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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 438

  • Les archers de la Cité

    Le club

    "Les archers de la Cité"

    a été créé par M. Grossetête au début des années 1960. Il brilla dans de nombreux concours de la Ronde du Midi à Bordeaux, Montauban, Toulouse, Varilhes, Carcassonne, Perpignan, Béziers, Avignon, Montpellier, Bollène, Vichy... Au cours de l'un d'eux, Madame Yvette Grossetête remporta "Le coq", haute récompense attribuée par la Fédération au cours d'une performence. La cotisation pour 1965 s'élevait à 15 francs pour les sénoirs et 11 francs pour les junoirs et les pupilles. Déjà à cette époque, ce sport manquait de ressources pour acquérir du matériel et faire connaître cette pratique ancestrale. On apprend qu'en 1965, M. Labadie avait généreusement mis son Centre équestre à la disposition du club pour les entraînement hivernaux.

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    MM. Saragosse, Thienot, Grossetête, Ruffel, Barrès, Yvette Grossetête, ?, Madame Thiénot

    Toute personne ayant des informations ou des photographies pour compléter cet article peuvent nous les adresser

    andrieu-martial@wanadoo.fr

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    Lien permanent Catégories : Sport
  • Le spéléo-club de l'Aude fête ses 80 ans !

    Le club le plus ancien du département est fondé le 16 octobre 1934 par le Dr Marcel Cannac, secondé par quelques jeunes hommes férus d'exploration souterraine. Ce groupe de passionnés s'était déjà distingué le 7 octobre, au cours d'une sortie préliminaire à l'aven de la Tour de Ginoles en présence de MM. Cannac, Bonnet, Belpech, Dusserd, Bardon, Planchon Raymond et Renée, Sibra, Kesez, Carbonnel, Joseph.  L'année suivant la création du club, dix-huit grottes et huit avens seront explorées.

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    Les membres du spéléo-club

    © Jean Ruffel

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    Liste du matériel du spéléologue

    © www.speleoclubdelaude.fr

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    M. Ruffel explore un aven

    © Jean Ruffel

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    © Jean Ruffel

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    Le Dr Marcel Cannac avait été formé à la spéléologie par M. Gadal, Conservateur des grottes et spoulgas du Sabarthès. Ce médecin, résistant pendant l'occupation, sera retrouvé mort dans d'étranges circonstances dans la clinique du Dr Émile Delteil dans les années 1950. Il avait reçu entre-temps la légion d'honneur.

    On pourra lire de Marcel Cannac :

    Essai de spélélogie dans l'Aude

    Ed. Roudière (1935)

    Extrait

     Le 30 juin 1935, le Spéléo-Club de l'Aude ayant eu le grand honneur de participer à l'inauguration de la grotte de l'Aguzou quelques-uns de ses membres avaient été intrigués par des excavations situées sur la paroi verticale du rocher surplombant l'entrée principale de la grotte, excavations non encore explorées. C'est pourquoi ils entreprirent, le 7 juillet 1935, une ascension périlleuse de 35 mètres à pic, qui leur permit d'atteindre une cavité mesurant 6 m. de haut, 5 m. de large, d'une profondeur de 9 m., se terminant à une altitude de 803 mètres, par deux petites galeries étroites, en cul de sac.

     En examinant cette grottelle, on est frappé, tout d'abord, par les traces d'un foyer, situé dans l'angle gauche. Une preuve encore que ce nid d'aigle a été habité dans les temps plus ou moins reculés, c'est la découverte de deux chevilles de bois, travaillées de main d'homme. Elles étaient fixées à 3 m. de hauteur dans les fentes du rocher. Il semblerait qu'elles aient servi à maintenir une claire-voie de branchages, protégeant des dangers extérieurs l'entrée de la grotte.

     Le sol est fait d'humus et de rocailles. Nos fouilles ne nous ont permis de retrouver aucun vestige troglodyte, ni dans le sol de l'abri, ni dans celui des galeries.

    Dans de nombreuses infractuosités des parois, à l'air libre, des ossements épars d'animaux divers : oiseaux, ovidés, petits carnassiers, équidés de petite taille, etc..., sont les témoins d'anciens festins de félins et d'oiseaux de proie.

     A droite de cette cavité principale, s'ouvre un petit orifice mesurant 2 m. 50 de large, 2 m. de haut et 2 m. 50 de profondeur environ. Il ne présente aucune particularité.

     Terminons en disant que, lors de l'électrification de la grotte de l'Aguzou, il a été découvert au fond d'un puits profond de 12 mètres et large de 60 centimètres, le squelette complet d'un homme qui est venu volontairement mourir dans ce point reculé de la caverne de plus de 300 m. de l'entrée.

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  • Jeux et gamineries au quartier des Capucins dans les années 50

    Je vous parle d'un temps où les consoles de jeux video n'existaient pas. De toute façon, personne dans ce quartier populaire de Carcassonne dans lequel cohabitaient plusieurs familles issues de nationalités différentes, n'aurait eu la somme pour s'en procurer. Car, si maintenant le jeu video se pratique presque uniquement en solitaire ou avec un adversaire du bout du monde, les jeux traditionnels ont fondé des amitiés de jeunesse qui perdurent encore. Outre les classiques tels que marelle, corde à sauter, billes ou ballon, les petits débrouillards des Capucins s'amusaient avec presque rien...

    Claude Marty un ancien du quartier, aujourd'hui exilé dans le Nord — comprenez chez nous tout ce qui se situe au-dessus de Castres — nous a transmis quelques souvenirs de ces instants joyeux.

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    Claude Marty

    D'autres jeux étaient plus périodiques sans que l'on sache comment ils arrivaient à la mode. Quoique, après analyse, le temps y était pour quelque chose. Lorsqu'il faisait mauvais dehors — c'est-à-dire trop chaud — les jeux calmes prenaient le dessus. On y jouait sur les trottoirs, à l'ombre ou mieux, dans la fraîcheur des couloirs. Par exemple, les osselets...

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    Au printemps et au début de l'été, pendant la période où les agneaux étaient petits — car ce jeu avant l'arrivée du plastique se faisait avec de vrais os du métatarse d'agneau donnés par un boucher compatissant. Ces os (deux par animal) sont les astragales. Il fallait cinq osselets pour jouer et cela facilitait l'agilité des enfants.

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    Lorsque les billes de verre étaient trop chères, on jouait avec des noyaux d'abricot. Le jeu consitait à bloquer un noyau dans la paume de la main, de frapper les doigts sur la bordure du trottoir et de lâcher le noyau. Le joueur suivant faisait de même et s'il touchait un noyau, il emportait le tout sinon la partie continuait. Quand on avait perdu trop de noyau... il fallait manger des abricots.

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    Avec les noyaux d'abricots, une occupation courante était d'user les deux côtés convexes sur un mur jusqu'à l'obtention de deux trous — on évide l'intérieur avec une épingle à nourrice. Lorsque cela est terminé, on met le noyau sous les lèvres et devant les incisives et on soufle... Avec de la chance, cela faisait un sifflet.

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    Pour les garçons... Le rugby "à toucher" avec un bout de tissu roulé (un peillot, en occitan). Et on faisait même des transformations ! Comment ? Voir la dessin ci-dessus...

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