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Commerces d'autrefois - Page 31

  • Le premier concessionnaire automobile de Carcassonne

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    Sur l'allée d'Iéna, artère industrielle depuis la fin du XVIIIe siècle, se trouvait le garage

      Carcassonne-Automobile.

    Ce dernier avait l'exclusivité des voitures de la marque Delahaye qu'il faisait ronfler à côté de l'actuelle Chambre des métiers. Au début du XXe siècle, l'automobile était en plein devenir. Au passage, l'allée d'Iéna était bordée de platanes qui ne sont plus, hélas, que sur les cartes postales...

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    Une carte publicitaire dessinée par le caricaturiste Dantoine

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    La cour, par laquelle sortaient du hangar les élégantes machines.

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    Ce qu'il reste des bâtiments de Carcassonne-Automobile, allée d'Iéna.

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  • L'arlequin de Jean Camberoque mériterait une restauration

    Le 16 mars 1907, le magasin de vêtements  "Au pont neuf" ouvre ses portes à grand renfort publicitaire, pour se distinguer de son concurrent "La belle jardinière" situé en face (Office du tourisme). Le commerce est alors tenu par Ange Bénédetti qui disparaît dans un accident de voiture en 1932. Le commerce est alors vendu puis repris par Paul Chonier.  Originaire de Clermont-Ferrand, il transforme l'établissement dans la forme qu'on lui connaît aujourd'hui. Le "sur mesures" a été remplacé par la "confection" et l'établissement a même été réquisitionné pendant la seconde guerre mondiale pour réaliser les uniformes des soldats français. A la libération, c'est André, son fils, qui a pris la relève puis aujourd'hui, Bertrand et sa soeur Anne. Ainsi trois générations se succèdent dans ce commerce de grande qualité.

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    Une publicité qui exagère volontairement l'importance du commerce, en le calquant sur les grands magasins parisiens.

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    Le magasin Au pont neuf au moment de son rachat par Paul Chonier. Il avait alors encore son aspect "Belle époque", avec son imposte au-dessus de la porte donnant dans la rue de la préfecture.

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    Dans les années 60, la devanture sera cassée et refaite dans un style moderne. À l'angle, apparaît une mosaïque réalisée par le peintre Jean Camberoque.

    Voici le récit de son fils Charles :

    Mon père avait réalisé cette céramique lorsque Monsieur Chonier a rénové son magasin dans les années 60. La boutique s'appelant alors l'Arlequin. Chonier lui avait par conséquent commandé un arlequin. Ce personnage était alors récurant dans sa peinture et ses créations. Cette céramique est donc une commande. Je me souviens lorsque dans son atelier mon père dessinait cet arlequin sur les carreaux de céramique, j'avais une dizaine d'années et pis lorsqu'il a été installé, j'étais fier quand je passais rue de Verdun...
    Jean Camberoque était un artiste qui créait des oeuvres, utilisant plusieurs techniques, de la peinture en passant par la céramique, la gravure, la lithographie, la sculpture... Les grincheux le lui repprochaient parfois alors que de nos jours les artistes placticiens utilisent sans problème plusieurs médiums. Il était en avance sur son temps !

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    Sur la façade de l'actuel magasin à l'angle des rues Bringer et Verdun, l'Arlequin attend une restauration méritée. Quand on regarde de plus près, c'est là que l'on s'aperçoit qu'il s'agit d'une oeuvre d'art. Plus encore, avec l'accord du propriétaire cette oeuvre devrait être inventoriée et classée.

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    La signature de l'artiste

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    © Charles Camberoque

    Jean Camberoque dans son atelier en 1993

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  • Les premiers téléviseurs de chez Chiambaretta

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    Les jeunes retraités et les plus agés d'entre eux doivent se souvenir des premiers téléviseurs en vente chez Chiambaretta, place Carnot. La marque Ducretet-Thomson était en évidence dans la vitrine et pour avoir la chance de capter la première chaîne, il fallait débourser un peu d'argent.

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    Les établissements Chiambaretta sur la place Carnot (actuellement, Briocherie Arpin), avaient été fondés par Emile Chiambaretta en 1922 initialement dans la rue de Verdun. L'activité a cessé en 1979.

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    Dans l'arrière boutique de chez Chiambaretta sur la place Carnot, on ne manquait pas de Frigidaires et de postes de radio. On pouvait se payer à crédit un poste Radiola avec un premier acompte de 1500 francs, puis 1000 francs par mois.

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    Emile Chiambaretta assurait également les sonorisations publiques dans le département, à bicyclette...

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    Ou bien, avec cette estafette que ne manque pas de charme

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    A ses débuts, Emile Chiambaretta vendait des postes de TSF

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