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Portraits de carcassonnais - Page 63

  • Gaston Combeléran (1873-1928), fondateur du Syndicat d'initiatives

    Gaston Combeléran (1873-1928), est le fondateur du premier Syndicat d'initiatives de Carcassonne. ce dernier se trouvait dans la rue de la gare, en face l'actuelle Maison de la presse. Il developpa également l'utilisation des transports pour acheminer les touristes. Son influence s'étendit dans tout le midi avec la création d'une fédération des syndicats. On lui doit les fêtes du bimillénaire de la cité en 1928 à laquelle il ne pourra assiter. Il mourra quelques mois plus tôt, le 23 mars 1928.

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    Gaston Combeléran

    (1873-1928)

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    L'artère entre les rues Trivalle et Gustave Nadaud porte le nom de montée Combeléran. Cette plaque que l'on voit à l'entrée du parking de la cité, était probablement à l'angle du jardin du restaurant "La rapière". Elle a été déplacée lorsqu'on a refait la route et posée 20 mètres plus loin.

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    Souvenez-vous que Carcassonne doit beaucoup à l'action de cet homme

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  • Charles Saulnier (1828-1900), architecte

    Charles Saulnier (1828-1900) décide après ses études à l'école spéciale de dessin et des Beaux-arts de quitter la capitale pour le département de l'Aude. Il est nommé vers 1850, architecte d'un département situé à 200 lieues de Paris et dont il ignore presque tout. Pour rejoindre Carcassonne, il lui fallut d'abord prendre le chemin de fer jusqu'à Orléans puis la diligence. Au total, une semaine de voyage avec de nombreux arrêts dans les relais de poste. C'est ce qui fera dire à sa mère: "Tu t'en vas, mais je ne te reverrai plus" et c'est précisément ce qu'il advint. En 1863 il se marie avec une carcassonnaise, Françoise Sarda dont il aura deux enfants Louise et Gabrielle. Nous reparlerons de cette dernière un peu plus tard. On doit à Carcassonne à l'architecte Saulnier, la Caisse d'épargne, la façade du musée des Beaux-arts et la poursuite de la construction du Palais de justice. Dans l'Aude, il a construit les écoles de Alzonne, Lézignan, Roquefère et Cupservies.

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    En 1880, il est nommé comme architecte diocésain à la place de Cals et à ce titre procéde à la réhabilitation et à la construction, de nombreux édifices religieux dans le département. Les églises de Preixan, Peyrens, Luc sur Orbieu, Chalabre sont parmi ses réalisations. Il est décédé le 2 décembre 1900 à Carcassonne et inhumé à St-Vincent.

    Gabrielle Saulnier

    Seconde fille de Charles Saulnier, Gabrielle (1872-1964) est une pianiste et professeur de piano carcassonnaise. Elle a étudié avec Gabriel Fauré et dans les années 1890, elle interprète les pièces pour piano de Paul Lacombe lors des concerts du square Gambetta. Ce dernier lui dédiera même sa 2e valse en sib. Gabrielle Saulnier s'installe alors comme professeur de piano dans la rue du marché (à côté des tissus Henry) et partage l'immeuble avec une confrère, Madame Combes. Toute la bourgeoisie carcassonnaise, prend des cours chez mademoiselle Saulnier. Ne vous méprennez pas, elle donne aussi des cours à des élèves peu fortunés dont elle ne réclame rien. On tient salon chez Mlle Saulnier et au cours d'après-midi musicales, les élèves interprètent des pièces à deux ou quatre mains. Pendant la guerre de 1940, l'école sera le refuge d'intellectuels de passage qui avaient fui la zone occupée. Ce sera le cas de son neveu J-C Briville avec son ami Albert Camus. On y dansait également avec les élèves de l'école Topart dirigée par madame Chausson. Mlle Saulnier invitait aussi de grands pianiste comme Henriette Fauré, élève de Maurice Ravel et Simone Saulnier, élève d'Henrique Granados. Ce sérail artistique a marqué les esprits de beaucoup d'élèves aujourd'hui disparus, fort heureusement ma tante Isabelle Alay qui a fréquenté cette école a pu me rapporter ce témoignage. Elle a eu la chance d'y apprendre le piano malgré les petits moyens d'une mère espagnole, veuve à 24 ans avec quatre enfants à nourrir. A son tour, professeur de piano, elle a emprunté les méthodes et l'esprit de Mlle Gabrielle Saulnier, décédée à 92 ans et inhumée avec son père.

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    Le caveau de la famille Charles Saulnier au cimetière St-Vincent de Carcassonne

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  • Michel Mir (1882-1906), violoniste et compositeur

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    Michel Mir est un violoniste et compositeur carcassonnais né à Lodève (Gard) le 27 mars 1882. Il débute sa carrière comme violon solo de l'orchestre des concerts Lamoureux. C'est là qu'il fait la connaissance de son ami et maître Paul Lacombe dont il transcrira les oeuvres pour orchestre d'harmonie. Il prend ensuite en 1906 à Carcassonne, la direction des concerts symphonique puis celle de l'Harmonie municipale. Il se retrouvera à la tête de tous les concerts au kiosque du Square Gambetta, mais aussi des revues et opérettes jouées par l'orchestre du théâtre municipal entre les deux guerres. Il enseigna également à l'école de musique de la ville et au lycée St-Stanislas et forma bon nombre d'élèves comme Jacques Miquel. Il habitait dans une maison sur le boulevard de Varsovie à côté de l'actuel bar "Le Makilha". Michel Mir est décédé le 18 janvier 1958 à Carcassonne. Aujourd'hui, seule une salle de l'école de musique porte son nom. Un nom de rue devrait rendre hommage à ce grand musicien et pédagogue qui a tant fait pour la musique à Carcassonne.

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