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  • L'orchestre Jeanoely

    L'orchestre Jeanoly a fait ses premières armes au "Café Calmet" à la libération. Cet établissement aujourd'hui disparu se trouvait sur l'actuel parking de la place Gaston Jourdanne (en face des impôts). Les mois qui suivirent la libération de la France, tout le monde dansait dans les rues le soir et il fallait bien des formations pour assurer la partie musicale. Par la suite, l'orchestre a animé les fêtes de St-Gimer et de la Trivalle selon le programme établi au café Roldan, dont nous parlerons prochainement. Les meneurs de la fête s'appelaient: Labazuy, Gimenez, Bajouet, Rajol, Chésa, Franc...

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    1er rang de droite à gauche: Yves Daniel, Angel Marson, Edouard Montanuy, Raymond Dellong
    2e rang: Duchan, Denis Marson, Jean-Elie Gagliozzo (dit Jeanoely)
     
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  • La petite maison dans les pins

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    La colline de Grazaille était autrefois recouverte de vignes et seules 55 habitations y furent recensées en 1891. Depuis les années 60, de nombreuses contructions avec une vue imprenable sur la cité médiévale ont fait grossir le nombre d'habitants de ce quartier. Reconnaître les toutes premières constructions encore debout sur la colline est une véritable gageure... suivez le guide !

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    Sur ce plan du début du XXe siècle, on distingue à droite une petite maison dans les pins et à gauche, le moulin de Cantegril.

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    Perdue derrière un immeuble HLM de plusieurs étages de l'impasse Buffon, la maison est encore le témoin du passé de la colline de Grazaille.

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    De cet endroit, on a une vue superbe sur la ville

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    Sur l'emplacement de l'immeuble HLM se trouvait une vigne comme c'était le cas pour l'ensemble de la colline de Grazailles autrefois. A l'arrière de celui-ci un ilôt de verdure avec au milieu des pins parasol, vraisemblablement la plus ancienne maison de Grazailles. On l'appelle la petite maison dans les pins. C'est là qu'habitèrent les grands parents de M. Rivals, propriétaire au début du XXe siècle du domaine de St-Martin à Montredon. La petite maison est hélas, depuis des années à l'état d'abandon. Elle appartient à la co-propriété de l'immeuble dont nous venons de parler. Un certain nombre de propriétaires souhaiterait la sauver de la ruine mais l'argent est le nerf de la guerre. Un dossier est actuellement monté pour obtenir des subventions de part de la Communauté d'agglomération ou de la mairie. Il serait vraiment dommage que l'on laissât l'un dernier vestige historique de la colline de Grazailles, s'écrouler sous le poids des années.

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    Sur cette ancienne vigne, on aperçoit à la place un immeuble d'habitation. Il a été édifié par la Société de crédit immobilier en 1968, alors dirigée par M. Martinolle avec le concours de la SAAHLM (Société audoise et ariègeoise de logements HLM). L'architecte est M. Mercier de Narbonne. Ce bâtiment a été bâti à la condition que les ouvriers participant aux travaux, puissent profiter chacun des 63 logements que compte l'immeuble. La construction a été confiée à M. Mercier, architecte à Narbonne.

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    Le moulin de Cantegril lui, a visiblement été adopté par un propriétaire consciencieux de sa sauvegarde.

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  • La pose des premiers égouts de Carcassonne

    La municipalité Albert Tomey décide en 1923 d'installer dans la ville de Carcassonne, le premier réseau de tout-à-l'égout. Jusque-là les habitants sortaient chaque jour à 9 heures, les tinettes qu'ils déversaient dans le caniveau. Ce n'est qu'après leur dispersion que la vie pouvait enfin reprendre dans les rues.

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    Place Davilla, avec les halles en toile de fond

    Quelques difficultés pour boucler le dossier financier allongèrent de trois ans le commencement des travaux. Ce n'est qu'en 1926 que l'entreprise Garric se voit confier l'ensemble du chantier. Il sera totalement achevé en 1930 pour le plus grand bonheur des carcassonnais, qui jusque-là, se plaignaient du désagrément causé par l'ampleur de la tâche.

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    Jules Garric supervise les travaux entre l'ancien hôtel St-Jean Baptiste et le jardin des plantes. Aujourd'hui, l'hôtel Terminus et le Square Chénier.

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    Les ouvriers devant la gare SNCF

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    Sous le pont de chemin de fer au bord du Canal du midi et en direction de la rue Buffon

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    Boulevard de la préfecture (Jean Jaurès)

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    Jules Garric, Maître ferblantier de son état, avait fait ses études chez les Compagnons du devoir. Nous le voyons ci-dessus avec son épouse devant son magasin, situé au N°5 de l'actuelle rue Armagnac.

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    Le situation du magasin aujourd'hui

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    Par la petite porte à gauche du magasin, on accédait aux ateliers. Dans les années 1950, les établissements Garric situés au N°12 de la rue de la République, posaient le chauffage central et employaient près de 100 personnes. Les descendants ouvriront ensuite une droguerie-quincaillerie à l'angle de la rue Jean Bringer et de la rue Barbès.

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