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Actualités - Page 33

  • L'auberge du Pont levis de Henri Pautard à Franck Putelat

    Nous avons appris la semaine l'acquisition de l'ancienne Auberge du Pont-levis - située à 100 mètres de la Porte Narbonnaise - par le chef étoilé Franck Putelat. La ville de Carcassonne était pourtant sur l'affaire car elle souhaitait y installer l'Office du tourisme, dans le cadre de l'Opération Grand Site. Monsieur Putelat investit à Carcassonne avec bientôt trois établissements : Le Parc, La brasserie des Jacobins et tout dernièrement, l'Auberge du Pont-levis. 

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    Le chef Henri Pautard dans son établissement

    Arrivé à l'âge de 18 ans à Carcassonne, Henri Pautard a gagné ses galons de cuisinier sur les champs de bataille de la gastronomie locale. Après avoir longtemps travaillé dans le très sélect l'Hôtel Terminus, il achète le Château vert - domaine du XVIIIe siècle au pied de la forteresse - au laitier Henri Combes.

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    Le château vert en bas à droite vers 1910

    En 1971, après avoir transformé cette vieille bâtisse en restaurant gastronomique, il ouvre à cet endroit l'auberge du Pont-Levis. Pendant 25 ans, la réputation de cet établissement dépassera les frontières du département, mais en 1996 Henri Pautard se décide à raccrocher les casseroles. L'Auberge du Pont-levis devient un musée de maquettes sur le thème du Moyen-âge.

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    © L'Indépendant

    Après la mort d'Henri Pautard le 14 juin 2011 à l'âge 81 ans, ses enfants décidèrent de transformer le restaurant en hôtellerie de standing, constitué de 12 chambres dont une suite de 30 M2. Les modifications architecturales sont l'oeuvre de Jean-Loup Deldebat, sur les préconisations de l'Architecte des Bâtiments de France.

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    © Tripadvisor

    L'Hôtel du Pont-levis bénéficie d'une situation exceptionnelle avec vue imprenable sur la Porte Narbonnaise. Gageons qu'il attirera une nouvelle clientèle dont la réputation et les moyens feront résonner notre ville aux quatre coins de la planète. A condition, toutefois, de respecter le cadre historique et la zone non constructible (non ædificandi) autour de son restaurant.

    Mise à jour Août 2017

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2016

  • Dans le Petit futé Aude-Pays Cathare 2016

    Quelle surprise de me retrouver - sans l'avoir sollicité - dans l'édition

    du

    Petit futé

    "Aude - Pays cathare"

    Dans cet opuscule touristique national faisant la promotion des départements et tiré à des milliers d'exemplaires, on rencontre également une courte biographie du compositeur Paul Lacombe. Elle renvoie à mon livre publié en 2013 : Paul Lacombe, le testament musical d'un grand symphoniste français.

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    Gageons qu'un jour on verra semblable publicité dans les organes du Conseil départemental, municipal ou encore les gratuits de l'été de La dépêche. Malgré tout ce que j'écris, feindrait-on de ne pas me connaître ? Dois-je rappeler que j'ai réalisé l'ouvrage "L'Aude en 200 questions" aux éditions Sutton, sans qu'il ne puisse être relayé, ni vendu dans un seul Office du tourisme de ce département ? Alors qu'il me soit permis de remercier Fabienne Calvayrac - l'une des rédactrices de ce Petit futé.

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    Se trouver dans la même page que des artistes aussi connus que Charles Trenet ou Olivia Ruiz, pour certains ce serait trop flatteur. Mais non après tout, je suis un artiste lyrique qui se produit dans de nombreux opéras en France et qui associe mon nom à celui de Carcassonne partout où je passe. Tant pis si la réciprocité n'est pas au rendez-vous...

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    Paul Lacombe, pour lequel je me suis dépensé sans compter afin de le sortir de l'oubli dans lequel il était enfermé depuis longtemps, profite également d'être cité au même titre que d'autres illustres personnages. N'est-ce pas normal ? Ce qui est anormal, c'est de parler toujours des mêmes. Je suis fier de ce que je fais, je le revendique avec force ; même si l'on souffle volontairement un vent contraire dans ma direction, le roseau plie mais ne rompt jamais. Si j'avais été le fils d'un notable Carcassonnais ou le membre d'un parti politique, tout aurait été bien plus simple ; mais ce que j'obtiens je ne le dois qu'à mon travail. C'est bien là l'essentiel et ce qui à tendance à gêner dans ce pays.

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  • Quoi de neuf du côté du patrimoine de Carcassonne ?

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    Un internaute nous a transmis cette photographie ; il s'interroge sur la présence de plaques photovoltaïques sur les toits du Musée des beaux-arts de Carcassonne. Si c'est le cas, voilà une petite cachoterie municipale qui ne cadrerait pas avec les préconisations de l'ABF pour ce qui concerne le secteur sauvegardé de la Bastide.

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    Après 30 années de rouille, le calvaire du hameau de Villalbe vient d'être repeint grâce à l'action de M. Jean Ormières auprès des services municipaux. La dernière restauration avait été réalisée à la demande de l'abbé Maurice Vidal, auprès de mon père alors Conseiller municipal en charge du hameau. Soulignons le soin tout particulier qui a été apporté à cette résurrection patrimoniale.

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    Les travaux de destruction de la chapelle Saint-Martin dans le quartier Pasteur font leur oeuvre. A Carcassonne, on a la particularité de détruire les édifices religieux. Quand en plus c'est à mettre au crédit des catholiques eux-mêmes, pas étonnant que les ouailles fuient les offices. Fort heureusement, il n'auront bientôt pas à raser l'église des Carmes, elle va tomber toute seule...

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    Etant ce jour-là à Carcassonne, j'ai assisté à la dernière séance du conseil municipal. Le maire Gérard Larrat a annoncé la reprise en main de la Bastide et la fin des immeubles délabrés avec ses marchands de sommeil. Voilà qui va dans le bon sens ; j'ai moi-même pu constater la rénovation d'un certain nombre de façades dans le centre-ville. Là, où je suis plus réservé c'est lorsque j'ai cru entendre que l'on allait amender le secteur sauvegardé pour transformer d'anciens commerces fermés, en garages. Les immeubles seraient acquis pour une bouchée de pain à des bailleurs sociaux chargés de rénover, ce qui permettrait de repeupler la Bastide. Toute personne ayant du bon sens, ne pourrait que saluer cette initiative. Sauf, que...

    N'y a t-il pas un peu d'impuissance ou de facilité à transformer des commerces en garages ? Au début du mandat de M. Larrat, je me souviens de l'excellente idée de Madame Maurette (adjointe au commerce) et de Monsieur Pignon (Manager du centre-ville) d'engager la mutation commerciale de la Bastide en boutiques artisanales. Partant de l'évidence qu'aujourd'hui les commerces franchisés se fixent dans les zones pour étendre leur surface de vente - ce constat se fait aisément partout en France - il faudrait que la Bastide se distingue par une nouvelle offre. Les commerces fermés pourraient être loués moyennant une aide de la CCI et de la ville à de l'artisanat. La Bastide profitant de son attrait touristique, pourrait accueillir les travailleurs du cuir ou du tissu qui sont en lien direct avec l'histoire de notre ville - Carcassonne ayant été une place drapière importante au XVIIIe siècle. On pourrait commencer le test avec une artère comme la rue Tomey, par exemple. 

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    La saison théâtrale 2016-2017 a été dévoilée. J'ai moi-même pu apprécier un programme très varié (théâtre, opéra, opérette, musique classique, jazz) qui va dans le sens de la tradition de cette maison, autrefois tenue par André Valette, Jean Alary et Jacques Miquel. Georges Bacou se pose indiscutablement en héritier et ceci, malgré les difficultés budgétaires d'aujourd'hui. Cette programmation est équilibrée et conviendra à la majorité des habitués ; pour les concerts de variétés, le Dôme devrait profiter bientôt d'une transformation pour mieux les accueillir.

    Cependant, deux bémols :

    Le premier, concerne le prix des places. On ne peut se satisfaire au théâtre de Carcassonne à moins de 40 euros, pour des places au parterre et au premier balcon. Qu'il me soit permis de trouver cela excessif et hors de portée de certaines bourses, même si des efforts sont faits en direction de la jeunesse. N'oublions pas que notre ville est l'une des plus pauvres de France.

    Le second, concerne une indiscrétion sur l'attribution prochaine à un privé d'un lieu de restauration dans le foyer du théâtre. Loin d'être contre cette idée, a t-on pensé qu'il y a en face le café de la Comédie ? Celui-ci survit grâce aux soirées théâtrales avant lesquelles, le spectateur vient dîner ou boire un verre. Certes, il pourra prendre part à l'appel d'offre qui sera lancé, mais serait-on passé à côté de la concertation ? On aurait pu imaginer que le théâtre et ce café puissent travailler sur une idée de partenariat, comme cela se fait entre les cinémas et les restaurants : une place à tarif réduit pour un repas, surtout pour les soirs de faible affluence. Chacun y aurait trouvé son compte...

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    Les douves de la Cité médiévale retrouvent leur virginité. Les véhicules garés très souvent de façon anarchique et les passe-droits de certains pour aller au Festival de la Cité, c'est fini ! Il ne reste plus maintenant qu'à labourer le bitume et cimenter les vignes (je plaisante). Un seul mot : Félicitations.

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    En revanche, je regrette la construction d'un parking pour les camping-cars sur l'île, dans le quartier de la Barbacane. Cet endroit qui était une aire de fraîcheur a été remplacé par du goudron et des odeurs de diésel. C'est ce qu'on appelle en physique, les vases communicants comme sûrement en matière de règlementation du stationnement.

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