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  • L'hôtel des lices ? Une enclave Carcassonnaise à Saint-Tropez !

    Qui reçoit les stars de la Jet-set dans son hôtel de charme situé au coeur de Saint-Tropez, sinon un Carcassonnais pur sucre ?

    Gilles Scagliola,

    le très sympathique patron de l'Hôtel des lices, est le symbole de la réussite de nos expatriés. Il ne fait pas de bruit, discret et souriant avec une empathie pour ses clients et l'esprit de famille chevillé à l'âme pour tous les Carcassonnais qu'il accueille chaque été. 

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    Les vedettes, s'il les connaît ? Mais vous plaisantez, déjà gafet il les côtoyait au théâtre municipal de Carcassonne grâce au directeur Jean Alary. C'était l'époque où Gilbert Bécaud allait faire son omelette dans les cuisines du café de la comédie, chez Baux le bien nommé.  Gilles Scagiola fait partie de ceux qui savent transformer le plomb en or, comme Jean-Michel Signoles son grand copain. Avec pratiquement rien en poche mais avec beaucoup de talent et de travail, ils ont monté un empire. Vous ne les entendrez jamais renier leurs origines, ils sont être fiers d'être des entrepreneurs ambassadeurs de notre belle ville.

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    L'Hôtel des lices***

     

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    Là-bas à St-Trop', on en croise des gens de chez nous à la terrasse du Sénéquier... Vous seriez fort surpris d'y rencontrer Titi Coll, Edouard Signoles, Jean-François Daraud. Ce dernier me conta que pendant la dédicace de son livre, on lui fit une telle ovation quand il arriva à l'Hôtel des lices, que la chanteuse américaine Gloria Gaynor demanda qui était cette personne qui lui volait la vedette ? Sacré M. Scoumoune...

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    Anecdote pour anecdotes, savez-vous que notre Café de la comédie fut le premier établissement en France à posséder les mêmes chaises rouges que celles du Sénéquier ? C'est encore pour faire le Baux, n'est-ce pas Gérard ?

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    Eddy Barclay, la figure musicale des nuits Tropéziennes et surtout le producteur des vedettes, vint à Carcassonne en 1989 grâce à qui ? Mais des carcassonnais, comme Jean-Charles Tolza ! Raymond Chésa, lui remit la médaille de la ville lors d'une réception. Barclay apprenant alors que le directeur du festival, Georges-François Hirsch, venait d'être remercié, voulut se porter candidat. Il s'adressa au directeur de cabinet du maire ; il lui fut répondu qu'il présente son CV afin qu'on étudie sa demande. Ah ! Ils sont bons nos chers décideurs... Je n'ose imaginer le retentissement en terme d'image si Barclay avait été directeur du Festival de Carcassonne.

    Si vous passez par St-Tropez, n'oubliez pas :

    Hôtel des lices

    http://www.hoteldeslices.com/fr/index.php#chambres.php

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  • La boule tapageuse

    La boule tapageuse

    était une association carcassonnaise de boulistes jouant à la Lyonnaise. Contrairement au jeu marseillais, on prend son élan pour lancer la boule. Le président de cette association à cette époque était Gérard Azéma. Le jeu se pratiquait en concours tous les samedis et dimanches contre le mur de la caserne Lapérine où il y avait deux terrains de boules. Mais on trouvait aussi d'autres terrains dans d'autres quartiers de la ville comme: "La gauloise" en face le Café du Nord (Café du Dôme), Sur le boulevard Barbès en face St-Michel, "Macao" à Patte d'Oie, "Société des Cheminots" en face le café Français sur la place Davilla. Quand "la boule tapageuse" disparut c'est "l'Entente carcassonnaise" qui reprit le flambeau des boulistes carcassonnais.

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     Jean Rigaud, Marcel Denat, Gilbert Surroque, Saturnin, Azais, Jeannot Alba, Durand, Dubernard, Marty, Pelloiga, Clonzon, Joseph Rodellar. A noter que G. Surroque fut à 12 ans Champion du Languedoc avec Jean Rigaud.

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    Les membres du club sur le boulevard Barbès

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  • Le leader d'extrème droite, Philippe Henriot, acclamé à Limoux et Carcassonne !

    Nous ne vous trompez pas, car nous ne sommes pas en 2015 mais en 1937 ; plus exactement les 18 et 19 avril. C'est vrai que l'on a pris l'habitude de dire que l'Aude était une terre de gauche portée par Léon Blum et le Front populaire. Les résultats électoraux sont là pour en témoigner, en effet. Toutefois, trois ans avant la défaite militaire de 1940 et l'accession du Maréchal Pétain à la tête de l'État Français, une figure de l'extrème droite nationale remporte les vivas d'une population en liesse à Limoux et Carcassonne. 

    Qui est Philippe Henriot ?

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    Né à Reims en 1889, Philippe Henriot est député de la Gironde depuis 1932. Avant cette date, il est proche des Croix-de-feu et des Jeunesses patriotes.

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    Affiche de 1935

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    Affiche de 2012

    Ils sont toujours là !

    En 1935, il devient Vice-président de la Fédération Républicaine et se signale comme antisémite, anticommuniste, antimaçon et antiparlementaire. Pacifiste comme Laval en 1940, puisque très proche des idées du Reich. Il se range derrière le Maréchal Pétain en 1940. Philippe Henriot est la voix de la collaboration et de la propagande de Vichy, dans Radio-Paris. Il sera assassiné par en juillet 1944 par un groupe de résistants au 10 de la rue de Solférino à Paris.

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    © ADA 11

    À Carcassonne, un registre de condoléances est déposé devant le siège de la Milice, 18 place Carnot. Près de 400 personnes le signeront, puis une messe sera célébrée à la cathédrale Saint-Michel.

    L'express du Midi

    18 avril 1937

    L'Union Républicaine de l'Aude, comité départemental affilié à la Fédération Républicaine de France avait organisé hier soir samedi et ce matin dimanche, deux grandes manifestations de propagande politique.

    Chacune de ces réunions a groupé, sous la présidence de M. Montlaur, président de l'Union Républicaine de l'Aude, plusieurs milliers d'électeurs nationaux qui ont accueilli avec enthousiasme les électeurs du parti : M. Philippe Henriot, député de la Gironde, Vice-président de la Fédération ; Frédéric Dupont, député de Paris et François Martin, député de l'Aveyron, vice-présidents des jeunesses du parti.

    Après une allocution très applaudie de M. Albouy, qui fut le candidat des nationaux aux dernières élections législatives, M. François Martin a parlé plus particulièrement du rôle de l'opposition " si activement menée par la Fédération Républicaine".

    "Jamais le mot d'opposition n'a plus noble définition que lui ont donnée les chefs politiques derrière lesquels sont venus se ranger les jeunes députés adhérents au groupe parlementaire de la Fédération. C'est parce qu'ils savaient que se trouvait là, l'âme d'une résistance qui saurait demeurer intransigeante pour la défense de ce programme minimum qui réside en trois mots :

    La patrie, la liberté, la famille

    Qu'avec enthousiasme ils sont devenus les compagnons de lutte de leurs anciens et ont accepté d'unir à la leur, leur intraitable volonté de barrer la route à cette Révolution à laquelle, par lâcheté ou par inconscience, d'autres ont accepté d'ouvrir les portes de la patrie."

    En concluant, le député de l'Aveyron a montré que la politique du Front populaire "n'a pas eu besoin de plus d'un an pour faire faillite".

    M. Frédéric Dupont a fait un brillant exposé de la situation intérieure : "La France apparaît de plus en plus aux étrangers comme contaminée par le communisme. Certains peuples, soucieux d'éviter la contagion, se sont éloignés de nous, les autres guettes nos défaillances. À l'intérieur, le communisme paralyse l'activité française, sabote nos travaux de défense nationale, sème la haine dans nos villages et nos villes. Les agents de Moscou nous mènent à la guerre civile et à la guerre étrangère. Barrez la route au communisme par l'union et le courage ! Et tout de suite. C'est la condition du salu et de la patrie !"

    Prenant le dernier la parole et salué par une longue ovation, M. Henriot dénonce éloquemment la dictature d'un gouvernement de Front populaire qui a réussi, dit-il, a instaurer en France la "République des goujats". Rappelant qu'en une seule semaine, les trois manifestations auxquelles il devait prendre part, ont été interdites par les préfets de M. Blum. Le vice-président de la Fédération Républicaine constate que ces brimades ridicules ne font  que fortifier la vitalité des formations nationales qui auront demain la grande tâche de mener le redressement du pays.

    MM. Henriot, Martin et Dupont ont été acclamés. Samedi à Carcassonne, comme hier à Limoux, l'hymne national a été chanté par des assemblées vibrantes

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