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  • La légende Carcassonnaise de la fontaine de Charlemagne

    Les chroniqueurs et les actes du XIIIe siècle évoquent la fontaine de Charlemagne, selon Jean-Pierre Cros-Mayrevieille. Dans son ouvrage "Histoire du Comté et de la Vicomté de Carcassonne" publié en 1846, il cite en référence une source contenue dans les archives de la Bibliothèque Royale (Registe Saint-Louis / p.106). Pour autant, il indique que les exploits de Charlemagne à Carcassonne ne sont "qu'un tissu de faits romanesques et invraisemblables". Il semblerait donc que cette légende se soit transformée au fil des siècles en vérité historique grâce à l'appui de certains ouvrages. Prenons en exemple "Histoire des comtes de Carcassonne" écrit sous la plume de Guillaume Besse en 1645. Le chapitre dix-septième, intitulé Naissance de la fontaine de Charlemagne", relate des faits à la gloire de l'Empereur à la barbe fleurie :

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    "Le siège que l'Empereur aurait disposé devant Carcassonne était de ceux-là, et quelques grand nombre de Sarrasins qui vinrent en diverses rencontres jusques au bord de ses retranchemens, leur entreprise ne fut jamais suivie que de la mort ou de la fuite ; en sorte que de la grande tuerie que les chrétiens en firent une  fois au chemin qui va de Carcassonne à Béziers, où est de présent une croix dite la Croix de Berriac, le lieu fut depuis appelé Matoloufiux, tue Juifs. Et, depuis les passages de Potem Colobranum, appelé présentement le Pont d'Oignon ou autrement la Garde Rolland, et celui du Pech Alaric, ayant été soigneusement et courageusement défendus aux infidèles, il s'aduisèrent enfin de faire empoisonner les eaux d'alentour de Carcassonne, ce qui leur réussi si bien que les gens de l'Empereur s'en trouvèrent incommodés à l'extrême, tant de l'eau d'Aude que des fontaines et des ruisseaux, et cela faillit à consumer et détruire toute l'armée.

    Mais par la divine providence la chose découverte par le saint Empereur, il la lance, et la fichant en terre éleva les yeux au Ciel qu'il conjura du profond coeur de vouloir assister de ses grâces, et en même temps, ô miracle ! on vit abondamment couler de l'eau claire comme de l'argent, du même lieu où il tenait la lance fichée, et qui fut suffisante depuis de faire subsister son armée.

    Cette belle et cristalline source qui sans avoir jamais tary que l'on sache, a coulé et coule journellement ses eaux assez prez des murs de notre ville, est celle-là même que nous appelons la, fontaine de Charlemagne, qui est le nom qu'on luy donna dez le moment de la miraculeuse naissance, et qu'elle doit conserver éternellement.

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    © Henri Alaux

    Cette source se trouve sur l'ancien domaine de Charlemagne qui abrite désormais le lycée agricole du même nom.

    "En juin 1992, les élèves entreprirent sous la direction de leurs professeurs, un travail consistant à aménager en contrebas de l'emplacement de la source d'origine un petit amphithéâtre en pierres sèches au centre duquel une nouvelle source jaillit et coule dans un ancien abreuvoir." (Henri Alaux / Carcassonne, quartiers et faubourgs au fil du temps / 2002)

    Toujours selon H. Alaux, cette source a été exploitée en 1913 par MM. Molinier et Sentenac, patrons d'une petite entreprise de glaces. L'idée leur vint de distribuer l'eau de la fontaine décrite comme "absolument saine et pure, stérilisée aux rayons extra-violets avec possibilité de la rendre gazeuse." L'analyse effectuée le 23 mai 1913 qualifia cette eau "de médiocre qualité au point de vue chimique, mais de bonne qualité au point de vue bactériologique." L'eau fut quand même vendue à 0,25 francs le litre.

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    © Christophe Barreau / L'indépendant

    Il est étonnant que nos commerçants de la Cité si prompts à vendre d'ordinaire légendes et catharisme de foire, n'aient jamais pensé - telle l'eau de Lourdes - à proposer aux touristes crédules, ce breuvage aux vertus lucratives. Les voilà avertis ; ils n'ont plus aucune raison de passer à côté.

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  • Le 13 août 1906, le Tour de France automobile à Carcassonne

    Quatre années avant la création du Tour de France cycliste, le journal "Le Matin" lançait du 16 au 24 juillet 1899 le Tour de France automobile. Sur 19 voitures au départ, seules 9 franchiront la ligne d'arrivée après un périple de sept étapes dans l'hexagone. 

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    © BNF

    M. Grillet sur la voiturette Fouillaron

    La seconde édition de cette course, initiée par l'Auto-Cycle-Club de France et organisée par le journal "Les sports", se déroulera entre le 22 mai et le 3 juin 1906. Ce sont cette fois 11 étapes réservées aux légers instruments de locomotion - motocyclettes, tri-cars et voiturettes - qui devront être réalisées sur un parcours de total de 2000 km. Le seul classement des concurrents est calculé par la régularité de la marche avec 30km/h imposés.

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    © BNF

    Départ de la course

    Une panne entraîne un plus lourd handicap... Le départ de la trentaine partants a lieu le 22 mai 1906 depuis la Porte Maillot à Paris ; d'autres engagés ne pourront pas concourir en raison de la grève. Les vedettes du sport comme Guippone, Paul Pons (champion du monde de lutte) et Marius Barriaux.

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    © BNF

    Marius Barreaux sur sa Vulpe

    Dans la catégorie motocyclettes, on aperçoit des Peugeot, Alcyon, Bruneau, Clément, Georgia Knap. Côté voiturettes : De Dion-Bouton, Vulpe et Fouillaron. Cette dernière utilise une courroie de transmission et pas de changement de vitesse à engrenage. Une révolution pour l'époque ! Cette course passera à Carcassonne sans s'y arrêter lors de l'étape Toulouse - Montpellier, le 25 mai 1906.

    Tour de France

    "Le Matin"

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    Voiture Cottereau pilotée par Pâquerette

    La même année, un autre Tour de France, d'une longueur de 6000 km, est organisé du 2 au 28 août par le journal "Le Matin". Le pesage des 65 véhicules engagés à lieu la veille au jardin des Tuileries à Paris de 8 heures du matin à 6 heures du soir. Une foule considérable de curieux et de passionnés accompagne cette journée. Le règlement de la course stipule qu'il s'agit d'un concours de résistance, de régularité et d'endurance. Toutes les précautions de pointage, de contrôle et de poinçonnage seront prises afin d'éviter les fraudes. 

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    Le tricars auto-fauteuil

    Les journalistes du Matin vantent les mérites de Maringue, Baron et Denimal qui pilotent respectivement des Lacoste et Battman de 4 chevaux et demi, 6 et 9 chevaux. Les sept catégories s'élanceront à des horaires différents à partir de 9 heures du matin, avant de conclure cette première étape entre Paris et Deauville, longue de 218,6 km. A 30 km/h de moyenne, l'arrivée est prévue vers 5h49 du soir ; à 45km/h, ce sera avant 4h42. Dans le meilleur des cas, on mettra sept heures pour faire la distance.

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    Motocyclette Bruneau, tiers de litre 

     

    Les étapes

    Paris - Deauville : 281,6 Km

    Deauville - Granville : 171,4 Km

    Granville - Dinard : 148,7 Km

    Sur 41 voitures, 37 sont arrivées. Le véhicule n°47 de M. Rey s'est renversé dans un tournant à Lanloup. Sérieusement contusionné, le conducteur crachait du sang. Ses blessures ne sont pas graves.

    Dinard - Brest 225,5 KM

    Quarante voitures sont parties. Trois objets d'art ont été offerts par la ville et les habitants aux coureurs. Les premières voitures arrivent à trois heures dans le parc de la caserne Fautras.

    Brest - Nantes : 326,5 KM

    38 concurrents se sont présentés au contrôle. Les voitures sont arrivées avant l'horaire réglementaire. Le N° 51 a abandonné.

     Nantes - Les Sables d'Olonne : 157 km

    Les Sables d'Olonne - Royan : 256 Km

    35 concurrents au départ. Le N° 68 qui était resté en panne, a pu réparer et est reparti.

    Royan - Bordeaux : 136,3 Km

    Bordeaux - Biarritz : 271,8 Km

    36 concurrents au départ sont partis ce matin entre 6 et 10 heures. Ils arriveront entre 6 et 7 heures du soir à Biarritz. Les voitures passent par Mont-de-Marsan avant d'arriver sans accident dans la capitale Basque. On remarqua le comte Vinaza avec le prince de Bourbon, M. Rabier le vice-président de la Chambre des députés et d'autres notabilités du monde automobile.

    Biarritz - Pau : 170,6 Km

    Pau - Bagnères-de-Luchon : 135,2 Km

    Bannières-de-Luchon - Carcassonne : 250 Km

    35 voitures au départ qui sont passées dans Toulouse sans s'arrêter. Peu de monde sur le parcours, seuls quelques délégués du Club Automobile Toulousain. Les concurrents ont commencé à arriver à Carcassonne vers 2 heures. Les voitures s'arrêtèrent d'abord sur la place d'armes (actuelle place du général de Gaulle) où elles reçurent des soins, puis pénétrèrent dans le parc établi sur la carrière du 17e dragons, où personne n'a plus le droit d'y toucher jusqu'à la prochaine étape. 6 voitures arrivèrent après les délais.

    Carcassonne - Avignon : 270,3 Km

    Les voitures sont parties ce matin entre 6h29 et 10h5 pour Avignon. Grand animation à Coursan, où les concurrents sont passés entre 8h et 11h45. Arrêt à Béziers. A Sète, les automobilistes prennent une heure de repos. Un vin d'honneur et un petit déjeuner leur est offert au Kursaal. A une heure de l'après-midi, les véhicules passent devant une foule en liesse sur la place de la Comédie à Montpellier, puis à Nîmes à 2 heures.

    Avignon - Brioude : 276,7 Km

    Brioude - Clermont-Ferrand : 159,9 Km

    Clermont-Ferrand - Vichy : 131,1 Km

    Départ pour Vichy en passant par Riom, Loubeyrat, Menat, Saint-Pardoux et Gannat. La première voiture arrive 4h49 ; elle avait quitté Clermont-Ferrand à 1h53.

    Vichy - Lyon : 202,2 Km

    Lyon - Aix-les-Bains : 200,2 Km

    Aix-les-Bains - Evian-les-Bains : 185,1 Km

    30 voitures au départ et autant à l'arrivée. Le N° 59 a fait une embardée dans un fossé à cause d'un excès de freinage.

    Evian-les-Bains - Besançon : 245,3 Km

    Besançon - Gérardmer : 317,4 Km

    Mézières - Amiens : 256,3 Km

    Amiens - Boulogne-sur-mer : 219,5 Km

    Le numéro 37 est arrivé hier soir après la fermeture du contrôle. Il repartit vers Boulogne ce matin avec les 30 autres concurrents.

    Boulogne-sur-mer - Le Havre : 281,6 Km

    Départ vers Le Havre en passant par Abeville, Le Tréport, Fécamp, Etretat.

    Le Havre - Paris : 211,6 Km

    Ils sont repartis de Frascati ce matin vers Paris, via Rouen. L'arrivée s'est faite au pont de Neuilly devant un public nombreux. Sur toute la durée de la course, huit voitures n'ont jamais connu de panne et sont toujours arrivées avant l'heure.

    "Donc, sept concurrents sont classés ex aequo. Certains ont insinué que ce n'était pas la peine de faire 1500 lieues pour obtenir pareil résultat... Le prix qui devait être attribué au gagnant a été divisé en sept parties et ma foi, ce n'est pas du tout la même chose de toucher 25.000 francs ou d'en toucher 3572,40 !  Mais ce sont là des propos de mauvaises langues qui ne peuvent en rien troubler la belle sérénité des vainqueurs. Que pèse un billet bleu en regard de la gloire acquise !" (Le sport universel illustré)

     

    Le classement

    1. De Dion-Boutton 1...............Pellegrin

    1. Darracq II.................................Sire

     1. De Dion-Boutton......................Bardin

     1. Cottereau IV.........................Paquette 

    1. De Dion-Boutton VI..................Didier

    1. Bayard I..............................Dumond

    1. Mercédès..............................Renaux

     

     8. Hérald..................................J.Dubois

    9. De Dion-Boutton V..................Pelisson

    10. Darracq III...............................Siaud

    11. Mototri Comtal II....................P. Pons 

    12. Bayard II...........................Dompnier

    13. Darracq IV...........................Nieuport

     

    Véhicules ayant manqué 1 étape

    14. Darracq V............................Aublanc

    2 étapes

    15. Siddeley.................................Garell

    3 étapes

    16. Mercedes................................Théry

    4 étapes

    17. Siddeley I...............................Stead

    18. Lacoste et Battman...............Deminal

    7 étapes

    19. C.I.A..................................Bardinet

    8 étapes

    20. Alcyon..............................Thiercelin

    9 étapes

    21. Berliet...............................E.V Louis

    22. Lacoste et Battman..................Baron

    13 étapes

    23. De Dion-Boutton et Cie..........Cormier

    24. C.V.R II...........................Couverchel

    17 étapes

    25. C.V.R III................................Robert

    22 étapes

    26. Cottereau I.....................De Verneuil

    23 étapes

    27. Panhard et Levassor............Michenon

    28. Darracq et Cie....................Souchard

     

    Sources

    Le sport, Le matin, la presse, l'express du midi

    Crédit photos

    Collection Jules Beau (BNF)

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  • L'école d'agriculculture Charlemagne, inaugurée en juillet 1928

    Le Conseil général de l'Aude décide le 30 avril 1919 la construction d'une école d'agriculture à Carcassonne au domaine de Charlemagne, situé en bordure de la route de Saint-Hilaire. Ce lieu est connu depuis le XVIIe siècle comme ayant appartenu à Olivier de Pruel, lieutenant au Présidial de la ville. Il est prévu l'aménagement de bâtiments d'études, d'une cave de vinification, d'une écurie, d'une étable et d'une bergerie. Le 4 septembre 1925, le ministère de l'agriculture signe l'arrêté autorisant la construction. Le travaux sont évalués à 1.427.298 francs et 12 centimes ; le devis finalisé se montera à 2.300.000 francs. Le département de l'Aude prendra à sa charge 913.000 francs ; l'état subventionnera au hauteur de 1.387.000 francs.

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    © Martial Andrieu

    Au cours de la visite présidentielle durant les fêtes du bimillénaire de la Cité, le président Gaston Doumergue inaugure le dimanche 22 juillet 1928, la nouvelle école pratique d'agriculture Charlemagne. 

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    L'entrée de l'école Charlemagne

    Les plans de l'école ont été réalisés par l'architecte départemental M. Reverdy ; l'entreprise de maçonnerie Florio en a assuré la conception. L'exploitation rurale étendue sur 30 hectares allait donner une place prépondérante à la viticulture, la culture maraîchère et l'arboriculture.

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    La cour des élèves

    En 1913, la France comptait 42 écoles d'agriculture pour 1070 élèves. Au moment de l'inauguration de Charlemagne en 1928, ce nombre était passé à 210 établissements pour 9673. Tous les moyens de l'état avaient été mis afin de former et d'encourager aux métiers agricoles.

    "Aussi, le travail de la terre n'est-il plus considéré comme inférieur. Des ingénieurs dirigent maintenant des grandes exploitations ou des coopératives admirablement outillées ; des spécialistes font sourdre de notre terroir des productions de luxe qui portent au-delà des mers le renom de la France. Ceux qui par vanité ou faux calculs incitaient leurs fils à abandonner le domaine familial pour des fonctions en apparences plus brillantes, se rendent compte aujourd'hui, que, sans déchoir, en s'élevant même, leurs enfants, après avoir étudié dans les écoles d'agriculture, peuvent revenir à la terre et y trouver une situation à la hauteur de leurs ambitions." (Henri Queuille)

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    Les vignes de Charlemagne

    Comme le rappellera Jean Durand - Vice-Résident du Conseil général - qui fut Ministre de l'agriculture et à l'origine de la construction de cette école :

    "Ce n'est plus les temps où le Languedoc exerçait le négoce avec le Levant, où les manufactures de draps, les tanneries de Carcassonne et de la région fournissaient les éléments de ce commerce lointain."

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    Le gerbier

    Le discours d'Henri Queuille - Ministre de l'agriculture - nous éclaire sur les méthodes préconisées en 1928 ; elles sont à l'origine des malheurs de l'agriculture d'aujourd'hui. 

    "L'agriculture doit transformer ses méthodes. Elle doit plus largement que par le passé, faire appel à la science. Elle doit s'industrialiser. Le temps n'est plus où les agriculteurs se contentaient de reprendre chaque jour et à chaque saisons les gestes de leurs pères. Depuis cinquante ans, les agriculteurs sont informés des avantages qu'ils peuvent retirer de l'emploi des engrais chimiques. Ils connaissent le rôle de l'azote, de l'acide phosphorique, de la potasse. Dans ces derniers temps, ces engrais leur ont été proposés sous des formes synthétiques nouvelles : demain n'arrivera t-on pas à des combinaisons fertilisantes plus heureuses, qui transformeront encore les règles actuelles de la fumure traditionnelle ?

    N'y a t-il pas intérêt à suivre aussi avec attention les travaux entrepris pour déterminer l'action, dans les sols, de diverses substances, comme le soufre, la magnésie, le manganèse, qui, par leur présence en infime proportion, exercent un rôle dont on avait méconnu l'importance ? Comment défendre plus efficacement les récoltes contre les maladies ou contre certaines intempéries ? Comment enfin, et c'est dans le moment présent le progrès qui doit immédiatement être réalisé, choisir les semences qui permettront, avec le même travail, d'obtenir des rendements supérieurs ?"

    Les sols sont saturés, appauvris par l'usage intensifs des pesticides sur plusieurs décennies. Il faut produire pour enrichir les sociétés de semences, de pesticides, etc... Elles détiennent désormais le monopole, grâce aux directives européennes d'un pouvoir corrompu par les lobbying industriels. A ce titre, l'implantation d'une usine Monsanto à Trèbes est un bel exemple. L'usage du Pyralt a empoisonné non seulement les sols, mais surtout la santé des viticulteurs... Ne l'oublions pas.

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    Les ruchers 

    A la veille de la Seconde guerre mondiale, l'école d'agriculture Charlemagne pouvait accueillir 70 élèves. 

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    En 1962, l'école devenue lycée agricole dut être agrandie et modernisée. On confia à l'architecte Henri Jaulin, le soin d'adapter l'établissement  à l'usage de son temps. Sous l'oeil de M. Bourrely - Architecte en chef des Bâtiments de France - il fallut adapter le mode de construction et l'usage des matériaux avec la proximité de la Cité médiévale. C'est en 1965 que le lycée Charlemagne prit l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui.

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    © Martial Andrieu

    Sources

    La dépêche du midi / Juillet 1928

    L'express du midi

    Henri Jaulin

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