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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 355

  • La rue Voltaire au début du XXe siècle

    Anciennement rue Saint-Michel, ce n'est que le 7 juillet 1883 que l'administration municipale décide de lui donner le nom du philosophe Voltaire (1694-1778). Cette rue rejoint en sens unique de circulation le boulevard Camille Pelletan à celui de Théophille Marcou et dessert perpendiculairement vers le centre de la bastide St-Louis, les rues Coste-Reboulh, Bringer, Courtejaire, Chartran, Tomey, Sauzède, des études et Littré. Cette artère dépourvue de commerce, ceci expliquant peut-être cela, n'a jamais bénéficié d'un plan de rénovation urbain semi-piétonnier. Si le bas de la rue jusqu'à la cathédrale St-Michel est plutôt préservé de la ruine, le haut jusqu'au jardin du Calvaire est presque totalement laissé à l'abandon. Les trottoirs sont trop petits pour s'y croiser ou y passer avec une poussette; il faut alors emprunter le centre de la rue avec le danger de se trouver nez-à-nez avec un véhicule. Certaines habitations sont miséreuses et les façades fortement décrépies donnent un aspect d'un bien triste Carcassonne. Pour autant, la rue Voltaire bénéficie d'un avantage certain; celui de désengorger la rue de Verdun située dans le même axe de circulation. Si vous venez du Dôme pour rejoindre la place Davilla, vous gagnerez du temps en passant rue Voltaire jusqu'au boulevard Marcou. Il ne vous restera que 200 mètres en tournant à droite pour aller à votre destination finale. Cela vous permettra sur votre passage d'apercevoir la cathédrale (à gauche), la façade de la chapelle du petit séminaire (à droite) et l'entrée du jardin du Calvaire (à gauche).

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    La rue Voltaire, vue depuis la clinique Delteil en 1905

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    Au même endroit, à l'angle de la rue Coste-Reboulh en 2015

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    La première montrée sur cette photo, est la deuxième à partir de la rue, a été reconstruite mais a gardé à l’intérieur des structures anciennes. On y mettra une plaque..La deuxième avait été refaite par le pédicure Maury. La suivante a été refaite en partie. Il y avait ensuite des anciennes écuries reprises en habitation par la famille Bertrou. Celle qui continue est celle des Perxachs, etc.
    L'arbre que l'on aperçoit au fond de la photo, montre l'ancien jardin sur la parcelle de la Banque de France ; ancien hôtel Rivals-Gincla.

    Il y avait des transversales, notamment dans ce quartier du bas de la ville qui permettaient de se rendre du boulevard Barbès à la poste sans passer par les rues ! Les enfants qui jouaient toute la journée dans les rues les connaissaient bien.
    Ainsi, lorsque vous vous trouviez sur la promenade des Tilleuls (actuel Bd Roumens) vous pouviez rejoindre la poste sans passer par les rues ou presque. Il suffisait d'emprunter les escaliers et le couloir à côté du Café glacier (actuelle Maison de retraite Korian) et vous vous retrouviez rue Voltaire entre la clinique Delteil et la maison de madame Anna Nègre. En faisant quelques pas dans la rue Coste Reboulh vous rentriez dans la cour toujours ouverte (Ecole de danse Anny Brumas) puis jardin du Colonel Soulet et couloir du Docteur Soum. Vous voilà dans la rue Aimé Ramond qu'il suffisait de traverser pour prendre le passage de l'imprimerie Fillouid, vous passiez une cour, puis un couloir, puis encore une cour et vous étiez rue de Verdun à hauteur du café de la Poste. A cet endroit, en traversant la rue vous aviez une belle porte cochère au niveau du magasin "La redoute" (actuel marchand de fleurs) et un long couloir qui vous menez sur la place de la poste.
    Outre le fait que l'on pouvait se cacher dans tous ces couloirs, cours et escaliers nous avions en pleine ville de quoi faire un jeu de piste. Si l'on jouait "aux gendarmes et aux voleurs" il valait mieux être voleur car les gendarmes n'arrivaient jamais à vous retrouver!!!
    Des transversales existaient aussi en haut de la ville, notamment entre la rue Aimé Ramond et la rue de Verdun, c'était l'époque où tout était ouvert jour et nuit, le temps de la libre circulation ! 

    Les récits ci-dessus ont été rapportés par Marie-Chantal Ferriol et Gérard Authier

    Collection Martial Andrieu

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

     

  • Un terrible accident sur la route Minervoise, le 2 mars 1873

    De nombreuses croix jalonnent nos routes et nos chemins sans que l'on puisse parfois les identifier. Il s'agit de croix de mission, de processions ou d'accidents. Celle-ci se trouve sur la route minervoise entre Carcassonne et le carrefour de Bezons, à la hauteur de l'ancienne usine de la SOMECA.

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    Le socle est en marbre blanc et la croix est en pierre

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    Le courrier de l'Aude du mois de mars 1873

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    Ici le 2 mars 1873

    fut mortellement atteint

    par une charrette

    Jacques Carbonnel

    né à Rieux-Minervois

    le 18 septembre 1823

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    Ce monument a été érigé

    à sa mémoire

    par sa veuve et sa fille

    inconsolables

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    Jacques Carbonnel était propriétaire viticole, marié avec Marie Mestre. Leur fille Marie avait épousé Frédéric Peyre à Rieux-Minervois.

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Le bar-tabac de la poste, rue Jean Bringer

    Le Nouveau bar s'installe dans les années 1930 à l'angle des rues Barbès et de la Préfecture. Il aurait été tenu par M. Jacquet. Sur la vitrine on peut lire une publicité pour la crème de noix Cabanel, fabriquée encore par cette maison sur l'allée d'Iéna. Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que l'établissement prendra le nom de Bar-Tabacs de la poste. Ceci, en raison de sa proximité avec la poste centrale de Carcassonne. À cette époque son propriétaire est E. Dubreuil.

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    À sa suite, M. Chavernac reprendra le commerce en faisant l'acquisition de l'ensemble de l'immeuble. En 1989, Laurence Doméné achète le fond de commerce puis tout le bâtiment en 1999. Aujourd'hui, le Bar-Tabac de la poste fait de la résistance dans ce quartier pour le plus grand plaisir des habitués.

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    Bar-Tabac de la poste

    36, rue Barbès

    11000 Carcassonne

    04 68 25 09 32

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