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  • Qui était le commandant Roumens, dont un boulevard porte le nom ?

    Christian Casimir Napoléon Roumens naît le 2 mars 1864 à Carcassonne, faubourg des Jacobins n°11, le 2 mars 1864 du peintre Émile Roumens et de Rose Françoise Sauzède, sans profession. Excellent élève, il se destine après ses études au lycée de Carcassonne à embrasser la carrière militaire. Le 25 octobre 1884, le futur commandant Roumens s’engage pour cinq ans et fait son entrée à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr. Il se classe 178e sur 400 candidats retenus lors du concours d’entrée et sortira 152e de la promotion de Fou-Tchéou. Celle-ci évoque la destruction de la flotte chinoise et de l’arsenal de Fou-Tchéou par l’amiral Courbet durant la guerre du Tonkin. Le sous-lieutenant Roumens est affecté au 55e Régiment d’infanterie à Nîmes, puis à Nice le 1er octobre 1887 au 159e Régiment d’infanterie alpine. Il est ensuite promu lieutenant le 24 mars 1890 avant d’être nommé au 126e Régiment d’infanterie, puis capitaine le 23 mars 1895. Après un passage au 28e Régiment de chasseurs alpins, le capitaine Roumens entre dans l’armée coloniale au sein du 1er puis du 2e Régiment de tirailleurs algériens comme chef de bataillon le 24 septembre 1908.

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    Le commandant Roumens

    Christian Roumens participe à la guerre de pacification du Maroc, au cours de laquelle le sultan Moulay Abdelaziz défie les troupes françaises avec le soutien des pays hostiles, notamment l’Allemagne. Le général Lyautey et ses soldats sont envoyés en représailles de l’assassinat du docteur Émile Mauchamp et réussissent à reprendre Oujda.
    Abd al-Hafid se proclame alors sultan du Maroc et destitue son frère aîné Moulay Abdelaziz qui, accusé d'être trop conciliant avec les Européens, a été renvoyé et chassé par la population de la Chaouia. En 1911, Abd al-Hafid, qui contrôle de plus en plus mal l'intérieur du pays se retrouve assiégé à Fès par des soulèvements populaires et sollicite l'aide française. Le général Moinier, qui en 23 juin a mis en déroute Maa El Ainine, à la tête d'une armée de 23 000 hommes, libère le sultan. La situation est irréversible et aboutit à la convention de Fès du 30 mars 1912 qui fait du Maroc un protectorat français, un régime de tutelle mais dont le sultan et le Makhzen sont maintenus comme éléments symboliques de l'Empire chérifien. Moulay Abd al-Hafid abdique en faveur de Moulay Youssef.

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    Les tirailleurs algériens portent le commandant Roumens sur un brancard

    Alors que le 2e régiment de tirailleurs algériens est engagé contre Marocains, non loin de la Moulouya, le commandant Roumens est à la tête de la 5e compagnie. Du haut de ses 1,79 mètre, l’homme impressionne et fait l’admiration de ses hommes. Tout à coup et sans que la marche rampante des Marocains ait été signalée à travers les broussailles, les balles sifflent aux oreilles et font des victimes. Aussitôt, le colonel Blanc envoie deux compagnies appuyer celle qui est aux prises avec les Ksouriens. La compagnie du commandant Roumens (5e) est en contre-bas de moins de trois mètres et le sol est si tourmenté qu’il faut une heure pour que les renforts puissent entrer en ligne. Les Marocains inaccessibles, se déplacent avec une mobilité extrême ; ils harcèlent les tirailleurs qui se défendent et fusillent les Ksouriens qui se découvrent.
    C’est à ce moment-là que le commandant Roumens, encourageant ses hommes, est aperçu par le sergent-major Tonnot en train de pâlir. Ce dernier lui demande s’il est blessé. A ces mots, Roumens répond : « Il y a une demi-heure que j’ai une balle dans le ventre, mais il ne faut pas le dire ! » Il refuse de se faire soigner malgré les douleurs et poursuit le combat pendant une heure, au bout de laquelle il consent enfin à se faire panser.

    Autour du chef, les tiralilleurs se battent avec hardiesse, mais les Marocains les ajustent à bout portant et le sergent-major Tonnot tombe sous les balles. La compagnie de renfort arrive à dégager les tirailleurs encerclés, qui demeurent maître de la position. Sans sacs et sans vivres, le général Léré donne l’ordre de regagner le camp. Blessé dans la matinée du 23 mai 1911, Christian Roumens mourra le lendemain.

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    Lieu d'inhumation du commandant Roumens à Debdou

    Le commandant Roumens a voulu être enterré à Debdou, à côté des braves tirailleurs tombés avec lui. Dans son testament, on peut lire : « Le pays comprendra que là où ses soldats veulent dormir leur dernier sommeil, il faut que les vivants veillent l’arme au bras sur le sol arrosé de sang français.

    Deux télégrammes officiels postés de Mostaganem arrivent à Carcassonne. Le premier à 16h42 le 24 mai 1911 et le second, le lendemain.

    Tirailleurs à Maire de Carcassonne : Veuillez prévenir M. Durand, rue Antoine Marty, que commandant Roumens, blessé plaie transversale abdomen, très grave combat près Debdou.

    Colonel tirailleurs à Maire de Carcassonne. Prière aviser, extrême urgence avec tous les ménagements possibles M. Durand, rue Antoine Marty, Carcassonne, que commandant Roumens décédé hier 25 courant des suites de sa blessure.

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    © Ministère de la culture

    Le général en 1916 devant la tombe du Ct Roumens

    Albert Durand, dont il est question dans les télégramme, était l’époux de la sœur de Christian Roumens et le patron de la confiserie de la rue Antoine Marty. A la réception de chacune des dépêches, le maire s’acquitta de sa délicate mission. C’est Frédéric Lauth, brasseur et ami de la famille qui annonça la nouvelle. Le commandant Roumens avait pour oncle Jules Sauzède, député de l’Aude et ancien maire de la ville. La famille voulut dans un premier temps faire rapatrier le corps, mais le télégramme du général des troupes françaises au Maroc l’en dissuada :

    "Avant de mourir, le 24 mai après-midi, le commandant Roumens a exprimé solennellement, en pleine connaissance, à plusieurs reprises, devant le capitaine Bernard, le docteur Charrier et les autres officiers, témoins, le désir que sa dépouille mortelle restât inhumée à Debdou. D’ailleurs, dans es derniers moments, il s’inquiéta sans cesse de ses hommes, heureux d’avoir vu leur belle attitude au feu recommandant ceux qu’il avait distingués. Il s’est mit à revêtir sa tunique, pour mourir, et a affirmé plusieurs fois sa volonté de demeurer au milieu de ses tirailleurs jusque dans la mort, disant : « Je n’espérais pas une si belle mort. » Puis ajoutant : « Je en veux pas que l’on ramène ma dépouille en France. Je rester à Debdou."
    Le colonel et les officiers des régiment actuellement à Debdou, prennent leurs dispositions pour élever sur place un monument, qui rappellera la fin glorieuse de notre regretté camarade."

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    © ok-debdou

    Ce qu'il reste de la tombe du Ct Roumens à Debdou

    Une grande messe sera donnée au début du mois de juin à la cathédrale Saint-Michel en mémoire du commandant Roumens. Le mercredi 7 juin 1911, le conseil municipal sur proposition de M. Nogué, membre de l’assemblée communale, entérina l’attribution d’un nom de rue au commandant Roumens. Le boulevard des Tilleuls deviendra celui du Commandant Roumens le 20 avril 1912. Une souscription fut également lancée pour l’érection d’un monument à sa gloire ; il ne vit pas le jour.

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    Comme à Carcassonne, la ville de Miliana (Algérie) possédait avant l’indépendance une rue Commandant Roumens. Elle fut débaptisée et s’appelle aujourd’hui Bounaâma Mohamed.

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    Caveau de la famille Roumens à Carcassonne (St-Michel)

    Cet article totalement inédit sera déposé aux archives de l'Aude avec l'ensemble des sources. En cas d'utilisation, veuillez mentionner "Musique et patrimoine de Carcassonne"

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2017

  • Enquête sur l'arrestation de Mlle Billot sur le Pont vieux par la Gestapo le 11 juillet 1944

    Il y a une semaine nous vous révélions un épisode méconnu de la Seconde guerre mondiale à Carcassonne. L'arrestation de Madeleine Billot sur le Pont vieux par deux agents de la Gestapo le 11 juillet 1944, avait fait avorter la tenue d'une réunion de la Résistance à quelques centaines de mètres de là. S'il nous avait été possible de retracer cet évènement, nous ignorions en revanche qui était réellement Mlle Billot, le lieu précis de la réunion et les personnes qui devaient s'y trouver. D'un naturel teigneux, nous avons mené notre enquête en nous mettant sur la piste des parents de Madeleine Billot et en recherchant éventuellement des informations dans les livres d'anciens résistants. Ainsi, nous avons non seulement retrouvé sa fille que nous avons interrogée, mais également de précieux renseignements dans l'ouvrage du chef de la résistance régionale. C'est cette synthèse que nous sommes heureux de vous présenter dans ce nouvel article.  

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    © Pinterest

    Photo d'illustration / Un village français - France 3

    Madeleine Billot était née le 5 juillet 1914 à Gaillac (Tarn). Ses parents tenaient une pharmacie à l'angle des rues de Verdun et de la préfecture, où son père fabriquait des pommades qui faisaient sa réputation. La famille habitait un peu plus bas dans la rue, au numéro 20. C'est à cet endroit que Madeleine et sa sœur Geneviève, toutes les deux étudiantes en pharmacie, faisaient transiter les aviateurs vers les maquis, chargés de leur exfiltration vers l'Espagne. Malgré les risques, le père Billot, aux idées plutôt nationalistes, fermait les yeux sur ce trafic et aidait ses filles dans l'accomplissement de cette tache. Aux dires de ceux qui les ont connus, les Billot étaient d'une extrême générosité. Au sein de la Résistance, Madeleine et Geneviève occupaient les fonctions d'agents de liaison. Cette dernière faisait même transiter le courrier vers la chambre de Joë Bousquet - située à 150 mètres de chez elle - auquel elle délivrait les doses de morphine indispensables pour soulager ses douleurs. 

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    L'ancienne pharmacie Billot

    Ce 11 juillet 1944, Madeleine est arrêtée sur le Pont vieux par la Gestapo. Elle ignorait que le jeune homme qui devait la rejoindre ce jour-là, avait été interpellé par la police allemande la semaine précédente. Lorsqu'elle se présenta à lui pour l'amener à une réunion de la Résistance, le piège se referma sur elle. Amenée à la villa de la route de Toulouse, elle refusa de parler malgré les tortures qui lui furent infligées. Elle confia à Madame Rizzato - une de ses amies - qu'on lui fit subir le supplice de la baignoire et qu'on l'obligea à se fléchir sur une barre d'acier. Lors de son procès, René Bach avoua s'être mis en colère en reprochant aux deux agents ayant procédé à l'arrestation, de ne pas avoir suivi Mlle Billot. Ainsi, la Gestapo aurait-elle pu coffrer les membres de cette réunion. Où se tenait-elle ? Quel était l'ordre du jour ? Qui étaient les personnes présentes ? 

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    Le domaine de la Jasse, à Carcassonne

     C'est au domaine de la Jasse, situé sur la plaine Mayrevielle à un kilomètre du Pont vieux, qu'était fixé le lieu de la réunion. Ce beau bâtiment caché au milieu de la nature appartenait depuis 1850 à la famille de Paul Mouton, Conseiller d'état. Sa fille Simone avait épousé Jean Cahen-Salvador, Conseiller d'état. En raison de sa religion juive, il sera arrêté et s'évadera du train lors de son transfert vers Auschwitz. Madeleine Billot avant son arrestation avait fait passer les Cahen-Salvador en Suisse. D'après l'ouvrage de ce chef de la résistance régionale, voici l'objet de cette réunion et les noms de ceux qui s'y trouvaient.

    "Pour établir un programme de parachutages que Jacques (Picard, NDLR), Délégué Militaire Régional adjoint devait câbler d'urgence à Alger, je convoquai à Carcassonne, Suberville, Bringer, Cayrol et Bonnafous, respectivement chefs départementaux FFI de l'Hérault, de l'Aude, des Pyrénées-Orientales, de l'Aveyron, ainsi que Balouet, adjoint de Cayrol, et "Jean-Louis" (Louis Amiel, NDLR) adjoint de Bringer au titre des FTP, Roubaud, chef du Mouvement de Libération Nationale, nouveau président du Comité Régional de Libération, et Georges, chef du département, assistaient à la rencontre."

    Si la Gestapo avait suivi Madeleine Billot, elle aurait arrêté l'ensemble des chefs de la Résistance régionale. Seul, Jean Bringer sera interpellé 18 jours plus tard... Selon le témoignage de sa veuve, il se plaignait début juillet de n'avoir pas reçu les bons parachutés d'Alger pour payer ses maquis. Très en colère, il se faisait fort de rechercher les coupables. L'objet de la réunion du 11 juillet était précisément l'établissement du programme de parachutages. C'est sûrement entre le 11 et le 29 juillet 1944, que Bringer n'a pas reçu cet argent parachuté ; que Charpentier (assassiné dans la clinique du Bastion en septembre 1944) a été diligenté par Londres pour enquêter. Bringer avait-il trouvé les coupables ? La vénalité de certains au sein même de la Résistance Audoise, a eu la peau du chef départemental des FFI de l'Aude. Ceci est nôtre conviction, mais l'enquête se poursuit de notre côté.

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    Jean Bringer

    Alors qu'elle était détenue, la Gestapo alla perquisitionner au domicile des Billot. Fort heureusement, la bonne avait fait passer les documents compromettant dans l'arrière cuisine pour les brûler. Toutes les enquêtes et interrogatoires n'ayant rien donnés, Madeleine Billot fut transférée à Montpellier le 20 juillet 1944, puis dirigée sur Romainville le 31 juillet. Le 15 août 1944, elle était déportée vers le camp de Ravensbrüch en Allemagne. Nous avons transcrit son témoignage lors du procès Bach, mais d'autres éléments donnés par sa fille l'enrichissent.

    Quand le convoi partit pour l’Allemagne, elle entendit l’aviation alliée bombarder la France. Du côté de Berlin, le train fut stoppé pendant une heure pour attendre la fin des bombardements. Une heure pendant laquelle, elle aurait pu s’échapper. Lorsqu’elle tomba malade au camp, elle passa une semaine à l’infirmerie ; le paradis selon elle. Libérée par les Russes, elle passa par Odessa puis en bateau vers Marseille et en train à Carcassonne. L’accueil fut triomphant. Suite à son passage au camp, on dut lui faire un dentier complet ; toute sa vie durant elle sera dépressive. 

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    © cite-tapisserie.fr

    Marc Saint-Saëns, petit neveu du compositeur 

    En 1948, Madeleine Billot se maria avec Marc Saint-Saëns. Le peintre Toulousain aux idées communistes était entrée dans la Résistance. Observons qu'il connaissait Joë Bousquet, car au-dessus du lit du poète se trouvait une tapisserie de Marc Saint-Saëns. Elle est conservée au Musée des Beaux-arts de Carcassonne. Madeleine tint un temps une pharmacie à la Barbacane, puis reprit ses études de biologie et travailla au CNRS avec le professeur Camille Soula. Ce dernier œuvra dans la résistance ariégeoise. La résistante et ancienne déportée est décédée au mois d'avril 2009. A sa demande, elle fut incinérée et inhumée au cimetière du Mont Valérien à Paris. D'après sa fille, jamais elle ne se considéra comme une héroïne, disant que dans tout conflit il y eut des résistants.

    Sources

    Nous ne donnerons désormais que des informations parcellaires sur nos sources. Le but de ce blog est d'informer, pas de livrer sur un plateau des informations inédites à ceux qui se servent de l'histoire pour briller sur notre dos.

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  • Cherche et tu trouveras, les vestiges de l'ancien Palais épiscopal de la Cité

    Il suffit de monter à la Cité et d'emprunter des chemins peu fréquentés ou ignorés par les touristes. Dans les murs des hôtels ou des vieilles maisons d'habitation, l'on aperçoit des pierres sculptées en réemploi : meneaux, tiercerons ou encore formerets. Ils ont appartenu à des piliers ou à des voûtes d'édifices  aujourd'hui disparus. Prenons alors en exemple l'ancien Palais épiscopal, construit entre 1160 et 1200, qui s'élevait jadis sur un triangle délimité par un triangle la Porte d'Aude, la tour de Cahuzac et la Basilique Saint-Nazaire. Vendu comme Bien national à la Révolution en 1791, sa vétusté eut raison peu à peu de ses pierres qui furent dispersées. Si le bâtiment a été complètement rayé de la carte, il n'en est pas de même de ses vestiges que l'on retrouve ça et là dans la Cité.

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    © Martial Andrieu

    Hôtel de la Cité

    Au XIXe siècle, lors de la restauration de la Cité, il fut fait un emploi considérable de toutes les pierres abandonnées dans les ruines. C'est ainsi par exemple, que l'on trouve vingt-cinq pierres sculptées des arcades du palais épiscopal dans le mur de soutenement du jardin de l'Hôtel de la Cité. Ce dernier longe parallèlement la courtine ouest qui va de la tour de l'évêque à la tour de Cahuzac.

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    © Martial Andrieu

    On ne peut observer cela qu'en parcourant le rempart pendant la visite du château comtal, jusqu'au Grand théâtre Jean Deschamps.

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    © Martial Andrieu

    Voici donc le mur de soutènement du jardin de l'hôtel de la Cité, construit au début du XXe siècle.

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    © Martial Andrieu

    Si l'on s'en rapproche, on aperçoit les fondations de l'ancien Palais épiscopal. Il ne suivait pas exactement le mur actuel du jardin. C'est peut-être là les seuls vestiges encore en place de ce bâtiment rasé après la Révolution française.

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    © Gustave Le Gray / 1851

    La porte d'Aude

    Quand Boeswilwald prit la suite de Viollet-le-duc, il autorisa à ce que l'emploi des anciens meneaux du palais épiscopal. Ainsi les retrouve t-on avec trois fragments d'encorbellement gothique dans la galerie qui surplombe la Porte d'Aude. Les autres vestiges sont enfouis dans les maçonneries. 

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    "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"

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