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Les difficultés du petit commerce de la Bastide St-Louis (Acte II)

Un tout nouveau commerce vient de s'implanter en Bastide Saint-Louis, le long du boulevard Omer Sarraut et en face de l'ancien Centre radiologique du Tivoli. Nous allons voir dans cet article, au prix de quels efforts le jeune entrepreneur est arrivé à ses fins...

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David est belge et recherchait un emplacement pour ouvrir une friterie dans Carcassonne. On lui proposa un local à la zone du Pont-rouge, mais il voulait s'implanter en centre-ville. Le boulevard Omer Sarraut jouit d'une excellente exposition, c'est donc là que David souhaitait travailler. Les anciens locaux des matériaux Chauzy puis, plus tard du garage Hugonnet, étaient fermés depuis belle lurette. Ils appartiennent à M. Antech de Saint-Hilaire, propriétaire des blanquettes du même nom. Échaudé par les anciens locataires, il ne voulait plus louer à un restaurateur. David devra le convaincre et pour cela, utiliser de grands arguments comme la caution de quatre mois de loyer. Banco! L'affaire est faite...

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Quand notre restaurateur belge prend possession du local, tout est à refaire! L'ancien locataire qui faisait de la restauration asiatique l'avait laissé dans un état lamentable. À ses frais, il refait tout à l'intérieur de ses propres mains. Il y installe son matériel dont la Rolls Royce des friteuses, une Rubens.

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Les Bâtiments de France vont lui autoriser à mettre une enseigne, mais lui refuseront tout à fait logiquement un panneau sur la façade jugé comme pollution visuelle, de même qu'un autocollant sur la vitrine. Je dis logiquement, mais n'est-ce pas arbitraire comme raison invoquée quand 30 mètres plus loin...

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La devanture de cet ancien restaurant en friche et fermé depuis au moins deux ans, ne constitue t-elle pas une pollution visuelle? Pourquoi n'a t-on pas demandé au propriétaire de dépersonnaliser ce local et de le rendre conforme à l'aspect du boulevard? Entre un belge méconnu et un notable carcassonnais, la différence est là...

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Le patron du "Petit Bruxelles" va installer une terrasse devant son commerce. Elle lui sera facturé 500 euros pour l'année, mais le trottoir est plein de trous car il n'a pas été refait depuis plusieurs années. La faute à qui? Le boulevard est à la compétence du Conseil général car c'est une route départementale. Aussi, il va entreprendre à ses frais une chape pour stabiliser sa terrasse. Notons également que devant chez lui, le marquage Livraisons est régulièrement occupé par des véhicules, auxquels il n'est jamais dressé de contreventions.

Il faut donc en vouloir pour s'installer en centre-ville...

Bon courage David et à ses frites à la graisse de boeuf dont il s'est écoulé 100 kg en six jours

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