Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 355

  • La vierge au sourire

    Le musée lapidaire de la cité de Carcassonne possède "La vierge à l'oiseau" dite "Vierge au sourire". Il s'agit d'une statue en marbre blanc du XIVe siècle provenant du couvent des soeurs de Saint-Vincent de Paul qui se trouvait dans la cité médiévale. Pour être plus précis, c'est l'actuel Hôtel du Donjon. Cet objet d'art issu de notre patrimoine, aurait pu s'envoler sous d'autres cieux si lors d'une vente aux enchères publique d'un collectionneur, Pierre Embry* n'avait alerté le Préfet de l'Aude. Le jour de la vente, la statue fut acquise dans un premier temps par un antiquaire parisien mais Pierre Embry, fut autorisé au nom de l'état d'exercer son droit de préemption. Ainsi, la vierge revint-elle à Carcassonne, dans le musée du château comtal où elle demeure à présent. Cette statue en marbre blanc de 92cm de haut, représente la vierge portant l'enfant Jesus sur le bras gauche ; celui-ci tient à la main par l'aile un oiseau. De sa main droite, la vierge relève le pan de son manteau. elle regarde l'enfant d'un sourire attendri où perce toute sa sollicitude maternelle. La vierge est couronnée. Les plis du manteau et de la robe sont larges et élégants, la tête est d'une grande finesse et l'expression de la physionomie est des plus gracieuses. La couronne de la vierge a été restaurée et la tête de l'enfant, n'est pas celle d'origine.

    73092377.jpg

    Historique

    par

    Henri Sivade

    (1865 - 1945)

    Cette belle statue, nous l'avons vue, il y a 50 ans, chez les frères des écoles chrétiennes de la cité, établis dans l'ancien monastère des religieuses de Rieunette, où elle est restée jusque vers 1891, c'est à dire jusqu'au jour où la suppression des frères comme religieux enseignants arriva. En effet, ces derniers appelés par l'évêque de Bezons (1733) furent d'abord installés dans une des dépendances de l'Evêché où il habitait encore lui-même, celui qu'il fit bâtir plus tard à la ville basse (Préfecture), n'étant pas encore construit. Après le départ des religieuses de Rieunette, les locaux qu'elles avaient abandonnées furent acquis par le chanoine Rey, de la cité qui les passa ensuite par vente au sieur Tallavignes, dit le gouverneur de Caunes. Durant la révolution, la municipalité de la cité fut quelque temps installée dans ce local. En 1803, M. Buffet-Delmas, chanoine y fonda le petit séminaire du Diocèse. En 1820, les bâtiments, ou plutôt une de leurs parties furent acquis par la ville, des héritiers de Tallavignes. C'est sur cette partie que la ville Bâtit, à destination de l'école des garçons, les locaux qui regardent le Septentrion. Plus tard, M. Etienne Crouzet, chanoine honoraire, étant devenu curé de Saint-Nazaire en 1821, fit l'acquisition de l'autre partie des locaux de l'anciennes abbaye de Rieunette pour y loger l'école des frères. Ces derniers furent appelés à la cité en 1823 ou 1824. L'acquisition de M. Crouzet portait notamment sur l'emplacement occupé jadis par l'église de l'abbaye et qui est la cour de l'école communale de garçons longeant la rue du Plô. Au fond de cette cour, sans doute à l'endroit où se trouvait le sanctuaire, existait une niche. C'était là qu'était apparemment la vierge, patronne du monastère. Plus tard, probablement lors de l'acquisition faite par les Tallavignes, cette statue fut placée dans une niche-placard pour la soustraire sans doute aux profanations de l'époque révolutionnaire et aux mutilations qu'elle aurait subie dans la cour. Cette niche-placard était située dans ce qui devint plus tard la grande classe et où, aux fêtes principales de la vierge, toutes les classes étaient réunies pour des exercices religieux en commun. Cela se passait encore ainsi en 1880.

    Source:

    Le syndicat d'initiative de Carcassonne / A. Raucoules

    _______________________

    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Les conseils municipaux de la fin du XIXe siècle

    Marcou.jpg

    Théophile Marcou

    Février 1878 - Décembre 1879

    Adjoints

    Gairaud Jean-Baptiste et Teisseire Joseph

    Conseil municipal

    MM. Auguste Lauth, Dr Rigail, P. Salières, F. Théron, J. Teisseire, V. Cuin, J. Cauquil, Alboise aîné, A. Falcou, Alphonse Coste, J. Marty, T. Marcou, Viguier-Saucière, Nelli, Croux, Gairaud, Antoine Marty, J. Sicre, Depaule, Albarel, Estève, Jean-Baptiste Gairaud, Clarenc, F. Fargues...

    Administration

    MM. Émile Derozié (secrétaire), Darles (receveur municipal), Esparseil (architecte), Delessue (commissaire central), Soum (commissaire de police), Roucairos (publieur)

    Marty,_Jean_Antoine.jpg

    Jean Marty

    Juin à décembre 1885

    Adjoints

    MM. Carayol (14, rue des Halles) et Oustric (Bd du Tivoli)

    Conseil municipal

    MM. J. Marty, J. Teisseire, Antoine Marty, Dr Petit, J. Oustric, A. Carayol, V. Azerm, G. Fédou, E. Mirepoix, P. Alary, Edmond Vidal, D. Alboise père, P. Milhau, A. Martignolles. P. Vergnes, J. Sylvestre, L. Fénié, L. Ardillier, U. Maignault, C. Boudinon, A. Sudre, M. Cournuejouls, R. Béziat, J. Clarenc...

    Administration

    MM. Émile Derozié (secrétaire général / 25, Grand rue), Darles (receveur / 23, Rue du 4 septembre), Calvet (préposé en chef de l'octroi / 42, rue de la République), L. Louisse (architecte), Geneste (commissaire central), Nadal (commissaire de police), Roucairos (afficheur / 38, rue de la Grille), Courrent (publicateur au théâtre, rue Voltaire).

    Carcassonne 27 512 habitants

    durand.jpg

    Antoine Durand

    Juillet 1890 - Mai 1896

    Adjoints

    MM. Faucilhon (42, rue des jardins) et Maure (2, Bd du Tivoli)

    Conseil municipal

    MM. Xavier Saignes, A. Maure, J. Oustric, Frédéric Lauth, C. Chamans, Antoine Durand, L. Goudy, P. Champourey, J. Feuillat, Bourdages jeune, J. Baret, J. Molinier, C. Martrou, L. Rousset, F. Pech, J. Jeanjean, A. Sudre, J. Sylvestre, P. Bénazet, B. Ourmet, Gaston Faucilhon, F. Cros, M. Rigau, B. Cau...

    Administration

    MM. Réjean (secrétaire général / rue Courtejaire), Darles (receveur / 23, Rue du 4 septembre), Sudre (préposé en chef de l'octroi / 103, rue Barbacane), Roques (architecte), Douste (commissaire central), Chapus (commissaire de police), Roucairos (afficheur / 38, rue de la Grille), Courrent (publicateur au théâtre, rue Voltaire).

    Carcassonne 28 505 habitants 

    sauzède.jpg

    Jules Sauzède

    Mai 1896 - Mai 1908

    Adjoints

    MM. Gaston Faucilhon (16, rue Pierre Germain) et Fabre (10, rte de Narbonne)

    Conseil municipal

    MM. Sauzède, Faucilhon, Fabre, Coll, Hyvert, Suberville, Beautey, Casties, Charvot, Augé, Reverdy, Sibra, Roumens, Mailhé, Jordy, Laron, Laurel, Vidal, Marty, Lignères, Maneville, Rigaud, Cazenave, Gril, Gachet, Durand et Pacou.

    Administration 

    MM. Journet (secrétaire général / Montredon), Grivel (receveur / 7, rue Marceau), Sudre (préposé en chef de l'octroi / Estagnol), Roques (architecte), Gordien, Castaing (commissaire central), Samarito (commissaire de police), Roucairos (afficheur / Hôtel de la Caisse d'épargne), Courrent (publicateur au théâtre, 12, rue du manège).

    Carcassonne 30 382 habitants

    Sources

    Almanach

    1879, 1886, 1893 ert 1902

    _____________________________

    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

    Lien permanent Catégories : Politique
  • Les docks méridionaux d'alimentation

    Les Docks méridionaux d'alimentation avaient leur siège à Béziers et déservaient les denrées périssables tels que lait, beurre, fromage, salaisons en camions isothermes dans 150 points de vente de l'Aude et de l'Ariège. C'est le 15 septembre 1931 qu'ils s'implantent à Carcassonne où ils fondent un entrepôt, 16 avenue Pierre Sémard. Le but de l'entreprise est de contribuer à l'abaissement du coût de distribution pour un meilleur service à la clientèle:

    Achetez mieux pour moins!

    3995940485.jpg

    L'entrepôt de l'avenue Pierre Sémard en 1966

    1812023070.png

    À gauche, une résidence a été construite sur l'emplacement de l'entrepôt des Docks méridionaux. Les succursales à Carcassonne étaient au nombre de dix en 1965: 12 av A. Mullot, 103 rue Barbacane, 10 av Bunau-Varilla, 104 et 105 av du général Leclerc, 54 rue Marceau-Perrutel, 53 rue du Pont-vieux, 47 av Roosevelt, 27 rue de la rivière et 8 rue de Verdun.

    3359657472.jpg

    Parmi elles, l'épicerie de Jany Rigail se trouvait 12 avenue A. Mullot et portait le n°338.

    1528777301.png

    L'épicerie Rigail, aujourd'hui.

    1897291289.jpg

    L'épicerie Pujol aux quatre chemins fonctionna de 1952 à 1957

    1652687775.png

    L'épicerie des quatre chemins, aujourd'hui

    ______________________

    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015