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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 337

  • Souvenirs de l'Hôtel des voyageurs, allée d'Iéna

    Un des plus vieil hôtel de la ville a mis la clé sous la porte en 2010. L'hôtel des voyageurs, situé allée d'Iéna en face de la place Davilla, a été vendu aux enchères avec l'ensemble de son mobilier. Sa plaque en émail a été enlevée et seul le nom subsiste encore. La société Eyraud qui le gérait depuis 1988 restera le dernier propriétaire de cet établissement.

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    L'Hôtel des voyageurs en 1930

    Quelle tristesse! À ma connaissance, il ne reste plus que l'hôtel Montségur sur cette longue avenue. N'oublions pas que cette artère était autrefois la zone industrielle de Carcassonne. Des usines, des fonderies avec leur cheminées donnaient à ce quartier un aspect industriel qui a aujourd'hui complètement disparu. L'hôtel des voyageurs avait son utilité tant que les représentants ou industriels de passage cherchaient dans le coin, un endroit pour passer la nuit. L'allée d'Iéna n'est de nos jours qu'un lieu délabré dont il serait urgent de rénover l'architecture urbaine. Avez-vous envie de vous y arrêter ? Déjà, un aménagement paysager avec plantation d'arbres rendrait cette artère un peu plus attractive et moins sale... C'est quand même le passage obligé depuis Toulouse vers le centre-ville.

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    Ce qu'il reste de l'Hôtel des voyageurs, 41 allée d'Iéna

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  • Les halles de la place Davilla ont été rasées en 1937

    Carcassonne possédait depuis le XIXe siècle, des halles sur la place Davilla inspirée de l'architecte Baltard et de son célèbre pavillon désormais à Nogent-sur-Marne. La municipalité de la ville prit la décision en 1937 de la démolir ; ne répondant pas aux codes esthétiques de cette époque, elle avait été laissée à l'état d'abandon.

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    La place Davilla et les halles en 1916

    Délibération du 4 janvier 1937

    "L'intérêt de la circulation et aussi les considérations d'esthétique urbaine ont conduit le conseil municipal à décider la démolition de la halle aux grains de la place Davilla, dont l'utilité était d'ailleurs des plus contestables. La démolition de cette batisse vétuste et disgracieuse rend disponible un espace fort appréciable, dont une partie pourrait être judicieusement utilisée pour embellir notre ville, ou donner plus de relief à l'un de nos monuments".

    (Albert Tomey, Maire de Carcassonne)

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    Le projet visait à déplacer le Monument aux Audois, situé en contre bas de la place depuis 1914, afin de l'installer en lieu et place de la halle. 

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    Il n'en fut rien; la halle a bien été démolie mais l'espace est resté vide. Aujourd'hui, c'est un parking anarchique et disgracieux qui occupe les lieux. Voilà un endroit qui mériterait un aménagement urbain digne de notre siècle. Un peu de verdure, quelques arbres qui donneront un peu d'attractivité aux commerces situés autour. 

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    Il semblerait que ce restaurant, situé en face, ait récupéré les deux marquises de la halle.

    Source

    ADA 2OP 546

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  • Le Ciné-club carcassonnais

    Le Ciné-club carcassonnais est fondé en 1948 par une poignée d'amoureux du 7e art parmi lesquels, l'avocat Clément Cartier. L'esprit qui animait ces passionnés était de projeter des films ignorés, les tendances modernes du cinéma, la revue des classiques de l'écran...

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    L'adhésion à l'association en 1963 se faisait par l'achat d'un carte annuelle (27 francs pour 18 séances) dont le coût revenait à 1,50 francs par film, ou semestrielle (20 francs). Il existait également une carte scolaire semestrielle de 9 francs pour l'accès du Ciné-club au jeunes. On pouvait se les procurer dans les librairies Breithaupt, Gally, Lauer ou Rouquette.

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    Le Boléro

    Les séances avaient lieu tous les quinze jours - les vendredis à partir de 21 heures - au cinéma le Boléro sur le boulevard Jean Jaurès. La soirée débutait par la projection d'un court métrage. Puis, une présentation orale précèdait le film principal. À la fin de ce dernier, il y avait une discussion sur l'oeuvre visionnée et dirigée par deux animateurs. Au cours de la séance, point entr'acte ou de films publicitaires.

    Le Ciné-club était affilié à la Fédération française des Ciné-clubs, agréée par le Ministère de la culture.297916916.jpg

    L'ancien Boléro en 2015

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    Les programmes sont annoncés dans la presse locale.

    Pour l'année 1963, voici les films du 1er semestre:

    Comme un torrent (Vincente Minelli)

    À travers le monde (Ingmar Bergman)

    Elmer Gantry le charlatan (Richard Brooks)

    El Pisito (Marco Ferreri)

    Le pigeon (Mario Monicelli)

    Le grand couteau (Robert Aldrich)

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