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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 417

  • Le campanile de la rue de Verdun

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    Contre les halles et la Médiathèque Grain d'aile, dans la rue de Verdun se trouve le clocher de

    Notre Dame de l'Officialité.

    Il a été préservé après la destruction de l'église et des bâtiments en 1760. J'ai le plaisir de vous présenter ci-dessous une vue inédite de la cloche que j'ai prise moi-même.

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    Après 1760 on y installa l'horloge de la ville et cette cloche, fondue en 1595. Il s'agit de la plus ancienne de la ville de Carcassonne.

    Le campanile est toujours là, mais qu'en est-il du fléau de la grande balance qui était scellée dans un angle des halles ? C'était un objet qui symbolisait bien l'ancien usage de ce lieu. Remarquable par sa taille et son état, aujourd'hui il a disparu. Au mieux dans un des entrepôts de la mairie au pire parti à la féraille.

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    Au milieu, on distingue encore la date: 1595

    On pourra interroger M. Claude Seyte pour obtenir davantage de précisions. Le carillonneur de Saint-Vincent est l'auteur d'un ouvrage très documenté sur les cloches du département de l'Aude.

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  • L'hôtel des lices ? Une enclave Carcassonnaise à Saint-Tropez !

    Qui reçoit les stars de la Jet-set dans son hôtel de charme situé au coeur de Saint-Tropez, sinon un Carcassonnais pur sucre ?

    Gilles Scagliola,

    le très sympathique patron de l'Hôtel des lices, est le symbole de la réussite de nos expatriés. Il ne fait pas de bruit, discret et souriant avec une empathie pour ses clients et l'esprit de famille chevillé à l'âme pour tous les Carcassonnais qu'il accueille chaque été. 

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    Les vedettes, s'il les connaît ? Mais vous plaisantez, déjà gafet il les côtoyait au théâtre municipal de Carcassonne grâce au directeur Jean Alary. C'était l'époque où Gilbert Bécaud allait faire son omelette dans les cuisines du café de la comédie, chez Baux le bien nommé.  Gilles Scagiola fait partie de ceux qui savent transformer le plomb en or, comme Jean-Michel Signoles son grand copain. Avec pratiquement rien en poche mais avec beaucoup de talent et de travail, ils ont monté un empire. Vous ne les entendrez jamais renier leurs origines, ils sont être fiers d'être des entrepreneurs ambassadeurs de notre belle ville.

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    L'Hôtel des lices***

     

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    Là-bas à St-Trop', on en croise des gens de chez nous à la terrasse du Sénéquier... Vous seriez fort surpris d'y rencontrer Titi Coll, Edouard Signoles, Jean-François Daraud. Ce dernier me conta que pendant la dédicace de son livre, on lui fit une telle ovation quand il arriva à l'Hôtel des lices, que la chanteuse américaine Gloria Gaynor demanda qui était cette personne qui lui volait la vedette ? Sacré M. Scoumoune...

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    Anecdote pour anecdotes, savez-vous que notre Café de la comédie fut le premier établissement en France à posséder les mêmes chaises rouges que celles du Sénéquier ? C'est encore pour faire le Baux, n'est-ce pas Gérard ?

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    Eddy Barclay, la figure musicale des nuits Tropéziennes et surtout le producteur des vedettes, vint à Carcassonne en 1989 grâce à qui ? Mais des carcassonnais, comme Jean-Charles Tolza ! Raymond Chésa, lui remit la médaille de la ville lors d'une réception. Barclay apprenant alors que le directeur du festival, Georges-François Hirsch, venait d'être remercié, voulut se porter candidat. Il s'adressa au directeur de cabinet du maire ; il lui fut répondu qu'il présente son CV afin qu'on étudie sa demande. Ah ! Ils sont bons nos chers décideurs... Je n'ose imaginer le retentissement en terme d'image si Barclay avait été directeur du Festival de Carcassonne.

    Si vous passez par St-Tropez, n'oubliez pas :

    Hôtel des lices

    http://www.hoteldeslices.com/fr/index.php#chambres.php

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  • La boule tapageuse

    La boule tapageuse

    était une association carcassonnaise de boulistes jouant à la Lyonnaise. Contrairement au jeu marseillais, on prend son élan pour lancer la boule. Le président de cette association à cette époque était Gérard Azéma. Le jeu se pratiquait en concours tous les samedis et dimanches contre le mur de la caserne Lapérine où il y avait deux terrains de boules. Mais on trouvait aussi d'autres terrains dans d'autres quartiers de la ville comme: "La gauloise" en face le Café du Nord (Café du Dôme), Sur le boulevard Barbès en face St-Michel, "Macao" à Patte d'Oie, "Société des Cheminots" en face le café Français sur la place Davilla. Quand "la boule tapageuse" disparut c'est "l'Entente carcassonnaise" qui reprit le flambeau des boulistes carcassonnais.

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     Jean Rigaud, Marcel Denat, Gilbert Surroque, Saturnin, Azais, Jeannot Alba, Durand, Dubernard, Marty, Pelloiga, Clonzon, Joseph Rodellar. A noter que G. Surroque fut à 12 ans Champion du Languedoc avec Jean Rigaud.

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    Les membres du club sur le boulevard Barbès

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