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  • Maison de la Gestapo: Le travail des archivistes est en marche

    La Dépêche consacre aujourd'hui dans ses colonnes une interview de Sylvie Caucanas, directrice des Archives départementales de l'Aude, au sujet de l'histoire de cette maison du 67, avenue F. Roosevelt. On y apprend que la ville de Carcassonne ne lui a pas demandé seulement une étude de ce bâtiment, mais de tous les lieux réquisitionnés par l'occupant durant la seconde guerre mondiale. A mon niveau l'objectif est atteint et je me rejouis que sa destinée soit entre les mains de professionnels reconnus pour leur impartialité. Finalement, ce que je préconisais dans ma lettre ouverte à Jean-Claude Pérez a été retenu: la convocation d'historiens et l'ajournement de la destruction de laà titre conservatoire. Les décisions qui seront prises à l'issue de ced'enquête historique sur le devenir de ce triste lieu, feront partie de choix politiques avec toutes les garanties en matière de respect de la mémoire et de la dignité humaine. Peut-être qu'alors faudra t-il considérer le "poil à gratter" davantage comme un "sonneur d'alerte". Cette affaire fera sans doute jurisprudence pour qu'avant d'engager des travaux, l'on soit dans l'obligation de se renseigner sur l'histoire du lieu sur lequel ils sont programmés. Ce serait là une des plus belles avancées pour l'ensemble du patrimoine de Carcassonne qui n'a pas pu sauver de la destruction par le passé: Le couvent des capucins, le couvent des carmélites, l'Hôtel Dieu, la chapelle de Sainte-Croix, les cimetières médiévaux... Allez, soyons plus qu'utopistes, soyons enfin raisonnables !

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    La dépêche, jeudi 11 juillet 2013

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  • Devoirs de vacances...

    Ce blog prendra demain trois semaines de vacances, aussi a t-il pensé qu'il serait judicieux et utile de donner un devoir à son principal enquêteur. Il s'agit de Jacques Blanco, secrétaire de l'association des amis de la ville et de la cité, qui dans l'ombre participe activement à enrichir de ses commentaires cette chronique quotidienne. Nous connaissons sa perspicacité et son dévouement, il est juste de lui rendre ici hommage. Il vous est bien entendu permis de l'aider dans sa tâche.

    Voici donc le sujet...

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    Il s'agit d'une facture d'une usine implantée sur la route minervoise dans les années 60. Il me faut le nom du gérant, le lieu exact, ce qu'elle produisait, le nombre de ses employés et aussi des photographies ou témoignages.

    Bon courage!

  • Les élèves du Petit lycée de Carcassonne (1884-1885)

    Je viens de mettre la main sur une photographie de classe du lycée de Carcassonne pour l'année scolaire 1884-1885. Ce qui la rend encore plus intéressante, c'est qu'il y a inscrit au crayon le nom des élèves...

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    1er rang (assis):

    Antoine Rousseau, ?, Bouffet, Xiffre, Pitarre, Joseph Ambry, ?, Roussel, Magné, Sempé, Cazanou.

    2e rang (assis):

    ?, Dhers, ?, Polère, Vidal, Bouteillé, ?, Cau, ?, ?

    3e rang (debout):

    Carretier, Etienne Embry, ?, Raucoule ou Rancoule, Yan, Jean Arthozoul, Devèze, Raymond Esparseil, Justin Farge, Le Bourhis, ?, Jonca.

    Parmi ceux qui devinrent célèbres ou eurent une acrtivité reconnue à Carcassonne, on peut noter:

    Raymond Esparseil (architecte et fils de Marius Esparseil, inventeur de la mine de Salsigne), Jean Sempé (Docteur, adjoint au maire et créateur du théâtre de la cité en 1908), Pierre Polère (Imprimeur).

    On retrouve d'autres noms:

    Cazanou (commerçant à la cité, rue St-Louis?), Arthozoul (Commerçant en articles de pêche, rue de la liberté?), Ambry (Droguiste, rue de Verdun?).

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