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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 414

  • Les médisants de Carqueyrolles

    Il y a maintenant une dizaine de jours, j'ai lancé un appel sur ce blog afin de récolter des photographies tirées de vos albums de souvenirs. Le but est d'enrichir le troisième et dernier tome de la collection "Carcassonne, une histoire de photographies" que j'ai en projet. Un très grand nombre d'entre-vous ont apprécié les deux premiers tomes ; ils y ont retrouvé des amis, des connaissances et l'ambiance d'autrefois. Ce dernier volet concernera la période allant de 1970 au milieu des années 1990. Ma collection personnelle ne suffira pas, c'est pour cela que j'ai frappé à la porte de nombreux Carcassonnais afin d'obtenir des clichés sur les anciennes discothèques, commerces et supermarchés, personnes vêtues à la mode de cette époque dans la rue, fêtes...

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    Je dois vous dire à ma grande surprise que la récolte est plus que décevante. A l'exception d'une personne, aucune autre parmi les 500 lecteurs fidèles de ce blog ne m'a répondu, même négativement, par courriel. Je suis conscient de la difficulté de ceux qui voudraient et qui n'ont rien, mais 1/500 c'est un ratio trop faible. Sachez que pour rédiger chaque jour un article sur le blog, je puise dans ma collection personnelle mais qu'elle ne sera pas éternelle. 

    Je suis également intervenu auprès de contacts sur Facebook qui étaient autrefois responsables de discothèques, d'orchestres, de bars... Le résultat fut le même. Tout ceci m'amena à me poser des questions ; elles ne restèrent pas longtemps sans réponses. J'ai appris de plusieurs amis que des médisants racontaient en ville que je m'enrichissais avec la vente de mes livres. Oui, bien sûr. Voyez ! Je suis aussi célèbre et fortuné que le romancier Marc Levy. Cette Kabbale viserait à dissuader les personnes de me prêter des photos. Dans quel but ? Mes prises de positions doivent déranger, sûrement. On a déjà par le passé, tenté de discréditer mon livre sur Paul Lacombe, en disant qu'il n'était pas inédit.

    Alors, je voudrais faire une mise au point car je ne peux ignorer ce qui se dit dans mon dos. Je fais ces livres par passion pour Carcassonne, son passé, ses habitants. Je mets en lumière un certain nombre d'entre-eux injustement oublié parce que les familles sont très heureuses de le retrouver dans un livre ou sur le blog. Ce ne sont pas des notables, mais souvent des gens de l'ombre. Ce travail me prend un temps considérable de collecte et de recherches.

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    L'ensemble des livres sont réalisés graphiquement et mis en page par mes soins. Ils ne bénéficient d'aucunes subventions ; je suis seul à en assumer le risque de la charge financière. Ils sont tirés à très peu d'exemplaires à flux tendu et en fonction de la demande. La moitié du prix du livre va à l'imprimeur, choisi volontairement en France. Sur l'autre moitié, je donne une commission aux libraires qui le vendent (elles ne me le demandaient pas). Sachez que j'ai choisi exclusivement des librairies indépendantes du centre-ville.

    Le petit bénéfice restant, sert à acheter des cartes postales et photographies anciennes pour alimenter ce blog et mes futurs écrits.

    Alors quand j'entends ces cancans, cela me fait mal, car après tout c'est leur but. Rassurez-vous, je suis bien moins riche que ceux qui s'enrichissent sur le dos des autres dans Carcassonne. Ce n'est pas cette richesse qui m'intéresse, mais celle que les échanges humains me procurent.

    andrieu-martial@wanadoo.fr

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Le campanile de la rue de Verdun

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    Contre les halles et la Médiathèque Grain d'aile, dans la rue de Verdun se trouve le clocher de

    Notre Dame de l'Officialité.

    Il a été préservé après la destruction de l'église et des bâtiments en 1760. J'ai le plaisir de vous présenter ci-dessous une vue inédite de la cloche que j'ai prise moi-même.

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    Après 1760 on y installa l'horloge de la ville et cette cloche, fondue en 1595. Il s'agit de la plus ancienne de la ville de Carcassonne.

    Le campanile est toujours là, mais qu'en est-il du fléau de la grande balance qui était scellée dans un angle des halles ? C'était un objet qui symbolisait bien l'ancien usage de ce lieu. Remarquable par sa taille et son état, aujourd'hui il a disparu. Au mieux dans un des entrepôts de la mairie au pire parti à la féraille.

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    Au milieu, on distingue encore la date: 1595

    On pourra interroger M. Claude Seyte pour obtenir davantage de précisions. Le carillonneur de Saint-Vincent est l'auteur d'un ouvrage très documenté sur les cloches du département de l'Aude.

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  • L'hôtel des lices ? Une enclave Carcassonnaise à Saint-Tropez !

    Qui reçoit les stars de la Jet-set dans son hôtel de charme situé au coeur de Saint-Tropez, sinon un Carcassonnais pur sucre ?

    Gilles Scagliola,

    le très sympathique patron de l'Hôtel des lices, est le symbole de la réussite de nos expatriés. Il ne fait pas de bruit, discret et souriant avec une empathie pour ses clients et l'esprit de famille chevillé à l'âme pour tous les Carcassonnais qu'il accueille chaque été. 

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    Les vedettes, s'il les connaît ? Mais vous plaisantez, déjà gafet il les côtoyait au théâtre municipal de Carcassonne grâce au directeur Jean Alary. C'était l'époque où Gilbert Bécaud allait faire son omelette dans les cuisines du café de la comédie, chez Baux le bien nommé.  Gilles Scagiola fait partie de ceux qui savent transformer le plomb en or, comme Jean-Michel Signoles son grand copain. Avec pratiquement rien en poche mais avec beaucoup de talent et de travail, ils ont monté un empire. Vous ne les entendrez jamais renier leurs origines, ils sont être fiers d'être des entrepreneurs ambassadeurs de notre belle ville.

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    L'Hôtel des lices***

     

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    Là-bas à St-Trop', on en croise des gens de chez nous à la terrasse du Sénéquier... Vous seriez fort surpris d'y rencontrer Titi Coll, Edouard Signoles, Jean-François Daraud. Ce dernier me conta que pendant la dédicace de son livre, on lui fit une telle ovation quand il arriva à l'Hôtel des lices, que la chanteuse américaine Gloria Gaynor demanda qui était cette personne qui lui volait la vedette ? Sacré M. Scoumoune...

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    Anecdote pour anecdotes, savez-vous que notre Café de la comédie fut le premier établissement en France à posséder les mêmes chaises rouges que celles du Sénéquier ? C'est encore pour faire le Baux, n'est-ce pas Gérard ?

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    Eddy Barclay, la figure musicale des nuits Tropéziennes et surtout le producteur des vedettes, vint à Carcassonne en 1989 grâce à qui ? Mais des carcassonnais, comme Jean-Charles Tolza ! Raymond Chésa, lui remit la médaille de la ville lors d'une réception. Barclay apprenant alors que le directeur du festival, Georges-François Hirsch, venait d'être remercié, voulut se porter candidat. Il s'adressa au directeur de cabinet du maire ; il lui fut répondu qu'il présente son CV afin qu'on étudie sa demande. Ah ! Ils sont bons nos chers décideurs... Je n'ose imaginer le retentissement en terme d'image si Barclay avait été directeur du Festival de Carcassonne.

    Si vous passez par St-Tropez, n'oubliez pas :

    Hôtel des lices

    http://www.hoteldeslices.com/fr/index.php#chambres.php

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