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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 509

  • La statue de Notre Dame de la consolation, rue Trivalle

    A l'entrée de la rue Trivalle, en face de l'ancienne manufacture Farge se trouve la statue de Notre-Dame de la consolation depuis le 3 mai 1861. Enfin presque... En juin 2000, la statue est enlevée afin de procéder à la réhabilitation du Pont-vieux et de ses canalisations de gaz. Le dernier platane qui la soulageait des rayons du soleil est lui aussi emporté par cet élan rénovateur. La statue va être restaurée pendant toute la durée des travaux, c'est à dire près de trois années. Ces travaux ont mis à jour de nouveaux arches du pont qui s'étendait au delà de ce que nous l'observions jusque là. Vous verrez à cet endroit que les pierres de tailles sont récentes.

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    Aspect de Notre-Dame avant la restauration. Malgré l'âge de ce cliché, jusqu'en 1999 la statue avait encore ces quatre piliers avec la grille formant enclos. C'était un espace fleuri et ainsi un peu protégé.

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    Carte manuscrite du Chanoine Verguet

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    Poème du chanoine Verguet à N-D de la Consolation

    Les habitants du quartier lui vouaient une grande dévotion. C'était la protectrice des charretiers. Pendant 20 ans, Mme Valette entretint les lieux. Son gendre, Pierre Combes procéda à de menus travaux d'entretien jusqu' en 1999. Une espèce de tirelire était fixé sur le portillon, elle permettait de faire don en monnaie pour son l'entretien.

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    Le 11 mai 2003, la statue restaurée était inaugurée par l'abbé Vaqué et Raymond Chésa. On peut regretter l'absence de la grille et de l'espace fleuri qui l'entourait. Ceci explique peut-être pourquoi aujourd'hui après 14 ans, des vandales lui ont déjà cassé plusieurs doigts. Il est encore temps de protéger cet espace et de le fleurir, afin qu'il ne soit pas la cible des destructeurs du patrimoine. Il est vrai que la lapidation des statues, au delà du symbole, fait moins mal que celles des femmes au Moyen-Orient... Craignons cependant que les symboles, ne soient que le reflet d'une réalité à peine voilée; celle de l'avilissement de la femme.

    Mise à jour

    13 septembre 2017

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  • Charles Marville (1816-1879) croqua les ruines de la Cité de Carcassonne

    On connaît Charles François Bossu, dit Marville, comme "Photographe de la ville de Paris" dont il s'évertua à immortaliser les rues avant leurs destructions sous le Second Empire à partir de 1858. Sait-on qu'il fut d'abord comme tous les pionniers de la photographie, peintre-graveur ?

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    Autoportrait de 1861

    Marville fut également "Photographe du musée impérial du Louvre" et, fait intéressant pour nous, collabora avec Eugène Viollet-le-duc aux grands chantiers de restauration. Nous avons découvert dans une gravure représentant les ruines de la porte d'Aude, sa signature à côté de celle de Andrew Best et Leloir. En poussant plus loin notre recherche, nous avons appris que ces derniers possédaient un atelier de gravure dans lequel ils étaient associés. Cette piste, nous permit de faire le lien avec un magazine historique qui parut de 1833 à 1838, appelé "Le magasin pittoresque". Restait à retrouver la date exacte de parution pour la gravure ci-dessous.

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    Le magasin pittoresque (Octobre 1838)

    Bien avant Le Gray, qui photographia officiellement les ruines de la cité médiévale en 1851, un autre photographe en fit un dessin en 1838. Viollet-le-duc s'est-il servi des dessins primitifs de Marville? Ce qui est certain c'est que ce dernier a bénéficié de l'apport photographique qui, vers 1855 n'était utilisé qu'à des fins essentiellement archéologiques. Toutefois, il serait naïf de penser que l'architecte pût baser sa réflexion sur cette nouvelle science qui en l'état, ne permettait pas des prises de vues d'une extrême précsion. Le croquis de l'architecte avait de beaux jours devant lui.

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  • Le 17e régiment de dragons de Carcassonne

    Cette unité de cavalerie de ligne fut de presque toutes les campagnes menées par Napoléon 1er. Attachée au 16e Corps d'armée (Quartier général à Montpellier), elle constitue la 16e brigade de cavalerie dont le quartier général est à Carcassonne de 1871 à 1914. Le 17e régiment de dragons est en garnison dans la caserne qui porte aujourd'hui le nom du général Laperrine.

    1897

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    Le général de division Marie Louis Garnier des Garets (Grand Officier de la Légion d'honneur en 1898)commande le 16e Coprs d'armée de 1897 à 1898. Né à Trévoux dans l'Ain le 11 février 1838, il est décédé le 19 mars 1937.

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    La 16e brigade de cavalerie est contituée par les 17e dragons (Carcassonne) et le 13e chasseurs (Béziers). Elle est commandée par le général de Benoist.

    Le 17e dragons est quant à lui commandé par le colonel De Lagréné. A ses côtés: De la Panousse (Lieutenant-colonel), Valicon et Desprez (Chefs d'escadron), Burck (Major), Simon (Capitaine instructeur), Hugel (Capitaine trésorier), Bronne (Lieutenant), Mesnard (Officier d'habillement, capitaine), Roques (Porte-étendard, lieutenant), Mary (Médecin-major), Raspal (Médecin-aide major), Garouste, Ferrand et Grosjean (Vétérinaires), Collomb, Pailler, Gasser, Louvel, Dutrey (Capitaines-Commandants), Crouseilles, Galand, Boutan, Carrez (Capitaines en second), Doutre, Galbrunern D'Uston de Villerdglan, Dutrop, De Guibert (Capitaines en second), Ollivier, De Fournas-Labrosse, Souville, Lanne, De Combarieu, De Martin de Viviès, d'Arboussier, De Bonnefoy, Matry (Lieutenants en second), Paulhac, Favin, Lévêque, Rozan, Poitevin (Sous-lieutenants).

    1904

     

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    Le général de division Marie-Antoine-Édouard Blancq commande le 16e Corps d'armée à partir du 1er décembre 1903 jusqu'en 1906. Blessé à la bataille de Froeschwiller par un éclat d'obus, il a perdu son oeil droit. Capitaine au 23e bataillon de chasseurs à pied (1872), Commandant le 16e bataillon de chasseurs à pied (1883), Colonel en novembre 1851, Général de brigade en novembre 1896, Général de division en octobre 1901. Né à Nay (Basses-Pyrénées) le 14 mai 1844, il est décédé le 27 août 1909.

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    Le 17e régiment de dragons est commandé par le Colonel Édouard Harduin de Grosville (1er juin 1849 à Rivière (62) - 12 décembre 1908 à Paris). 54e promotion de Saint-Cyr 1868-1870.

    A ses côtés: Peter (Lieutenant-colonel), De Malherbe, Schultz (Chefs d'escadrons), De Chivré (Major), De Talhouët (Capitaine-instructeur), Falentin (Capitaine trésorier), Raynal (Lieutenant), Rambourg (Officier d'habillement, capitaine), Guyon (Porte-étendard, Lieutenant), Merlat (Médecin-major), Monbet (Médecin en second), Collomb, Simon, Galland, Toulouse, Bayonne (Capitaines-commandants), De Guibert, De Mauléon, Genq, Eudel du Gord (Capitaines en second), De Bonnefoy, Roques, de Combarieu, Laune, de Sainte-Aulaire, Raynal, de Poitevin, Ithier, Bourgade, Simon, Marin, de Voisins-Lavernière, Féméliaux, Toussan, Guyon, Barrio, Clermont, Gaye, d'Exéa, Cossart (Lieutenants), De la Vieuville (Sous-lieutenants).

    Cavalier du 17e dragons de Carcassonne

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    André Rivière (1879-1930), cavalier au 17e dragons vers 1900

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    Sabre du cavalier Rivière, conservé par son arrière petite fille C. Blanchard

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    Autres commandants de la 16e brigade de cavalerie de Carcassonne:

    De Lignières (1879), De Novion (1886), De Benoist (1893) Llanas (1902)

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