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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 434

  • La crèche vivante, une tradition perdue à Carcassonne pour noël

    Voilà une tradition de nos campagnes qui a complètement disparu du paysage lors des célébrations de la messe de noël: La crèche vivante. Oui, c'est vrai! Vous allez me dire, c'était une époque où il y avait encore un curé dans chaque paroisse, qui n'était pas pressé comme ses ouailles d'aller manger la dinde au réveillon. C'était une époque où il y avait une personne dévouée pour faire le catéchisme à de jeunes turbulents qui étaient aussi enfants de choeur le dimanche matin. Ces mêmes jeunes qui n'avaient que pour espièglerie de s'amuser avec les burettes, l'eau bénite ou encore l'aube de l'abbé dans la sacristie. Oui, aujourd'hui on est contraint de fermer les églises pour ne pas que leurs rejetons s'en prennent à la statue de Marie. Eh! oui, tout fiche le camp comme l'idée d'aller s'assoir sur le banc de l'église... A qui la faute? Les célébrations de mariage et de baptème ou les sépultures et messes de neuvaine n'étaient pas tarifées comme je l'ai vu maintenant. Pour le baptème de votre enfant, on ne vous demandait pas comme aujourd'hui de venir passer plusieurs soirées après votre travail pour fortifier votre foi devant une assemblée de bigotes. Ces mêmes bigotes qui faute de curé, vous donnent lecture de la parole de Dieu lors des sépultures. Faut dire que même si c'est un prêtre, il ne se déplace plus au cimetière comme avant pour bénir le cercueil. C'est plus pratique, chacun se passe mutuellement le goupillon. Alors, après cela ne me posez pas la question pourquoi vous ne me voyez pas à la messe. Pourquoi, je ne verse pas au denier du culte ou pourquoi je n'anime pas la chorale paroissiale... Les temps ont changé et moi avec!

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    En ce temps là à villalbe, petit hameau de Carcassonne, un vieux curé du nom de Maurice Vidal faisait vivre sa paroisse. Madame Cuin faisait le catéchisme et madame Verdier animait la messe avec son choeur de chant. Elle jouait sur un harmonium dont les pédales étaient si dures qu'on avait l'impression à chaque fois, qu'elle montait le Tourmalet à bicyclette. Une année elle avait décidé que nous ferions une crèche vivante. L'église était pleine de monde (à minuit) et ce fut une beau souvenir de gamin. Sur cette photo il y a: Lionnel Andrieu, Olivier Ormières, Bataillé, Valérie Pouitès, Caroline Sauret, Jean-Marie Sauret, Delphine Robinet, Martial Andrieu, Patrick Carbo et Dominique Ranza.

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  • Il est arrivé !

    Il ne s'agit pas du divin enfant — c'est trop tôt — mais plutôt du second tome de

    Carcassonne, une histoire de photographies

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    Cet ouvrage entièrement réalisé et financé à compte d'auteur par son auteur, a été imprimé dans un premier temps, à cinquante exemplaires. Quinze ont été livrés à ceux qui en avaient fait la demande, et plus d'une vingtaine seront à la vente dès mardi 23 décembre dans les librairies du centre-ville de Carcassonne. Il en reste en stock une quinzaine si vous souhaitez le commander par correspondance. À la fin de ce mois, selon le succès des ventes, nous ferons une nouvelle impression. Quant à la dédicace, elle ne pourra pas se faire au plus tôt avant février, en raison de mon indisponibilité professionnelle.

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    Ce second tome, constitué par près de cent photographies, est divisé en plusieurs chapitres de la vie Carcassonnaise entre 1937 et 1969

    Flashs rue de la gare

    Époque des rencontres dans cette rue qui n'était pas encore piétonne, mais la plus commerçante de la ville. Les carcassonnais se faisaient photographier par des ambulants à la sortie des Galeries de Paris. Vous verrez surtout d'anciennes connaissances et les tenues vestimentaires.

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    Souvenirs festifs sur pellicules

    Les moments heureux d'après-guerre avec les guiguettes, les fêtes de quartier, le carnaval, les fêtes sportives.

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    La ville passée au révélateur

    Les clichés de Carcassonne dans les années 50 où beaucoup de bâtiments ont été rasés et de nouveaux quartiers sont sortis de terre.

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    Plein feux sur les Trente glorieuses

    30 années durant lesquelles la France connut une prospérité économique et le plein emploi. Les nouveaux téléviseurs, les stations service, les petits commerces...

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    Ce livre de 122 pages est un peu plus cher que le précédent car il composé par un tiers de photographies en couleur, c'est aussi ce qui en fait son intérêt.

    Pour commander

    28,50€

    (frais de port compris)

    Martial Andrieu

    5, rue de la Brégère

    87100 Limoges

    andrieu-martial@wanadoo.fr

    ou

    Ebay.fr

    http://www.ebay.fr/itm/131382594393?ssPageName=STRK:MESELX:IT&_trksid=p3984.m1555.l2649

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  • Le Théâtre municipal Jean Alary est un bijou de l'Art déco des années 1930

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    Le théâtre municipal de Carcassonne à l'angle des rues Voltaire et Courtejaire, porte le nom de "Jean Alary", son ancien directeur. Sa construction est récente puisqu'elle s'est terminée en 1935 sous la conduite des architectes Marcel Oudin et Marius Esparseil. L'ensemble du bâtiment de style art déco est classé comme monument historique.

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    Le hall d'entrée

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    En haut de l'escalier desservant le foyer du public, une peinture du suisse Gustave Louis Jaulmes (1873-1959). Membre de l'Académie des beaux-arts, cet artiste est représentatif de la tendance néo-classique au sein du mouvement Art-déco.

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    Le foyer du public au premier étage avec, sur sa gauche, les baies vitrées donnant sur la rue Courtejaire.

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    Le détail du balcon du second étage: Une lyre.

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    Dans le foyer, une scène champêtre de la Grèce antique que l'on doit à Jean-Noël Garrigues.

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    La salle du théâtre est dans une configuration dite "à l'italienne". Elle possède un parterre et trois balcons (le dernier est appelé "le pigeonnier") pour une capacité totale de quelques 800 places. Sur chaque côté se trouvent des loges destinées autrefois aux représentants du conseil municipal ou de la préfecture. D'illustres comédiens et chanteurs ont signé de leur nom le brigadier du théâtre (le brigadier est le nom du bâton servant à frapper les trois coups). Malheureusement, cet objet a été dérobé et se trouve sûrement chez un carcassonnais. Tout comme d'ailleurs les affiches, photographies et autographes des vedettes depuis 1950, volées en 2001 dans le bureau du machiniste Jeannot Resplandy qui les conservait religieusement depuis des années. C'était juste au moment où une entreprise de maçonnerie a effectué des travaux dans le théâtre, l'année de la prise de fonction de l'ancienne directrice, Madame Romieu. Mais, ce n'était que des papiers... a rétorqué la direction, à ce pauvre "Jeannot" tout marri par cette perte inestimable. Sûrement pas perdu pour tout le monde...

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