujourd'hui pareil exploit ? Inutile de rêver, on ne prête qu'aux riches et sans sponsor bien armé en trésorerie, aucune chance sur le plan sportif de se hisser maintenant en haut du tableau. Revenons donc 93 ans en arrière... Mon Dieu ! Que le passe vite.

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    L'équipe de l'AS Carcassonne lors de la finale

    La veille de la finale à Toulouse qui sera rejouée la semaine suivante à Narbonne, en raison du score nul et vierge de la rencontre entre l'AS Carcassonne et l'USA Perpignan, Gilbert Brutus (1887-1944) écrivait :

    "Tout fier de sa victoire sur le Stade Toulousain, Sébédio (dit le Sultan) rêve de nouvelles victoires, il aspire de tout son cœur à être champion de France pour démontrer qu'ils sont dignes d'être comparés aux meilleurs. Le pack de l'ASC est peut-être plus lourd que celui de l'USAP. Si nous mettons Darsans et Carbonne sur le même pied d'égalité, en revanche nous croyons que Pascot est supérieur à l'ouverture. Quant aux trois-quart, la supériorité perpignanaise est à craindre mais les Carcassonnais essaieront d'étouffer dans l'œuf les départs adverses. Andrieu s'annonce supérieur à Cayrol. Le talonnage de Mauran est connus des Catalans. Très ardent et très fougueux, le huit Sébédio est capable d'écœurer ses adversaires." (Le Midi sportif)

    Gilbert Brutus (1887-1944) fut joueur, dirigeant et arbitre. Engagé dans la Résistance auprès du général Delestraint, il sera plusieurs fois dénoncé. Arrêté et torturé par la Gestapo et la Milice, il mourra le 7 mars 1944 dans la citadelle de Perpignan. Le stade dans lequel évolue les Dragons Catalans XIII porte son nom.

    AS Carcassonne

    Andrieu, Albert Domec, Miquel, Jean Roux, Gleyzes, Marty, Darsans, Séguier, Jean Sébédio, Raynaud I, Cadenat, Germain Raynaud, Casterot, Mauran, Aguado

    USA Perpignan

    Sayroux, Delort, Montade, Henric, Rière, Ribère, Camo, Sicard, Pascot, Carbonne, Darne, Ramis, Baillette, Tabès, Cayrol.

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    Ce 3 mai 1925, la finale du championnat de France est rejouée à Maraussan (Narbonne), actuel stade Cassayet. A l'arbitrage, Robert Vigné qui avait déjà officié la semaine d'avant à Toulouse. On reprend donc les mêmes acteurs avec l'espoir qu'ils se départageront à la fin du temps réglementaire. Si le temps à Toulouse avait été très humide, à Narbonne il fait en ce début de mois de mai, une chaleur saharienne. Ceci n'a pas découragé les 21 000 spectateurs présents dans le stade, mais également sur les toits des tribunes et des maisons voisines. Le prix des places à une époque où un franc valait 20 sous avait été fixé à 5 frs (Populaires), 15,25 frs (Enceintes tribunes), 24,24 frs (Chaises numérotées en touche), 30,25 (Tribunes numérotées). Pour mémoire, un ouvrier en bas de l'échelle gagnait 600 francs mensuels. La recette atteint tout de même près de 120 000 francs.

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    Jean Sébédio de l'AS Carcassonne

    La partie débute par la mise en jeu de Carcassonne, reçue par Camo, qui arrête de volée. La touche qui suit permet aux Catalans de porter les hostilités chez les "jaune et noir" qui se défendent vigoureusement, empêchant ainsi un beau départ de Montade et Rière. Les mêlées donnent la balle à Perpignan mais l'énervement compréhensible de plusieurs joueurs fait manquer plusieurs départs des lignes arrières. Toutefois, Carcassonne, grâce à sa troisième ligne, amorce un long dribbling, auquel riposte une belle attaque de Pascot. Baillette manque la passe alors que l'essai était imparable. L'action catalane se faisant pressante, Carcassonne doit toucher dans ses buts. Sur renvoi, Carbone se fait boucler. Ramis peut tout de me^me trouver la touche et Carcassonne continue sa défense méthodique, ce qui n'empêche pas Raynaud I et Séguier d'amorcer un dribblent effectif.

    Coup franc aux 'sang et or" pour obstruction, aux 22 Carcassonnais. Les joueurs réagissent. Roux, Miquel, interceptent une passe de Baillette et envahissent le camp Catalan. La partie se poursuit à une folle allure. c'est une bataille âpre, violente et sans répit ; elle donne lieu à quelques incidents, mais tout rentre dans l'ordre lorsque les trois-quarts audois font une charge réussie, que Gleizes termine par une touche et de laquelle Castérot part. A nouveau Cayrol sauve son camp en renvoyant vers le centre du terrain. Darne oblige Andrieu à toucher dans ses buts. carcassonne faisant montre d'une certaine confiance, ouvre. cela lui vaut de voir Ramis l'obliger à revenir à sa défense première, après avoir bouclé Andrieu. Le jeu est remonté vers le centre. D'un cafouillage, Ramis ramasse, part dans son style particulier, arrive devant Andrieu d'un crochet, le laisse littéralement sur place et après une course de 60 mètres va marquer un très bel essai, qu'il transforme.

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    Roger Ramis, auteur de l'essai 

    Cet essai surprend Carcassonne, qui ne donne plus l'impression du début. Il faut une attaque de Montade et Rière pour réveiller une énergie endormie. Par Raynaud, Mauran, et surtout Sébédio, les hostilités reprennent vigoureuses. La mi-temps est sifflée au centre du terrain.

    AS Carcassonne 0 USA Perpignan 5

    Le jeu reprend sur un coup de pied de Carcassonne. Andrieu trouve une touche dans le camp catalan. Darsans, servi sur une touche, lance ses partenaires qui ne peuvent passer devant la défense adverse et perdent le bénéfice de l'essai par manque d'homogénéité. L'obstruction de Perpignan lui vaut un coup franc tapé par Sébédio. Le jeu se reporte dans le camp catalan. Sur un long coup de pied, Cayrol touche dans ses buts. cette reprise de mi-temps ressemble maintenant au jeu pratiqué dimanche dernier à Toulouse ; c'est une ardente prise des deux lignes d'avants, dont l'une bénéficie de l'avance et l'autre ne peut desserrer l'étreinte qui s'abat sur elle. Ajoutons à cela l'affolement qu'on peut facilement s'expliquer et on aura la raison pour laquelle des attaques comme ces de Sicard, Rière n'aboutissement pas. 

    Carcassonne, un moment acculé sur ses buts s'en dégage sur un court dribblant de Raynaud I. De violents incidents surviennent de nouveau entre joueurs. M. Vigné fait appel à la sportivité des équipiers et du public. Il faut avouer que ce spectacle n'a rien d'interessant. Les Catalans attaquent de nouveau ; Ramis essaie le drop et le manque. L'ardeur des adversaires n'a pas diminué. ramis tente une échappée heureusement arpentée par Roux et Gleizes.

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    Caricature de Ramis, l'homme du match

    La mêlée donnant la balle à Darsans, celui-ci fonce et sert Marty ; la ligne s'ébranle mais Domec est arrêté par Darné. Le pack "sang et or" regagne le terrain qu'il avait perdu et c'est la lutte qui recommence au centre du terrain. Les forwards catalans ont repris le contrôle des opérations et se montrent supérieurs dans leurs attaques ; aussi Ramis, Baillette sont particulièrement dangereux pour les buts Carcassonnais. Perpignan  domine manifestement dans toutes les lignes. Il faut la défense supérieure des hommes de Sébédio pour que le score ne soit pas plus fort au profit des Catalans. Près des buts audois, une bataille se poursuit, de laquelle un coup franc dégage Carcassonne. Les deux équipes remontent au centre du terrain. Camp, Rivière, Sicard amorcent un dribblling, et c'est la fin sifflée sur les buts Carcassonnais.

    (Le Petit méridional - 4 mai 1925)

    Les faits de match

    Un essai marqué par Sébédio pour les Carcassonnais en début de première période, après un long coup de pied à suivre et une course de plusieurs mètres. Hélas ! L'arbitre le refusa et à cette époque, on ne pouvait pas faire appel à la vidéo. Y avait-il une raison pour ne pas accorder l'essai ? 

    "Les Catalans ont joué plus vite que nous, mais battu pour battu, j'aurais préféré que l'arbitre nous accordât l'essai".

    (Jean Sébédio)

    Albert Domec rate une pénalité des 25 mètres

    De nombreux tampons et distributions de châtaignes en seconde mi-temps. 

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    Voilà comment l'unique finale de Carcassonne en championnat de France fut perdue ! l'US Quillan en joua trois entre 1928 et 1930 et en gagna une. Une performance qui n'est sans doute pas près de se renouveler...

    Sources

    Le petit méridional

    L'express du midi

    Le courrier de la Cité

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  • Carcassonne accueille le Championnat de France cycliste sur route en 1983

    Si la ville de Carcassonne fut inscrite à plusieurs reprises dans le parcours du Tour de France, elle n'eut qu'une fois le privilège d'accueillir le Championnat de France cycliste sur route. Il y a exactement 34 ans, le 26 juin 1983, l'ensemble des coureurs français prenaient le départ à Carcassonne au sommet de la cote de Pech Mary. A cette époque, la rocade reliant la route de Limoux à celle de Narbonne venait d'être achevée depuis quelques mois. Antenne 2 retransmettait la course en direct à la télévision, alors qu'une pluie battante s'abattait sur tout le parcours reliant Palaja, Cazilhac à la Cité.

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    Le départ de la course

    Pour l'ensemble du peloton dans lequel l'équipe Wolber se porta en tête pendant toute la durée de l'épreuve, il s'agissait d'accomplir les 252 kilomètres soit 21 tours. Au sein des coureurs figuraient Bernard Hinault et Charly Mottet entraînés par Cyrille Guimard pour l'équipe Renault-Elf. A mi-course, le dossard 59 porté par Arnaud (Wolber) était repris par le peloton, avant que Marc Gomez et Jacques Michaud respectivement numéros 27 et 9 ne s'échappent. On ne devait pas les revoir avant la lignée d'arrivée, où lors du sprint final Gomez (Wolber) surclassait son concurrent. Le peloton arrivait dix secondes derrière, amené par Jean-René Bernaudeau qui finissait troisième.

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    Gomez finira la même année troisième du Tour de l'Aude ; l'année suivante il portera les couleurs de l'équipe La vie claire, avec pour leader le Blaireau, alias Bernard Hinault. C'est la dernière fois que Carcassonne organisa un Championnat de France cycliste sur route. La première, mais aussi la dernière fois pour la région Languedoc-Roussillon. 

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    Le départ et l'arrivée de la course en 2017

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