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  • Les résultats de la pétition sur la Cité

    Nous ne boudons notre plaisir de vous montrer un des résultats de notre mobilisation contre le mauvais entretien de la Cité de Carcassonne. Pour mémoire, c'est à la suite de plusieurs constats relevés dans la basilique Saint-Nazaire — notamment, l'état épouvantable de la chapelle Pierre de Rodier— que nous lancions une pétition en janvier 2013 qui réunit 2700 signataires de tous les pays. Les travaux avaient été budgétisés depuis plusieurs mois, mais n'étaient jamais lancés, au grand désespoir de Mgr de la Soujeole.

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    État de la chapelle Pierre de Rodier en 2013 sous les gouttières

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    État après les travaux en mai 2014

    On se souviendra du peu de soutiens dont nous avons pu bénéficier de la part des notables et plus largement, de ceux qui étaient concernés au premier chef. Cette action eut tout de même un autre effet bénéfique pour Carcassonne que bien sûr, on se garde bien de dire... Au moment où la polémique enflait mettant en évidence l'incurie de l'état au sujet de la Cité et plus largement du patrimoine de Carcassonne, le préfet de l'Aude pour tenter de calmer le jeu, obtenait des crédits pour la restauration de l'ancienne manufacture de la Trivalle.

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    La manufacture royale de la Trivalle en 2014

    Tant et si bien que les agents du patrimoine n'en crurent pas leurs yeux quand, quelques semaines après, ils apprirent le lancement de ce chantier sorti du chapeau ministériel. En effet, seule la restauration de la cathédrale Saint-Michel était prévue de longue date, par le plan de relance du gouvernement Fillon. Notre instance à démontrer que les crédits alloués pour Carcassonne n'arrivent jamais à destination, aura payé. Ils semblaient être captés à la source par des administrations préférant peut-être Montpellier à Carcassonne.

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    © tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

  • Il faut sauver "las Montjoias" de Maquens!

    "Las montjoias" sont des espèces de capitelles en pierres maçonnées servant à capter l'eau de plusieurs drains. Le nom viendrait du latin " Montus juveus" (c'est une hypothèse). Elles possèdent toutes un toit à double pente et une porte en fer; leur origine remonterait au premier empire. Aujourd'hui, elles ne servent plus à rien sinon à interroger les curieux que nous sommes et finalement à essayer de les protéger. Pourquoi? Tout simplement, car elles font partie du patrimoine culturel comme la cité médiévale de Carcassonne. Alors, avant que les engins de chantiers ne viennent les détruire pour agrandir la route ou construire un lotissement, il nous appartient de tirer la sonnette d'alarme. Ces "Montjoais" méritent une restauration et une mise en valeur...

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    En bordure du chemin allant de la zone de la Bourriette au hameau de Maquens.

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    À l'intérieur, une citerne

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    En bordure du chemin de l'argentier à Maquens

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    Le travail des hommes... vu de l'intérieur.

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    Le château d'eau de Maquens construit en 1885 à l'entrée du hameau. Il fut détruit sans crier gare.

    Source

    Au centre, il est une mémoire (Laleman / 2011)

    Crédit photos

    J. Blanco (sauf, la dernière)

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  • Les difficultés du petit commerce de la Bastide St-Louis (Acte II)

    Un tout nouveau commerce vient de s'implanter en Bastide Saint-Louis, le long du boulevard Omer Sarraut et en face de l'ancien Centre radiologique du Tivoli. Nous allons voir dans cet article, au prix de quels efforts le jeune entrepreneur est arrivé à ses fins...

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    David est belge et recherchait un emplacement pour ouvrir une friterie dans Carcassonne. On lui proposa un local à la zone du Pont-rouge, mais il voulait s'implanter en centre-ville. Le boulevard Omer Sarraut jouit d'une excellente exposition, c'est donc là que David souhaitait travailler. Les anciens locaux des matériaux Chauzy puis, plus tard du garage Hugonnet, étaient fermés depuis belle lurette. Ils appartiennent à M. Antech de Saint-Hilaire, propriétaire des blanquettes du même nom. Échaudé par les anciens locataires, il ne voulait plus louer à un restaurateur. David devra le convaincre et pour cela, utiliser de grands arguments comme la caution de quatre mois de loyer. Banco! L'affaire est faite...

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    Quand notre restaurateur belge prend possession du local, tout est à refaire! L'ancien locataire qui faisait de la restauration asiatique l'avait laissé dans un état lamentable. À ses frais, il refait tout à l'intérieur de ses propres mains. Il y installe son matériel dont la Rolls Royce des friteuses, une Rubens.

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    Les Bâtiments de France vont lui autoriser à mettre une enseigne, mais lui refuseront tout à fait logiquement un panneau sur la façade jugé comme pollution visuelle, de même qu'un autocollant sur la vitrine. Je dis logiquement, mais n'est-ce pas arbitraire comme raison invoquée quand 30 mètres plus loin...

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    La devanture de cet ancien restaurant en friche et fermé depuis au moins deux ans, ne constitue t-elle pas une pollution visuelle? Pourquoi n'a t-on pas demandé au propriétaire de dépersonnaliser ce local et de le rendre conforme à l'aspect du boulevard? Entre un belge méconnu et un notable carcassonnais, la différence est là...

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    Le patron du "Petit Bruxelles" va installer une terrasse devant son commerce. Elle lui sera facturé 500 euros pour l'année, mais le trottoir est plein de trous car il n'a pas été refait depuis plusieurs années. La faute à qui? Le boulevard est à la compétence du Conseil général car c'est une route départementale. Aussi, il va entreprendre à ses frais une chape pour stabiliser sa terrasse. Notons également que devant chez lui, le marquage Livraisons est régulièrement occupé par des véhicules, auxquels il n'est jamais dressé de contreventions.

    Il faut donc en vouloir pour s'installer en centre-ville...

    Bon courage David et à ses frites à la graisse de boeuf dont il s'est écoulé 100 kg en six jours

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