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Le château de Pennautier logeait-il la Wehrmacht en 1943 ?

Nous n'avons pas de certitude, mais une photographie sortie récemment de ma collection personnelle. Elle semble démontrer que le château de Pennautier aurait été réquisitionné par l'occupant nazi pour y loger des officiers de la Wehrmacht.

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L'entrée du château en 1943

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L'entrée du château en 2014

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© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

Commentaires

  • En effet il y a fort à parier que ce lieu ai été réquisitionné vraisemblablement par la Wehrmacht. Ce qui semblerait logique ce serait par du personnel de la Luftwaffe (aviation) vu la proximité de Salvaza utilisé à l'époque comme centre de formation de pilote par le Flieger-Regiment 71. Toutefois sur la photo les uniformes correspondent plutôt à des tenues du Heer (armée de terre). Il faut chercher dans ce sens je pense...

  • Ayant habité le bas de la rue Aimé Ramond, je sais comme tous les habitants du quartier que la Chambre de commerce ( Hôtel Murât) était entièrement occupée par les Allemands ( une majorité d'Autrichiens) pendant la deuxième partie de l'occupation ( fin 42-45). Je pense donc que les habitants de Pennautier peuvent répondre facilement à cette question.
    Ce que l'on sait moins, ce sont les conditions atroces de la mort du comte : (information donnée par le quotidien MRP de l’Aude du 16 novembre 1950.)
    « Le comte Christian de Lorgeril, père de cinq enfants, chevalier de la légion d’honneur, croix de guerre, médaillé de Verdun, volontaire de 1939, était arrêté pour ses idées monarchistes. Complètement dénudé, le malheureux dut d’abord s’asseoir sur la pointe d’une baïonnette, puis il eut les espaces métacarpiens sectionnés, les pieds et les mains broyés. Les bourreaux lui transpercèrent le thorax et le dos avec une baïonnette rougie au feu, puis le réanimèrent pour lui verser du pétrole enflammé sur les plaies. Il ne devait mourir que 55 jours plus tard dans des souffrances de damné ».
    sans commentaire.

  • Je crains Chantal que les précisions que vous demandez ne vous soient jamais fournies.
    Par ailleurs on sait ce que valent les dossiers du comité de l'épuration ainsi que les hommes qui le composaient. Ce genre d'attestation n' aucune valeur.

  • Les huit résistants FTPF ont été jugés à Bordeaux en novembre 1950 et amnistiés. On ne saurait remettre en cause leur culpabilité à moins de se mettre hors-la-loi. Il faut donc considérer qu'il sont légalement blanchi de ce dont on les accusait.

  • Le comte Christian de Lorgeril reçut Charles Maurras dans son château avant la guerre. Il était président départemental de l'Action Française. Selon les cahiers de Fournié parus dans le livre "Francs-maçons, antimaçonnisme et résistance en Midi Toulousain", le comte était présenti en 1944 pour prendre la direction de la Milice de l'Aude en remplacement de Grosset-Grange. Ses deux fils Amédée et Alain étaient dans la Franc-Garde et combattaient en Savoie en mars 1994 contre le maquis des Glières. Le premier comme le second furent condamnés à mort par contumace en 1945. Amédée fut ensuite acquitté et Alain, profita de l'amnistie générale en 1951.
    Ceci ne défend pas les agissements des Milices patriotiques communistes contre le comte dans la prison de Carcassonne en septembre 1944. Toutefois, la Milice a fait dans son ensemble des tortures et des exécutions aussi terribles sinon pire entre 1943 et 1944.

  • Milices patriotiques ET communistes, c'est totalement antinomique ! Ils étaient (et sont toujours), communistes avant tout ( jaloux à mort ,de ce que les autres possèdent). La preuve, ce n'est qu'à partir de 1941, que leurs "sentiments patriotiques " se sont révélés. A part quelques exceptions, tel Guingouin ( sauf erreur ), qui n'a pas attendu les ordres du komintern, pour mener les premières actions de résistance dans la région de Limoges et la zone de démarcation.
    Le communisme, une autre plaie de l'humanité !

  • Mr. " super résistant ", Nous savons tous que la milice a torturé et exécuté des patriotes. Mais ce n'est une raison pour commettre les mêmes méfaits. Mon Père qui fut membre de la police politique FFI à Carcassonne a vu des exactions épouvantables pratiquées dans l'immeuble des " supers résistants "( L'ancien immeuble de la milice ou de la Kommandantur, je crois ? ). Notamment une femme brulée sur tout le corps à la cigarette. Mon père a été aussi juré dans les tribunaux d'exception. A la libération, il savait qui avait les mains propres et qui ne les avait pas. Mais il n'était ni un délateur, ni un héros...

  • Charles, avez vous d'autres informations sur le tortionnaire principal de Lorgeril, René Chiavacci?
    Bien à vous jmb

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