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Portraits de carcassonnais - Page 34

  • Ketty Dolbert, artiste dramatique et professeur de diction

    Les premiers cours municipaux d'Art dramatique furent créés le 20 mars 1951 sur proposition d'Armand Tarrès, comédien natif de Carcassonne. La municipalité lui en confia la responsabilité. A la fin de l'année 1966, ces cours municipaux furent dispensés par Ketty Dolbert. D'origine Languedocienne, cette comédienne avait fait ses études théâtrales à Marseille auprès de Bauval et de Pélisson. Pendant plus vingt ans elle montera sur les planches des scènes de Nîmes, Toulouse, Arles, Bordeaux, Avignon et Marseille. Comédienne et fantaisiste, possédait également une jolie de voix de soprano qui lui valut d'interpréter à plusieurs reprises le rôle de Véronique dans l'opérette de Messager. Ketty Dolbert joua aux côtés de Gilbert Bécaud, Charles Trénet, Francis Lemarque et de Cora Vaucaire. Au théâtre, c'est la comédie de boulevard qui eut ses faveurs : "Mon bébé", "La belle aventurière" et surtout "Lorsque l'enfant paraît" d'André Roussin.

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    Ketty Dolbert

    Cette artiste dramatique donnait ses cours dans une des salles du théâtre municipal. C'était, diront certains, la vieille école... Loin de la déclamation qui était la règle jusqu'au milieu du dernier siècle, Ketty Dolbert prônait l'usage d'une parfaite diction. Il fallait projeter le texte pour être compris et utiliser correctement les règles du français. Point de "les Zharicots", "les zhandicapés" ou "les machines za laver"... De même espèce, qui est féminin: Une espèce d'idiot ! Pour la diction, il fallait apprendre les dentales, les guturales, les palatales, les labiales et s'exercer avec BA, PA, DA, TA, GA, KA que l'on devait dire autant de fois que l'on avait encore du souffle. Si vous ajoutez à cela les phrases: "le fisc fixe exprès chaque taxe fixe au luxe et à l'exquis", vous sortiez de là avec une belle correction du langage. Pour avoir été son élève, j'ai vu une personne bègue corriger son petit handicap avec ses méthodes.

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    Knock de Jules Romain

    Laurence Bouisset et Martial Andrieu

    Ketty Dolbert, c'était aussi l'association "Théâtre et culture" qui permettait à ses élèves de se produire dans les villages de l'Aude. On apprenait à rentrer à "Cour" et à sortir à "Jardin" et vice versa. A marcher en scène et à ne pas tourner le dos au public. Le répertoire c'était les pièces classiques de Molière, Racine, Corneille mais également de boulevard avec Courteline, Roussin, Feydeau...
    Dans les années 1990, l'arrivée de Thierry Almon avec une autre conception d'un théâtre moderne basé sur le jeu de l'acteur, a créé une petite rivalité bien compréhensible entre les deux enseignants. Rivalité, mais respect mutuel !

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    Ketty Dolbert s'en est allée dans l'indifférence générale en 1997 et ce n'était pas cette fois, une fausse sortie. Elle a rejoint Thalie, sa muse; elle, qui appartenait à la "libre pensée", ne croyait pas en Dieu. Il serait juste qu'une salle ou une loge du théâtre municipal portât son nom en mémoire de tous ceux qu'elle a formés comme Ana Yerno, Blandine Peroteau, Jean-Manuel Florensa, Nicolas Sievic, Martial Andrieu, Laurence Bouisset, Marika Baudéan, Françoise Durand, Jean-Jacques Sarciat, Mireille Sauvaire, Lucette Montazel, Lucille Bruyère, Nathalie Grégoire, Cathy Alaux, Sabrina Zago, Martine Fenasse, Laurent Mahul, Nicole Ripiero...
     
    Ketty Dolbert avait dans le métier de nombreux amis comme Robert Manuel ou Jean le Poulain. Elle habitait avec son mari M. Dubois, un pavillon dans la rue du Limousin à Villegailhenc.
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  • Disparition du patrimoine communal dans la rue Armagnac

    Nous avions signalé en 2014 la disparition soudaine d'une plaque commémorative en l'honneur de l'académicien Fortunat Strowski, au 22 rue Antoine Armagnac. On peut dire sans crainte, que cet acte de malveillance ne suscita pas d'émoi auprès des autorités en charge du patrimoine communal. Il est vrai que cet historien de la littérature, essayiste et critique littéraire, professeur à la faculté des lettres de Paris n'est pas le plus connu des Carcassonnais. C'est pourtant dans notre ville qu'il vit le jour le 16 mai 1866, au 20 rue du Port (22, rue Armagnac). Si nos édiles d'aujourd'hui ne connaissent pas Fortunat Strowski, leurs prédécesseurs en revanche avaient pris soin d'honorer sa mémoire en 1952. Nous verrons comment...

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    La plaque en l'honneur de l'académicien

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    © ADA 11

    Acte de naissance

    Alexandre - le père du jeune Joseph Fortunat - était professeur d'Anglais au Lycée Impérial de Carcassonne. Son fils entra en 1885 à l'Ecole Normale Supérieure à 19 ans. L'année suivante, il devint docteur es-lettres. Successivement professeur aux lycées d'Albi, Montauban, Nîmes, il exerça ensuite à la Faculté des Lettres de Bordeaux, puis à la Sorbonne. Envoyé en mission en Italie en 1919, en Pologne en 1920 et au Canada en 1921, il fut chargé de mission et de cours à l'Université de Colombia en 1924-1925. En 1926, il a été élu membre de l'Institut de France au titre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques. Il est décédé à Neuilly-sur-Seine le 11 juillet 1952.

    Je vous rassure la biographie ci-dessus n'a pas été copiée sur Wikipédia.

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    La maison natale de Fortunat Strowki, actuellement sans la plaque

    On pourrait polémiquer à loisir sur l'indigence du petit patrimoine Carcassonnais, mais nous n'en ferons rien. En vérité, c'est bien plus grave que cela. On pourrait s'entendre dire que cette plaque avait dû être posée par quelques admirateurs, membres d'une quelconque société savante de la ville. Or, cette fois ce chapelet d'objecteur des mauvaises consciences ne peut être soutenu. Il s'agit ni plus ni moins d'un acte répréhensible par loi, qui envoie au tribunal toute personne s'en prenant aux biens municipaux. Oui ! le propriétaire de l'immeuble - si, c'est lui - doit restituer l'objet déposé.

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    Joseph Fortunat Strowski

     Par délibération du Conseil municipal de Carcassonne en date du 26 décembre 1952, la ville de Carcassonne décide d'honorer la mémoire de Fortunat Strowski et de Joë Bousquet. Elle fait apposer deux plaques : l'une au 22 rue Armagnac et l'autre, rue de Verdun sur la maison du poète J. Bousquet. Voilà donc ce que j'ai découvert lors de mes recherches dans les annales des délibérations municipales. 

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    La plaque à Joë Bousquet est encore en place sur la façade de sa maison.

    Bien entendu, nous demandons à la municipalité de Carcassonne - si cela n'est pas fait - de faire procéder à la remise en place de cette plaque. Sûrement en pure perte, car il probable qu'elle ait déjà visité la poubelle.

    Source

    Délibération Conseil municipal / 26 décembre 1952

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  • Pierre Germain (1817-1891), un grand compositeur Carcassonnais oublié

    Pierre Germain est un compositeur de musique né à Castelnaudary le 24 décembre 1817 et décédé à Carcassonne, le 3 janvier 1891.

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    Dès son plus jeune âge, Pierre Germain quitte la région chaurienne pour s'installer à Carcassonne. Il présente de sérieuses dispositions pour la musique et son père, violoncelliste, l'inscrit au conservatoire de musique de Paris. Il est alors admis en 1833 dans la classe prépartoire de M. Guérin puis le 9 décembre 1835 dans la classe de violon de M. Habeneck jusqu'en novembre 1839. Il étudia également le piano et l'harmonie avec M. Barbereau auquel il présentera des Fantaisies (Piano et violon), un trio (piano, violon et violoncelle), un quatuor et un quintette pour cordes. Un grand destin s'ouvrait à lui à Paris. Cependant, son père très fatigué et ne pouvant plus exercer son métier de professeur, fit appel à lui pour subvenir aux besoins d'une très grande famille (onze enfants). Pierre Germain vint au secours de son père, devint professeur au lycée et finalement demeura à Carcassonne où il épousa la fille du peintre Honoré Prache.

    En 1841, il est nommé organiste de l'église St-Vincent et compose plusieurs messes, quatre ouvertures pour orchestre symphonique et une cantate sur la prise de Sébastopol. Au mois de mars 1859, Pierre Germain fait la connaissance de Louis Metge - né à Pezens en 1829 - qui va écrire pour lui le livret de son futur opéra "Simon de Montfort". Le compositeur tire le sujet des "Annales de Carcassonne", ville pour laquelle il destinait son oeuvre. Après quelques semaines Metge lui propose un livret en 4 actes et les premières scènes de son drame; il accepte sans réserves le travail de son ami. Germain va consacrer tous ses moments de libre à la composition de son opéra et pour s'en faire une idée, invite quelques chanteurs pour l'essayer. L'ouvrage est achevé au printemps 1860 et toutes les parties (orchestre, choeur et solistes) sont copiées par lui-même. L'orchestre de la Société philharmonique de Carcassonne et l'Union vocale, dirigées par Charles Scheurer vont apprendre l'ensemble de l'opéra. Restait à distribuer les rôles de solistes... Une subvention de mille francs est votée par le conseil municipal destinée "à faciliter les moyens de faire représenter cette oeuvre sur le théâtre de la ville".

    Monsieur Roques-Salvaza, maire et député, écrit de Paris une lettre en date du 20 mai 1860 à Pierre Germain: "Soyez certain que nul plus que moi n'est sympathique à vos efforts. Je m'associerai toujours et de tout coeur à ceux qui seront tentés par des hommes tels que vous, dont l'élan généreux, soutenu par une organisation supérieure et d'une application persévérante, poursuit avec énergie l'amélioration d'une position personnelle en faisant rayonner sur notre ville l'éclat du talent et l'honorabilité du caractère..."

    Pierre Germain engagea alors les solistes, recruta pour les choeurs tout le personnel des cafés concerts, loua les costumes de la troupe, fit dresser les décors par son beau-père le peintre, Honoré Prache. Les répétitions commencèrent et la première représentation fut fixée au 12 septembre 1860. La veille de la répétition générale, quelques solistes manquaient à l'appel. Ils étaient allés faire leurs débuts à Béziers et Germain et Metge durent aller les récupérer manu-militari avec le commissaire de police et une lettre du procureur impérial. Le retour de "Roger Trencavel" et de "Simon de Montfort" se fit par train et sous les huées des carcassonnais. La répétition fut faite sur le champ et la représentation eut lieu le soir même.

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    Ce jour là, le théâtre était comble ! C'est le compositeur qui dirigea l'orchestre et le librettiste qui se mit dans la cage du souffleur pour redresser les artistes qui s'égarèrent. Plusieurs rédactions avaient envoyées leurs journalistes sur place. "L'aiglon" de Toulouse rendit un vibrant hommage au compositeur. La ville de Carcassonne alloua même une bourse d'externant à ses deux fils, en remerciement de son investissement. La nouvelle du succès parvint jusqu'à Paris, si bien que le Ministère de la maison de l'Empereur et le Ministère d'état versèrent respectivement la somme de 1000 et 500 francs pour faire graver la partition. A Toulouse, le théâtre du Capitole dirigé par M. Lafeuillade programma l'ouvrage pour le 12 février 1862. A cette occasion, les auteurs y ajoutèrent un acte et un ballet. Le journal de Toulouse écrivit: "La partition de M. Germain est une oeuvre sérieuse, qui mérite à juste titre l'ovation qu'on lui a faite (...) Constatons aujourd'hui que jamais le théâtre du Capitole n'avait enregistré au succès aussi grand, obtenu par une oeuvre d'un compositeur de province.

    Le compositeur et son librettiste partirent à Paris afin de proposer l'ouvrage à l'Opéra. Le directeur Alphonse Boyer leur promis de faire examiner la partition par une commission. Entre temps, Germain avait malgré les demandes, suspendu toute représentation afin de donner toutes ses chances à Simon de Montfort d'être représenté dans la capitale. Germain et Metge se mirent à créer un nouvel opéra: Jeanne d'Arc. Finalement, Alphonse Boyer en disgrâce fut remplacé par Emile Perrin qui mit définitivement l'oeuvre de Germain au placard. Jeanne d'arc fut achevée en un an au mois de juin 1863. L'opéra trouva un protecteur en la personne du Comte Bacciochi, mais il se heurta à nouveau au refus d'Emile Perrin prétextant qu'une scène d'amour "Amour chaste et pudique" serait mal vue au théâtre.

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     Jeanne d'arc tenta une nouvelle fois sa chance grâce à Bacciochi devant le directeur, cette fois du Théâtre lyrique: M. Carvalho. Ce dernier le refusa car un pareil sujet avait été traîté par Duprez. Louis Metge proposa alors Simon de Montfort, mais Carvalho refusa à nouveau un ouvrage qui avait été "défloré" en province. Afin de ne pas vexer Bacciochi, le directeur proposa à Metge d'écrire un livret et il s'engaerait à lui trouver un compositeur parisien. Metge dit qu'il était hors de question de sacrifier son ami Pierre Germain. L'entrevue se termina ainsi. Ce que Metge ne put obtenir des influences officielles, il allait l'obtenir des influences financières. En effet, M. Numa Guillou, ancien négociant à Carcassonne et banquier à Paris vint en aide à Jeanne d'arc. Ainsi, la lecture de celle de Duprez fut remplacée par celle de Germain. Ce résultat avait été obtenu par l'intermédiaire de M. Edouard Alexandre, facteur d'orgues, ami personnel de M. Carvalho et principal actionnaire de son théâtre. Le compositeur put s'assurer les services de Charles Bataille, de Mlle Rignault, de Victor Capoul et de M. Bonnetrée de l'Opéra. L'auditoire composé le 10 avril 1864 de représentants de la presse, de chefs d'orchestre et de directeurs fut convaincu de la grande qualité de l'oeuvre. Malgré cela, Carvalho prétexta que le risque financier était trop important de faire jouer en cinq actes un opéra d'auteurs inconnus à Paris. Il leur proposa de composer un ouvrage moins dispendieux et s'engagea par lettre à le faire représenter dans son théâtre.

    Un an après, Pierre Germain mit sur le bureau de Carvalho sa nouvelle partition en trois actes, quatre personnages et sans aucun luxe de décors. Il s'agit du "Batard de Cerdagne" selon la légende du même nom. Carvalho fit d'abord mine d'avoir oublié les bonnes impressions qu'avaient produites à la lecture, Jeanne d'Arc ; Germain repartit avec la promesse d'une représentation pour janvier 1866. Il tenait vraiment à ce qu'un de ses opéras fusse exécuté à Paris. Metge échaudé par les pratiques du directeur du Théâtre lyrique, obtint par traîté que celui-ci s'engageât à faire jouer "Le bâtard de Cerdagne" dans un délai de quinze mois. Passé ce délai, le directeur ne tint pas son engagement et les auteurs intentèrent un procés le 30 novembre 1867, rendu en leur faveur le 20 janvier 1868. Il contraint le fautif à payer 750 francs à chaque auteur et de représenter l'ouvrage d'ici à deux mois. Le 14 mai 1868, Carvalho se retrouva en faillite et ne put honnorer ni ses créances, ni ses engagements. Germain et Metge ne reçurent que 295, 50 francs. La partition demeura au sein du théâtre qui fut détruit par un incendie déclenché par les communards en mai 1871. Elle partit en cendre... Pierre Germain resconstitua alors toutes les parties d'orchestre, les rôles et les choeurs grâce à la partition piano qu'il avait gardée. L'ouvrage fut représenté sur la scène du théâtre de Brest avec le concours de madame Geraizer (soprano), le 23 novembre 1880. L'Europe artiste écrivit: "Ce drame est émouvant. C'est une belle légende racontée avec art. On y rencontre des vers délicieusement tournés et l'ensemble est d'une élégance digne d'éloges (...) Chacun a tenu à prendre soin d'une partition d'un grand avenir". Malheureusement, Pierre Germain n'avait pas de chance. L'opéra fut arrêté à la troisième représentation à Brest car un des solistes se retira après la perte de son épouse. A Montpellier, où il devait être donné, le théâtre brûla. Le bâtard de Cerdagne vint alors sur la scène de Carcassonne en 1885; le succès fut analogue à celui de Simon de Montfort.

    Pierre Germain fut un grand compositeur acharné au travail. Il composa 13 actes d'opéras, copia les paries d'orchestre et la réduction pour piano (deux fois pour le Batard de Cerdagne), deux messes, deux cantates d'orchestre, un volume de cantiques... Un de ses cantaques a été jouée pour l'inauguration de la statue d'Armand Barbès à Carcassonne. Son unique récompense fut d'être nommé Officier d'Académie en 1890. Il est mort sans fortune le 3 janvier 1891. A la demande de la Société des arts et sciences de la ville, ses partitions ont été conservées à la Bibliothèque municipale de Carcassonne.

    Le bâtard de Cerdagne

    Opéra en 2 actes (Livret de Louis Metge)

    Laplace Sanchez et Cie éditeurs/ 1877

    Louis Metge né à Pezens en 1829 - juge de paix du canton d'Alzonne - était auteur dramatique et poète. Il fut également maire de la ville de Pezens de 1858 à 1860. On lui doit : Le batard de Cerdagne (Opéra en 2 actes de 1873), Jeanne d'Arc (Opéra en 5 actes de 1874), Histoire de la la reine Galeswinthe (1876), Les cauchemars contemporains (1878), Simon de Montfort devant Carcassonne ( Opéra en 5 actes de 1862), Le messie de la France (1876), etc... Louis Metge meurt à l'âge de 69 ans au mois de septembre 1898. Il n'y a aucune rue portant ce nom à Pezens. 

    Cet article est le fruit de recherches personnelles inédites 

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