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Actualités - Page 38

  • Jean-Marie Besset triomphe dans Le banquet d'Auteuil... à Paris.

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    © Christophe Barreau

    Jean-Marie Besset 

    Ignorez-vous qu'il est en notre bonne ville de Carcassonne, un de ses enfants parmi les plus remarqués, les plus talentueux du monde théâtral ? Si, par un populiste concours de circonstances, on vous a préféré la fête d'un taureau ensanglanté au centre de l'arène, vous n'avez aucune excuse à ne pas connaître l'auteur au milieu de sa scène. Vous, gens de culture et autres bienfaiteurs des usages verbaux de cet ivre village claudiquant sur des pas immoraux, que faites-vous donc pour tirer le vrai vers le beau ? Vous restez pétrifiés au bord de l'abîme, sans aucun élan pour gagner l'autre rive. Côté jardin, un spectacle subventionné commence grâce à un protecteur de la bienséance ; la pièce est triste et souvent mal éclairée. Qu'importe la lumière, aux illuminés ! Côté cour, on compte ses deniers et sur une cour de fidèles, on se doit d'espérer. Le libertinage y est toléré, encouragé sans être dévoyé par une espèce pudique, qui fornique d'ordinaire dans l'ombre des cabinets. Amis de la morale et d'ailleurs, le rideau c'est Besset. Au moment des trois coups, levez-le ! Vous verrez, l'Élysée.

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    Lassé des infidélités de sa femme, Molière s'est installé dans une maison à Auteuil. Là, vivent à demeure son jeune protégé, l'acteur prodige Michel Baron, et l'ami de toujours, l'écrivain Chapelle. Ce dernier, aimable fêtard, a invité une turbulente troupe à dîner, les musiciens Lully, Dassoucy et Pierrotin, les hommes de cour Jonsac et Nantouillet, bientôt rejoints par leur ami disparu, Cyrano de Bergerac. Ces libertins-là vont moquer (ou envier) la passion jalouse de l'auteur du Misanthrope pour Michel Baron. L'art et l'amitié peuvent-ils nous sauver de l'absurdité de la vie ?

    Le Banquet d’Auteuil est une pièce originale écrite en 2011 à partir de personnages et d’évènements du XVIIe siècle français. Elle présente des personnages historiques – des artistes –, dans une langue réinventée, mais avec des thèmes que seule l’époque actuelle (et la réapparition de textes d’archives) peut aborder de front : la rivalité d’hommes mariés pour l’amour, le désir, la beauté et le talent de jeunes gens.

    La pièce oppose au principal la passion, cette fixation amoureuse sur un seul objet (Molière- Baron) au libertinage débridé des amis de Molière (Chapelle, Lully, Dassoucy, Bergerac) dans leurs jeux avec des jeunes hommes (Nantouillet, Jonsac, Osman, Pierrotin).

    En respectant les unités classiques (l’action se déroule en 24 heures chez Molière dans sa maison d’Auteuil), la pièce est résolument moderne dans la sincérité, l’âpreté et la cruauté des rapports, qu’ils soient de désir ou d’ambition, pour ne pas dire d’argent et de carrière.

    Dans la tradition du genre littéraire du banquet tel qu'il est inventé par les classiques gréco- latins (de Platon à Pétrone en passant par Xénophon, Plutarque, Lucien, Epicure...), c'est-à-dire d'une assemblée d'hommes savants qui discourent, en mangeant, d'éthique et d'esthétique, j'ai essayé de réinventer ce genre pour aujourd'hui, à partir d'évènements d'il y a plus de trois siècles. La fin de ce Dix Septième siècle français posait, pour la première fois en Occident me semble-t-il, l'hypothèse d'un groupe d'hommes assez hardis pour défier Dieu et les bonnes mœurs. On n'en attendait pas moins de l'auteur de Tartuffe et de Don Juan, mais cette réunion de libertins, où l'onréhabilite et redécouvre des artistesou despenseurs considérables (Cyrano, Dassoucy, Chapelle, Baron, Nantouillet), ouvre la voie aux hérétiques en matière de religion et de mœurs des siècles qui suivront: Encyclopédistes, Sade, Fourier, Wilde, Groupe de Bloomsbury, Gide, Foucault, Pasolini... 

    (Jean-Marie Besset)

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    © Le vingtième théâtre

    L'express

    « Jean-Marie Besset a rédigé un texte passionnant pour les historiens … et troublant pour les spectateurs ! »

    Le Monde

    "Provocateur avec élégance"

    Café astral

    « Les amateurs de spectacles (dé)culottés y trouveront leur compte, ce n’est pas tous les jours qu’on peut apprécier une telle liberté, ni pareille érudition, au théâtre. »

    Jean-Marie Besset a assité dernièrement à New-York à une lecture de sa pièce en version américaine. Nul n'est prophète en son pays... un de plus.

    http://www.vingtiemetheatre.com/spectacle/le-banquet-dauteuil/

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Marti découpe Carcassonne en Cartier au Païchérou, ce soir...

    L'évènement que le Tout-Carcassonne attend avec impatience ce sont les tapas et les paluches à serrer en période électorale au Païcherou, ce soir. Ah ? J'ai oublié quelque chose... Suis-je idiot, c'est l'excellent ouvrage mis en paroles par Claude Marti et mis en image par Patrice Cartier. Au milieu de ce concert de louanges méritées, il ne manquera plus que le son. Qui sait si le chanteur occitan ne posera pas au final des accords mistraliens sur les cordes de sa guitare ? Pour mettre tout ce monde d'accord, on pourra se marrer à entendre certains édiles chanter de bon coeur "Aquela Trivala" alors que leurs collègues du Sénat ont refusé de ratifier la Charte des langues régionales. Au pays de Carqueyrolles, tout est bon à manger, même ce qu'on a du mal à diriger d'habitude dans l'isoloir.

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    La couverture de ce livre est une vraie réussite technique. Patrice Cartier a d'abord entièrement restauré la photographie originale en noir et blanc ; le graphiste est intervenu afin de la coloriser dans le style des cartes postales des années 30. Quand vous avez vu la couverture, vous n'avez qu'une envie c'est d'ouvrir l'ouvrage avec curiosité.

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    Les pages intérieures constituées par un savant dosage entre l'écrit et son support iconographique, respirent l'intelligence et le bon goût. On chemine chronologiquement à travers une période de vingt années, grâce au récit romancé d'un personnage typique de notre beau pays occitan. À titre personnel, je suis très heureux d'avoir mis une vingtaine de photographies de ma collection personnelle à la disposition des auteurs. Elles ne pouvaient pas être mieux mises en valeur.

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    Donc, n'oubliez pas ! La présentation officielle de "Je t'écris de Carcassonne" c'est à la guinguette du Païchérou à 17h... Vous dégusterez des tapas cuisinées avec amour par Hélène Quintilla. Pour prolonger la soirée, vous pourrez même dîner avec les auteurs. Le repas ne sera pas gras, mais il est probable d'y voir quelques huiles.

    Réservation

    04 68 25 12 05

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  • Conférences publiques et gratuites

    Vendredi 16 octobre

    à 

    18 heures

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    Rencontres avec le poète Jean Lebrau, né à Moux.

    Grand prix de l'Académie Française en 1968

    par

    Georges Bruyère

    Professeur et mélomane

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    Maison Pasteur

    5, rue Ernest Renan

    11000 Carcassonne

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    Samedi 17 octobre

    à 

    15 heures 30

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    Du couvent des Cordeliers au square Gambetta.

    Histoire d'un lieu emblématique de Carcassonne.

    par

    Alfred Raucoules et Jacques Blanco

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    © Claude Boyer

     Société d'Études Scientifiques de l'Aude

    AUDITORIUM

    Chapelle des Jésuites

    Rue des études

    11000 Carcassonne

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