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  • Le Festival de la Cité a bientôt 60 ans (Acte II)

    C'est le comédien Jacques Echantillon, transfuge du Centre Dramatique National, qui succède en 1975 à Jean Deschamps à la direction du Festival de Carcassonne.

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    Jacques Echantillon

    (1934-2009)

     

    1975

    Ballet Indépendant du Mexique”

     chorégraphie de Raùl Flores Canelo, de Graciela Henriquez et d’Anna Sokolof. Au

      programme: La “Éspera” et “Tema y Evasiones”, de Raùl Flores; “Invenciones”, de

      Graciela Henriquez, sur une musique de Kabelac; “Déserts”, de Anna Sokolof, sur une

      musique de Edgar Varese. Grand Théâtre.

      

    “La Servante”

    de Victor Haïm

     mise en scène d’André Thorent. Avec Pierre Risch (Le Vieux Maître), André Thorent

      (Ludovic), François Maistre (Le Docteur Demaistret), Maryvonne Schiltz (Judith). Cour

     du Midi.

      

    “Fantasmes”

    création

      par le Ballet-Théâtre José Russillo.

     Costumes de Arthur Aballain, musique de Jacques Lejeune, chorégraphie de Joseph

      Russillo. Grand Théâtre.

     

    “Le Concerto en Sol majeur” 

     de Ravel,

     création,

      musique enregistrée de Sanson François;

      ”15 Printz After Durer’s Apocalyps”, de Fischer; “Ballet Blanc”, extrait de “Mémoires

      pour demain”, musique de Jacques Lejeune. Par le Ballet-Théâtre José Russillo. Avec

      Françoise Deniau. Grand Théâtre.

      

    “Hamlet”

      de William Shakespeare,

      adaptation et mise en scène de Denis Llorca, décor de Alain Tenenbaum, musique de

      Hervé Llorca. Avec Denis Llorca (Hamlet), Jean-Pierre Bernard (Claudius), Christian

     Delangre (Horatio), Gérard Ortega (Laertes), Gil Baladou (Bernardo), Michel Lebret

      (Marcellus), Alain Tenenbaum (Guildenstern), Robert Souza (Rosencrantz), Serge Llorca

      (Polonius), Yves Eliott (Cornelius), Jean Turpin 

     

    “La Guerre des Demoiselles”

     texte et mise en scène de Guy Vassal (Première représentation donnée par Guy Vassal

     dans le cadre du Festival). Avec Jean Davy, ex-sociétaire de la Comédie-Française, Pierre

     Arditi, Benoît Brione, Nadine Alari, Jean-Claude Sachot, Yves Bureau, Bernard Sancy,

     Marie Henriau, Charles Charras, Pierre Dourlens, Christian Bouillette, Gérard Pichon,

     Guy Vassal (Pairol). Grand Théâtre.

     

    “Concert Angel Iglesias”

    guitariste. Au programme: “Arabesca” et “Falsetas”, de Angel Iglesias, et autres oeuvres.

     Cour du Midi.

     

    “Magma”

     “l’Orchestre de l’Univers”, 

    avec Christian Vander, Klaus Blasquiz, Gabriel Federow, Bernard Paganotti, Didier

     Lockwood, Benoît Widemann, JeanPaul Asseline et Stella Vander. Grand Théâtre.

     

    “Mozart Kammerorchester de Salzbourg”

     sous la direction de Kurt Redel. Au programme: “Symphonie en La majeur, KV 201”, de

     Mozart; “Rondeau, KV 261”, de Mozart; “Adagio, KV 269”, de Mozart; Danses de Glück;

     “Symphonie “La Passione”, de Haydn; Telemann; Danses allemandes de Schubert. Cour

     du Midi.

     

    “Nougaro-Marti”

    Grand Théâtre.

     

     Animation-parade par les Bouffons du Midi

    (une trentaine de représentations pendant la

     durée du Festival). D’autres animations ont eu lieu à “L’Ostal”, “Chez Pech” (Le Cid) et

     au “Vieux Four”, ainsi qu’un stage d’expression corporelle.

           

     Festival des Jeunes Compagnies.

    7 spectacles, 20 représentations. Avec le Théâtre du

     Limonaire “Mémoires Vénéneuses”; le Théâtre de Caroube “Le Marchand de Sable”,

     suivi d’un récital de Robert Wood; la Compagnie de la Rampe “Trois Histoires pour un

     Théâtre Pauvre”; l’Arche de Noé “Rose des Sables”; la Compagnie de Lierre “Bonjour

     Clown”; le Théâtre de la Carriera “La Pastorale de Fos”; Compagnie Prévand

     “Rosencrantz et Guildenstern”. Salle des Chevaliers, Cour du Midi, Jardin des Lices.

     

     Rencontres Occitanes de Carcassonne.

    Salle des Gardes de la Tour Narbonnaise.

                              

      Pour la première fois,

    un journal “Charlie-Journal-Programme”,

    a été mis à la disposition du public.

     

    1976

     

    Picrochole”

     de Rabelais, 

     adaptation et mise en scène de Paul Villalte avec la collaboration de la F.A.O.L. Par les

      Marottes du Languedoc. Cour du Midi.

      

    “La Surface de Réparation”

      de Raymond Dutherque, 

     par la Compagnie Granier-Rauth. Côte Pavée de la Porte d’Aude. Spectacle annulé pour

      des raisons techniques.

     

    “Picrochole”

      adaptation et mise en scène de Paul Villalte. Cour du Midi.

      

    “La Frappe”

     farce tragique en 1 acte, de Victor Haïm, mise en scène de Denise Peron, avec Stéphanie

      Loïk. Salle des Chevaliers.

     

    “Pilobolus Dance Théâtre”

      ballets.

      Cour du Midi. Donné au Théâtre Municipal à cause de la pluie.

      

    “Splendeur et Mort de Joaquin Murieta”

      de Pablo Neruda,

      adaptation française de Guy Suares, 

     décors et costumes de Alain Tenenbaum, chorégraphie de Paul Bogossian, musique de

      Claude Marti, Michel Lebret, Jean Michel Mariou, Gilles Cardon, Vincent Lespagnol et

      Zilonca, mise en scène de Jacques Échantillon. Avec Gil Baladou (Alberto Reyes), Jacques

      Echantillon (Juan Trois-doigts), Elsa Wolliaston (Chanteuse Noire), Zilouca (Chanteuse

      Brune), Elisabeth Mortensen (La Puce d’or), Jean-Jacques Lagarde (Le Chevalier Escroc),

      Michel Lebret (Le Bâteleur, Un Mexicain), Robert Bousquet (La Voix de Murieta, Un

      Chilien), Ariane Ario (Une Chilienne, Une Coriphée), Alain Tenenbaum (L’Indien),

      Daniel Jegou (Le Ranger), Edouard Kan, Jérôme Cartier, Paul Bogossian (Les Rangers, Les

      Encapuchonnés), France Darry (Coriphée), Vincent Lespagnol (Percussionniste), Paul

      Ville (Le Poète). Enfants des Tréteaux du Midi. Grand Théâtre. 

     

    “Carmina Burana”

     concert donné par le “Clemencic Consort”.

      Solistes: Peter Stummer (basse), Zeger Vandersteene (ténor haute-contre). Cathédrale

      Saint-Michel.

      

     “Hommage à “La Catinou et La Jacouti” 

    de Charles Mouly; “Rosina de Peire”. Spectacle

      du 3° âge. Grand Théâtre. Spectacle donné au Théâtre municipal à cause de la pluie.

      

    Festival Pop music avec “Little Bob Story”

      “Tangerine”, “Guidon”, “Edmond et Clafoutis”, “Mona-Lisa”, “Wapassou”, “Paul Brett”,

      “Carpe Diem” et “Ange”, N° 1 des Groupes Pop Français. Grand Théâtre. Annulé pour

      manque de sonorisation.

     

    Décision de constituer un Comité permanent culturel.

    Hôtel de Ville.

     

    "Alain Delgado"

      récital de guitare.

      Cour du Midi.

      

    “Le Cid”

     de Pierre Corneille,

     mise en scène de Jacques Spiesser, avec Francis Huster de la Comédie-Française

      (Don Rodrigue), François Eichotzer (Le Comte) fut remplacé au dernier instant par

      Claude Dreyfus, Georges Audoubert, de la Comédie-Française (Don Diègue), Yves le

      Moign (Don Arias), Hervé Briaux (Don Sanche), Patrice Alexandre (Le Roi de Castille),

      Martine Chevalier (Chimène), Elisabeth Bourgine (Elvire), Léa Anthome (Léonor),

      Françoise Thuries (L’Infante). Grand Théâtre.

     

    “La Pieta Respectueuse”

      d’Alain Tenenbaum, mise en scène de Jacky Paupe, réalisation Daniel Jegou. Avec France

      Darry et Alain Tenenbaum. Salle des Chevaliers.

      

    “Pierre Cochereau et le trio de cuivres Roger Delmotte”,

    concert.

    Au programme:

      “Fantaisie et fugue en Sol mineur”, de J.-S. Bach: les 24 pièces de la fantaisie ont été

      écrites pour l’orgue par Louis Vierne; “10° concerto” de Haendel, Pezel, Manfredini,

      Vejvanovsky, Albrechtsberger, Vierne, Lezengri. “Suite à la française”, improvisée par

      Pierre Cochereau. Collégiale de Montréal.

      

    “Les Mummenschanz”

     mimes, avec André Bossard, Fiorana Frassetto, Bernie Schurch. Cour du Midi. Spectacle

      transféré au Théâtre municipal à cause de la pluie.

     

    “La Pieta Respectueuse"

     d’Alain Tenenbaum, 

     mise en scène de Daniel Jegou. Salle des Chevaliers.

     

    “Malicorne”

    concert Folk.

    Cour du Midi.

      

    “Alan Stivell et Maria Roanet”

      récital de Chansons.

      Grand Théâtre.

     

     Le Pesage: 

    Trois One man shows avec Jean-Paul Farre 

     “Un Farré peut en cacher un autre”, Jacques Blot “Vive la Culture” et Christian Pereira

      “Mourir Beau”. Salle des Chevaliers.

     

    Animations

    de 14h à minuit dans huit lieux scéniques,

    avec 25 spectacles, 75

     représentations. Stages, rencontres Occitanes, Cabaret occitan (avec Mohamed Haman,

      Pierre Corbefin...), veillées, stages de danse, journée pop music, journée troisième âge.

      

     “Le Président”

      de et avec André Gille et Charles Charras,

      mise en scène par les auteurs, décoration et illustration sonore de Louis Amiel. Café-

     Théâtre (Chez Pech).

      

    Mini-festival pour enfants

     sous la direction de Christian Griffoul.

    Marionnettes, marottes;

      spectacles.

      

     “La Machine à Fleurs”

    par les Marionnettes de Christian Griffoul

    (Salle des Chevaliers). 

     

    1977

     

    “Los que Sem”

    par les Bouffons du Midi. 

     Décors de Pierre François, voix de Claude Marti (Marcellin Albert), Joseph Dovetto

      (Ernest Ferroul), mise en scène de Patrick Pezin. Avec Monique Bonet (Le Phylloxera,

      Marineta, Un Royaliste), Marie-Hélène Cabrol (L’État, Maria), Jean Moutou (Marty),

     Bernard Boyer (Pujol, Le Chef de la Sûreté, Le Pioupiou), François Viguié (M. Blanc,

      L’Huissier, Un Royaliste, Le Député du Nord, Le Lieutenant), Patrick Pezin (Le Général

      Lacroisade, Le Député du Midi, Le Soldat du 100e). Cour du Midi.

     

    “Macbeth”

     création,

     de Wiliam Shakespeare,

      adaptation française de Vercors, dramaturgie: Philippe Ivernel, décors: Metin Deniz, mise

     en scène de Mehmet Ulusoy. Par le Théâtre de Liberté. Avec: Alain Ilan (Rosse, Assassin,

      Seigneur), Jean-François Delacour (Banquo, Hécate, Un Médecin), Zbignien Horofs

      (Duncan, Un Portier, Clown), René Patrignani (Macbeth 3, Messager), Claude Bernard

      Perot (Lenox, Seigneur, Vieillard, Assassin), Louis Samier (Macbeth 1, Macduff), Richard

      Soudee (Malcolm), Daniel Soulier (Macbeth 4, Clown), Patrick Valverde (Donalbain,

      Angus, Assassin, Seyton), Luis Menase (Sorcière, Dame de Compagine), Laurence

      Rochaix (Sorcière, Lady Macduff), Jeanne David (Lady Macbeth), Keriman Ulusoy

     (Macbeth 2, Sorcière). Grand Théâtre.

      

    “Rencontre avec Claude Manceron”. 

     Débat public à propos de la Révolution Française en Languedoc-Roussillon. Avec Claude

     et Anne Manceron. Cour du Midi.

      

    Musique de Palaja

    Trois Noëls Occitans, 

     poésies occitanes, deux chants profanes occitans, interludes, orgue et flûte (M. Brugoux,

      Jérôme Beaubois); Deux pièces d’orgue “Plein Jeu”, de Clérambault; “Scherzo”, de Louis

      Vierne; “Toccata et fugue en Ré mineur”, de J.-S. Bach; “Prélude et fugue en Fa mineur”,

      de Buxtehude; cinq chorals de J.-S. Bach. Organiste: M. Ravily. Commentaire extrait de la

      petite chronique de Anna Magdalena Bach, lu et enregistré par M. et Mme Deschamps.

      Eglise de Palaja.

      

    “Aaka”

     groupe marocain.  

    Soirée consacrée aux Immigrés, en collaboration avec la F.A.O.L.. 

     Cour du Midi.

     

    “Orchestre Philarmonique Bordeaux-Aquitaine”,

    direction Roberto Benzi. 220 exécutants.

      Solistes: Liliane Guittn et Jane Rhodes. Avec l’ensemble vocal d’Aquitaine. Au

      programme: 2° Symphonie “Résurrection”, de Gustav Mahler. Grand Théâtre.

     

    “Bal Occitan”

    A l’entrée de la Cité

      

    “Roméo et Juliette”

      création,

      de William Shakespeare,

      mise en scène de Denis Llorca.

      Par la Compagnie Denis Llorca.  

    Cour du Midi.

     

    “Macbeth”

      de William Shakespeare.

      Mise en scène de Mehmet Ulusoy. Par le Théâtrede Liberté.

      Grand Théâtre.

      

    “Musique à Montréal: 

     Ars Nova et Pierre Cochereau”. 

     Solistes: Camille Verder (trombone), Georges Jeannot (trompette), Jacques Lecointre

      (trompette), Elie Raynaud (tuba). Au programme: Quintette de cuivres seuls, “Magnificat

     et variations en canon”, de Pachelbel; “Suite”, de Pezel; orgue seul “Pièce Héroïque”, de

     Franck; “Trois Beaux Oiseaux du Paradis” et “La Ronde”, de Ravel; quintette et orgue

      “Messe Pro-Vittoria”, de Victoria Darasse; “Deux Canzones”, de Gabrielli; “Cantate 147”

     , de J.-S. Bach.

      

    “Le Théâtre du Silence”

     dirigé par Jacques Garnier, animé par Brigitte Lefèvre. Ballets. Au programme: “Cité

     Veron”, chorégraphie de Lubovitch; “Le Cordon Infernal”, chorégraphie de Jacques

      Garnier, musique de Mozart, Haendel, Cimarosa, solistes: Martine Clary et Jacques

      Garnier; “Tristan et Iseut”, chorégraphie de Jacques Garnier, musique de Richard Wagner,

      solistes: Brigitte Lefèvre et André Lafonta. Grand Théâtre.

      

    “Lei Cascaveus”

      de Robert Lafont, 

     réalisé par le Centre Dramatique Occitan de Toulon. Textes et chansons populaires. Mise

     en scène de André Neyton. Avec Nicole Alziary (Père Joseph), Magali Bizot (Beneseta)

     André Douzant (Pélican), Josiane Ferrié (Marianne), André Neyton (Châterauneuf),

      Annie Pascal (Forbin, de Bras), Jean-Yves Royer (Président de Coriolis), Jean-Noël

      Tamisier (Beneset), Jean Tassi (Richelieu, Premier Comédien). Cour du Midi.

     

    “Les Fourberies de Scapin”

    de Molière et “Mais on serait mieux à la Plage”, 

      Jacques Tephany, par les Tréteaux du Midi, mise en scène de Jacques Echantillon. Décors

      et costumes de Michel Lebret, musique de Scott Joplin. Avec Jacques Echantillon

      (Géronte), Gil Baladou (Argante), Alain Tenenbaum (Octave), Robert Bousquet (Léandre),

      France Davy (Zerbinette), Dominique Vilar (Hyacinthe), Jean Lescot (Scapin), Michel

      Lebret (Silvestre), Jacques Téphany, alias Paulette Merquesse (Nérine), Franck Lavanture

      (Carle). 

     

     “Mais on serait mieux à la Plage”:

    mise en scène de Jacques Echantillon, décors de Alain

      Tenenbaum. Avec Jacques Echantillon (Directeur des “Tréteaux du Midi”), Gil Baladou,

     Alain Tenenbaum, Michel Lebret, Robert Bousquet (Comédiens employés à l’année),

      Mmes France Darry (La Femme du Directeur), Dominique Vilar (Comédienne Employée

      Intermittente). Grand Théâtre.

      

    “Concert de Guitare Alain Del Gado”

      Clôture d’un stage de guitare de douze jours dirigé par Alain Del Gado.

      Cour du Midi.

     

    “Carte Blanche à Claude Marti”. 

     Avec Mans de Breich, Steve De Swardi (Rhodésie), Mixel Ducau (Euzkadi-Nord), Claude

      Marti (Occitanie), Giles Cardon (Bretagne), Quintin Cabrera (Uruguay), Anje Duhalde

      (Euzkadi-Nord), Joan Saura (Catalogne), Luis Llach (Catalogne), Errobi (Pays Basque),

      U’Muvrini (Ensemble Corse)... Grand Théâtre.

     

    “Animation et Spectacle pour Enfants”, 

     par la Compagnie Christian Griffoul. Avec “Filibert et la Moto”, de Francine Llounc.

     

    “Rencontres Occitanes” et “Veillées”. 

     Tour Narbonnaise, Salle des Chevaliers, Chapeau Rouge.                                            

     

     “Les Éditeurs Artisanaux du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées”

    Expositions, débats, vente de livres.

                 

     “Stage de théâtre”, 

     avec les comédiens des Tréteaux du Midi, décorateurs, musiciens, compositeurs.

    “Luna Docks”, création, de Plinio Marcos, adaptation  de  Malek-Eddine  Kateb  et 

      Daniel  Jegou, mise  en  scène  de Roger Cornillac, décor de Max Berto. Avec Daniel

     Jegou (Paco) et Eddine Kateb (Tonio). Salle des Chevaliers.

     

    1978

     “Grand-Peur et Misère du IIIe Reich”

      de Bertolt Brecht, par les Tréteaux du Midi, mise en scène de Jean-François Prevand,

      illustration sonore de Daniel Bonnard, costumes de Marie-France Lebret. Avec Denis

      Benoliel, Stéphan Meldegg, Jean-François Prevand, Sarah Sanders. Halles de 

     Carcassonne.

      

    “La Fille de Rappaccini”

      d’Octavio Paz,

     tiré d’un conte de Nathalian Hawtaorne, 

     traduit par André Pieyre de Mandiargues, par le Théâtre F.M.R., mise en scène de Samuel

      Bonnafil. Avec Samuel Bonnafil, Pierre Willy, Steen Hallro, et les marionnettes. Cour de

      l’École de perfectionnement de la Cité. Annulé à cause de la pluie.

      

    “Saint Fainéant” ou “Le Droit à la Paresse”

     de Paul Lafargue, par la Nouvelle Compagnie des Carmes André Benedetto.

     

    Murray Louis Dance Company”. 

     Grand Théâtre. Représenté au Théâtre Municipal, à cause de la pluie.

      

    “Idir”, 

     chanteur Kabyle, 

     accompagné par Areski Baroudi (batterie), Brahimizri (guitare), El Haouari Bennejali

      (synthétiseur), Omar Heguenni (guitare). Grand Théâtre.

      

    “Henri Tachan”

     accompagné au piano par Jean Lesage. Cour du Midi.

      

    Bons Baisers du Lavandou”

     création,

      mise en scène de Jean-Luc Moreau, texte de Christian Giudicelli. Avec Stéphanie Loïk et

      Jean-Paul Farré. Cour du Midi.

     

    “Toto Bissainthe

     Marie-Claude Benoit, Mariann Matheus et Bernard Lavilliers”.

     Grand Théâtre.

     

    “Claude Marti”.

      Le Petassou.

      

    “Les Fourberies de Scapin”

     de Molière, 

     par les Tréteaux du Midi. 

     Avec Gil Baladou (Argante), Robert Bousquet (Léandre), France Darry (Zerbinette),

     Jacques Echantillon (Géronte), Yves Elliot (Un Baigneur), Frank Lavanture (Carle), Michel

      Lebret (Sylvestre), Jean Lescot (Scapin), Alain Tenenbaum (Octave), Jacques Tephany

     (Nérine), Dominique Vilar (Hyacinthe). Musique de Scott Joplin interprétée par les Hot

      d’Oc. Grand Théâtre.

     

    “On est drôle mais des fois ça s’voit pas”,

      par Yves Elliot et Gil Baladou. 

     Au piano: Anne Masloussier. La Comédie.

      

    “King’s” ou “Adieu à Shakespeare”, 

     par la Compagnie Denis Llorca, mise en scène de Denis LLorca. Avec Anne Alvaro (La

      Reine Marguerite), Colette Bergé, Brigitte Catillon, Rémy Kirch (Louis XI), Denis Llorca

     (Richard), Françoise Thuries (Jeanne la Pucelle), Jean-Michel Audibert, Raoul Billerey,

      Philippe Briday, Roger Cornillac, Gérard Darmon (Lord Suffolk), Christian Delangre,

      Jean-Claude Drouot (Richard Plantagenet, duc d’York), François Dunoyer (Henri VI),

      Serge Llorca, François Maistres (Lord Warwick), Jean-Jacques Moreau (Edouard), Michel

      Robbe (George) et Raphaël Rodriguez. Grand Théâtre.

      

    “Quintin Cabrera”.

      Le Petassou.

     

    “Rassemblement Occitaniste”.

     Grand Théâtre.

      

    “Concert de Guitare Valérie Duchateau”. 

     Cour du Midi.

      

    “La Valoche”, présenté par Denis Benoliel. 

     Le Petassou.

      

    “Concert de Guitare Alain del Gado”.

      Cour du Midi.

     

    “La Chanson de Roland”

      par la Compagnie de l’Attroupement. 

     Avec Bernard Bloch, Jérôme Derre, Philippe Granarolo, Denis Guenoun, Christian

      Lambert, Patrick le Mauff, Elisabeth Macocco, Jean-Marc Montera, Gerdi Mehlig, Hélène

      Ninerola, Ismael Safnan, Laurent Vercelletto, Philippe Vincenot. Cour du Midi.

     

    “Valeria Munarriz et Lluis Llach”,

     chants populaires argentins. Grand Théâtre.

      

    “Le Mariage de Figaro”

      Comédie de Beaumarchais, par le Théâtre en Liberté. Mise en scène de Arlette Tephany,

     ave Pierre Santini (Figaro), Pierre Meyrand (Le Comte), Sylvie Genty (Suzanne), 

     Dominique Vilar (La Comtesse), Arlette Téphany (Marceline), Robert Sireygeol (Basile),

      Patrick Osmond (Chérubin), Claude Lévêque (Antonio), Bernard Larmande (Barthulo),

      Caroline Bigueur (Fanchette), Michel Amphoux (Brid’Oison), Jean-Pierre Taste (Double-

     Main), Daniel Robin (Gripe-Soleil), Philippe Lavergne (Pédrille), Véronique Gallet, Marie-

     Laure Rafaelli et Béatrice Sebbah (Des Paysannes), Michel Lebret et Vincent Le Masne (Les

      Musiciens). Grand Théâtre.

     

    Festival des enfants,

     animé par Christian Griffoul, Francine Lloune et Alain Tenembaum; spectacle de

      Marionnettes “Juha et son âne”, les 7, 8 (annulé à cause de la pluie), 10, 11 juillet.

     

    “Atelier de cerfs-volants et de sculptures volantes”, 

     animé par le Professeur Curst Asker, de Stockholm.

     

     “Atelier Photo”

    animé par Ange Manganelli.

     

    “Rencontres occitanes”.

     

     “Ballets d’hier et d’aujourd’hui”: 

     Modern Jazz, animé par Annick Chauvin.

      

     “Stage de guitare”,

      animé par Alain del Gado.

      

    “La Valoche”,

    opéra rock-tango, donné par Denis Benoliel.

    Le Petassou. 

      

    Tous les jours:

    animations dans la rue

    par

    “Le puits aux Images” et l’Orchestre de Jazz “Hot d’Oc”.

     

    Sources

    JF Vivès/ Le théâtre de la Cité

     

    A bientôt pour le IIIe Acte

    et d'ici-là...

    Restez éveillés !

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  • Pourquoi le centre-ville est-il en état de mort clinique ?

    On pourrait ergoter pendant des heures et polémiquer sur l'article, qu'hier le journal Libération, consacrait en double page à Carcassonne ; il ne s'agit finalement que d'une instruction à charge pour stigmatiser les errements des Carcassonnais à voter FN. Il y a deux mois, ce même journal s'en prenait à la ville de Limoges, coupable d'avoir élue un maire UMP jugé comme populiste et complaisant envers le parti de Madame Le pen. Faute d'étude sociologique et économique, nos journaux nationaux dont on ne contestait pas autrefois le professionnalisme, semble être tombés dans le sensationnel et dans une espèce de populisme qu'il disent combattre. Il faut vendre ! Tant pis, si pour cela, il faut tendre le micro-trottoir et retranscrire les rumeurs. Le lecteur lambda adore les réflexions du café du commerce autour d'un jaune le samedi matin ; donnons-lui donc de la matière.

    Pour autant, me direz-vous, cet article reflète bien le sentiment de ce que chacun ressent à Carcassonne en ce moment. C'est vrai, vous avez raison. Mais, ce n'est qu'un des aspects de la vérité et il est bien trop simpliste pour en faire une généralité. La caricature du Carcassonnais passant sa journée au café dans des supermarchés vidés de leurs clients, on peut également la transposer à Tourcoing ou à Perpignan. Pas besoin pour cela de venir enquêter dans une des villes les plus pauvres de France en la stigmatisant. Cela fait penser à la fable de Jean de la Fontaine, Les animaux malades de la peste. Pas vous ?

    Nous qui pouvons avoir la prétention de connaître et de juger Carcassonne, ayons ici une réflexion élevée sur les raisons pour lesquelles notre centre-ville se trouve en état de mort clinique. Qu'entend-on d'abord par mort clinique ? Comme chez n'importe quel patient dont les fonctions vitales sont alimentées par des perfusions, alors que le cerveau est irrémédiablement condamné. Il n'y a hélas plus rien à faire... Les élus successifs se perdent en conjecture, d'autres évoquent des raisons qui les arrangent politiquement. Désignez les responsables et vous les verrez fuir comme une volée de moineaux...

    La configuration

    Carcassonne possède depuis des siècles, un centre-ville construit sous la forme d'une bastide avec des carrons divisés en rues parallèles et perpendiculaires. La place Carnot, située au coeur de la bastide, occupe a elle seule un espace aéré dans ce dédale de rues. L'essor et la démocratisation progressive de l'automobile après la Seconde guerre mondiale, fit que dans les années 1970 l'accès au centre-ville devint de plus en plus difficile. Les véhicules se garaient sur les trottoirs, quand d'autres en double-file immobilisaient la circulation pendant plusieurs minutes. Ne parlons même pas des camions de livraison, ni des semi-remorques qui traversaient les boulevards. Le contournement obligatoire de Carcassonne par l'autoroute n'arrivera qu'en 1979. Certes, on pouvait se garer dans les rues et sur la place Carnot, mais au prix d'une pollution atmosphérique visible par la noirceur des façades.

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    La rue de la gare devient piétonne

    La municipalité Gayraud entreprit, non sans l'opposition farouche des commerçants, de piétonniser la rue de la gare. Déjà vers 1973, on n'y circulait plus en voitures que les soirs après 19h et le week-end. Elle devint totalement piétonne en 1978. Personne n'a remis en cause depuis cette réalisation, pas même les commerçants qui en ont grandement profités les années suivantes. La municipalité Chésa prolongea cet aménagement urbain afin de désengorger la bastide, par une série de semi-piétonnisation de rues. L'idée était de faciliter la circulation des piétons afin qu'ils puissent faire leurs achats en sécurité. La création de l'OPAH (Opération Programmée de l'Amélioration de l'Habitat) permit la rénovation des façades qui prirent ainsi des couleurs. L'idée cohérente allait dans le sens de l'amélioration du cadre de vie de la bastide pour amorcer sa reconquête démographique et commerciale. N'oublions pas que Carcassonne au début des années 1980 perdait des habitants depuis plusieurs recensements, et que le centre-ville était moins épargné que la périphérie. En 1986, ce fut la construction du premier parking souterrain aux Jacobins ; puis vint celui de Chénier en 1988 et finalement, celui de Gambetta en 2008.

    L'idée que la mort du centre-ville serait due à l'impossibilité de s'y garer doit être battue en brèche. C'est plutôt du côté du civisme et des habitudes qu'il faudrait se pencher, à une époque où il est si facile de commander des objets depuis son ordinateur.

    La crise

    Carcassonne n'échappe pas à la crise qui secoue la France. Les villes moyennes sont directement frappées par la paupérisation de la population et ce qu'on arrive à camoufler dans les grandes villes, prend une tout autre dimension ailleurs. En l'espace de cinq ans, des villes de 130 000 habitants comme Limoges, on vu leurs commerces fermer et jamais encore repris par une autre enseigne. Les seuls a se conforter sont les mutuelles, les banques ou les assurances. Dans un même temps, l'ensemble de l'industrie française a été délocalisée et bon nombre d'usines ont fermé. 

    Les erreurs politiques

    A Carcassonne - ville vivant essentiellement des biens et des services dont les plus gros employeurs sont le Conseil général, l'hôpital, l'armée, la mairie et la préfecture - on a trouvé comme solution au chômage la construction de zones commerciales. Ceci sans véritable ambition économique sinon que de pourvoir de petits boulots mal rémunérés à la population, tout en détruisant le petit commerce. Ceci sans imaginer un cadre urbain cohérent et visionnaire, qui fait que toutes les rocades menant à ces zones sont engorgées de véhicules dont la progression est freinée par des ronds-point sinon inutiles, tout du moins mal conçus. 

    En l'espace de 20 ans, le Conseil général a déménagé de la rue de la République vers Grazailles. La Chambre d'agriculture a déménagé de la rue Aimé Ramond vers Trèbes. Ce sont plus de mille employés qui consommaient sur place qui ont été déplacés vers la périphérie. Où croyez-vous qu'ils vont déjeuner le midi et faire leurs achats ? Demain, la Chambre de commerce et le commissariat de police devraient suivre le même chemin... La médiathèque Grain d'aile va partir des halles pour aller se loger avenue Roosevelt, soit à deux kilomètres du centre-ville. Il y a une incohérence entre les discours et les actes politiques, ne croyez-vous pas ?

    Il n'y aurait pas ce sentiment d'incivisme ou d'insécurité en centre-ville, si les élus n'avaient pas laissé par leur politique désastreuse ce champ libre aux nuisances. Partout où l'on a fermé des services publics, des zones de traffic se sont installées. Faut-il donc continuer à fermer des bureaux de poste, comme ce sera bientôt le cas pour une partie du personnel de la place de Lattre de Tassigny ?

    Réinvestir le centre est vital car c'est le forum romain de l'humanisme, des idées, du vivre ensemble. Continuer à tuer le centre-ville c'est conduire à la décadence d'une société vivant sur l'individualisme, le repli et la peur des autres. 

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  • Jean-Charles Tolza, l'itinéraire d'un baroudeur de la communication

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    Jean-Charles Tolza

    faisait partie du staff de Pierre Pavanetto, à la discothèque "Le privé" dans les années 80. Cette brève introduction doit sûrement suffire à rappeler des souvenirs  à toute une génération de noceurs Carcassonnais. L'ex-enfant terrible de ces nuits de fêtes dont il ne subsiste plus rien, s'est même marié pour rire avec son patron, en septembre 1987 sur la place Marcou avec la bénédiction de Louis Pech, faisant office de maire. Tout comme l'avaient réalisé Coluche et Thierry Le luron, ils arrivèrent en calèche aux portes de la Cité avec tambours et confettis. Cette joyeuse bande de potes - qui ne suçait pas que des glaçons - acheva son périple au Dôme, où l'attendait l'orchestre de René Coll.

    La communication tolzienne

    Tolza ? C'est monsieur une idée à la minute ! En l'espace de cinq ans, il organise à Carcassonne l'élection de miss, La nuit du Bac, la corrida pédestre, un match de football américain le jour des élections européennes en 1984. Il devient attaché de presse de XIII magazine et fonde la Pena de Carcassonne du FC Barcelone en 1985. Lors du match de Barcelone contre la Juventus de Michel Platini, ce sont 120 Carcassonnais qui font le voyage au Camp nou.

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    "J'avais eu un entretien avec M. Samaranch, président du Comité olympique international et sur ses conseils, j'ai pu rencontrer le président Nunez et le vice-président Casaus. Ils ont été ravis et m'ont aidé à monter cette Pena qui est la seconde de France."

    A 24 ans en 1986, Jean-Charles Tolza monte sa propre agence de communication. Elle s'intitule "J.C Top" et ouvre au 91 de la rue Aimé Ramond. Le jeune ambitieux détaille dans la presse ses propositions de service.

    "Les directeurs d'entreprises ou les propriétaires de commerces n'ont pas le temps de s'occuper des relations avec la presse ou avec le public. Et c'est là que j'interviens. Quelqu'un fait l'ouverture d'un salon de coiffure, je m'occupe de tout. Pour l'inauguration, je fais venir des hôtesses, j'organise le lunch...etc. Mon but est de satisfaire le client."

    St-Tropez à Carcassonne

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    A la fin des années 80, Jean Segui - patron de la discothèque La tuilerie - laisse les clés de son affaire à JC Tolza. Ce dernier débaptise la boite du Minervois et lui donne le nom de "La Scatola". Pour l'inauguration, le vendredi 13 octobre 1989 c'est presque tout Saint-Trop' qui débarque à Villeneuve-Minervois : Philippe Corti, Carlos, Thierry Ardisson, Stéphane Collaro et Eddy Barclay. Celui-ci accompagné de sa très jeune épouse Caroline débarquera de Salvaza en avion privé, puis sera reçu à la mairie de Carcassonne avec Fécos et jets de confettis. A cette époque, Tolza anime également les soirées du Papagayo à Saint-Tropez. 

    L'Aude à Bruxelles

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    Depuis Bruxelles où il rejoint sa compagne, J-C Tolza est mandaté par la Communauté de communes du Minervois pour faire la promotion de ce terroir. C'est donc tout naturellement que lui sont confiées les clés de la Maison du Minervois en 2010. Après sa fermeture, deux ans plus tard, il monte "Le sud à Bruxelles" dont le but est de faire connaître aux Belges, le sud de la France depuis Menton jusqu'au Pays-Basque.

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