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  • La chapelle de Sainte-Croix, à jamais disparue (suite)

    A la suite de l'article d'avant-hier sur la chapelle de Sainte-Croix, la Société d'Etudes Scientifiques de l'Aude m'a fait parvenir des éléments complémentaires issus des travaux d'Antoine Labarre, réalisés en 1969. Au nom des lecteurs de ce blog, je remercie son trésorier M. Michel Prun et l'ensemble du bureau de cette illustre association.

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    Plan en coupe de la chapelle Sainte-Croix détruite en 1966

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    Aquarelle de Mme P. Andrieu peinte en 1925

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    La chapelle en 1966

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    La même situation en 2013

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    Le chevet de la chapelle en 1966

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

  • Alfred Raucoules: la mémoire vivante de l'histoire locale

    Je voudrais saluer le travail d'un grand serviteur du patrimoine de la ville de Carcassonne dont le nom associé à bien des ouvrages historiques, reste trop souvent dans un injuste anonymat. A 90 ans, cet ancien commerçant de la rue de Verdun est la mémoire vivante du Carcassonne qui n'est plus, de ses anecdotes et de ses évènements passés. Chacun se presse chez lui dans la rue Bringer ou au téléphone pour lui soutirer une information ou un détail dans le cadre d'une étude sociologique sur la vie de la cité (au sens philosophique) et nous lui devons beaucoup. Mais Alfred est un modeste qui fuit les lumières de la gloire par pudeur. Cela donne de sacrées leçons aux faiseurs de roi qui du haut de leurs trônes pailletés s'efforcent à voix haute de revendiquer la paternité de leurs travaux. Or, nous sommes tous les héritiers d'une idée, d'un travail ou d'une pensée et ceux qui sèment les petits cailloux méritent autant les éloges qui ceux qui s'en servent pour structurer ou bâtir. Que serait l'architecte sans le maçon ? Et le maçon, sans le manoeuvre ?

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    Alfred Raucoules est l'auteur d'un immense travail sur l'histoire de l'aviation à Carcassonne. L'ouvrage s'étend en trois volumes depuis la construction du terrain d'aviation de Salvaza jusqu'à aujourd'hui. Malheureusement, cette trilogie imprimée en son temps par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude est restée confidentielle. Le tirage n'a profité qu'à une poignée de privilègiés, alors même qu'il dut être à la disposition du plus grand nombre. Il nous paraît comme indispensable que cette mémoire aéronautique soit reprise et enfin éditée.

    Il en est de même pour l'histoire de la rue de Verdun et de ses commerces qu'Alfred mit 7 ans à rédiger (achevé en 1995). Là aussi, ce fut confidentiel avec le soutien du GARAE et de l'Imprimerie municipale. En deux volumes, il s'agit d'une véritable bible sur cette artère commerçante et ses habitants. Nous nous sommes tous inspirés de son travail pour rédiger nos ouvrages publiés. Ne serait-il pas juste que ce travail puisse être mis en lumière ?

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    Devons-nous également évoquer ses ouvrages en 3 volumes sur l'histoire du Syndicat d'initiative de Carcassonne ?

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    Sachez que l'imprimerie municipale depuis la mandat de Raymond Chésa imprimait des travaux historiques d'auteurs carcassonnais. Si la démarche est à saluer puisqu'elle permettait de les synthétiser dans une brochure, en revanche il était anormal que seule une poignée de carcassonnais avertis disposent d'un exemplaire. Oui, ils ont été distribués en partie sous le manteau ! Certes, l'ouvrage imprimé était consultable à la bibliothèque de la ville mais comment se fait-il que l'on puisse le trouver à la vente sur les sites d'enchères sur le net ou chez les bouquinistes ? Tout simplement, les ouvrages distribués gracieusement à des privilégiés ont été ensuite revendus par eux-mêmes. Il suffirait que la ville les vende pour l'euro symbolique à tous les carcassonnais désireux d'enrichir leur culture personnelle pour mettre fin à ses pratiques. Car, après tout, c'est de l'argent public dépensé pour un petit nombre et payé par les impôts de la communauté.

     Ces ouvrages sont aujourd'hui épuisés. Si les travaux de ce dernier devait être réimprimés, il faudrait alors qu'ils puissent être acquis par tous les carcassonnais. Elle conforterait ainsi son action pour le patrimoine et ses auteurs.

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  • Michel Mir (1882-1906), violoniste et compositeur

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    Michel Mir est un violoniste et compositeur carcassonnais né à Lodève (Gard) le 27 mars 1882. Il débute sa carrière comme violon solo de l'orchestre des concerts Lamoureux. C'est là qu'il fait la connaissance de son ami et maître Paul Lacombe dont il transcrira les oeuvres pour orchestre d'harmonie. Il prend ensuite en 1906 à Carcassonne, la direction des concerts symphonique puis celle de l'Harmonie municipale. Il se retrouvera à la tête de tous les concerts au kiosque du Square Gambetta, mais aussi des revues et opérettes jouées par l'orchestre du théâtre municipal entre les deux guerres. Il enseigna également à l'école de musique de la ville et au lycée St-Stanislas et forma bon nombre d'élèves comme Jacques Miquel. Il habitait dans une maison sur le boulevard de Varsovie à côté de l'actuel bar "Le Makilha". Michel Mir est décédé le 18 janvier 1958 à Carcassonne. Aujourd'hui, seule une salle de l'école de musique porte son nom. Un nom de rue devrait rendre hommage à ce grand musicien et pédagogue qui a tant fait pour la musique à Carcassonne.

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