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  • Maurice Ancely (1924-1945), résistant Carcassonnais mort en déportation

    À tous les jeunes, tentés par un idéal de rejet des autres, je voudrais leur parler de Maurice Ancely. Lui, était patriote. Lui, n'avait pas un sou. Lui, n'avait que 20 ans quand il est mort loin de chez lui dans un camp de la mort. Lui, avait du courage. Lui, aimait la France sans faire le guignol devant les photographes.

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    Maurice Ancely était né à Narbonne le 12 septembre 1924. Il habitait avec ses parents et son frère Fernand (Maire de Carcassonne de 1981 à 1983) au numéro 183 de l'avenue du général Leclerc à Carcassonne. Ne voulant pas partir pour le Service du Travail Obligatoire en Allemagne afin de construire des bombes pour tuer des Français, il entra dans la Résistance au maquis de Saissac. Ceci grâce à son père qui s'occupait de la filière pour passer en Espagne. Maurice Ancely et son ami de la Carcassonnaise gymnastique André Saura, décidèrent de passer en Espagne. Le 19 avril 1944, ils sont vendus par le passeur et arrêtés à Taulis dans les P-O. Leur transfert s'effectue du Boulou à la citadelle de Perpignan. Le 24 avril 1944, ils partent en train pour Compiègne ; puis, trois jours de voyage à partir du 12 mai 1944 en direction de Buchenwald.

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    Le 13 juillet 1944 ses parents reçoivent une lettre de lui provenant de Buchenwald.  Sur l'adresse, il prend soin de noter pour passer la censure allemande, "Villa Toubapla". Cela signifie "tout va bien" en occitan. Le texte est de la lettre est en allemand :

    "Chers parents,

    Jusqu'à maintenant il nous a été impossible de vous écrire. Pour moi tout va bien, je crois que vous allez bien et que vous recevrez ce mot de moi.

    Bien des baisers à tous et aussi à Ninou, j'espère sa famille aussi en bonne santé.

    Au revoir, votre fils et fiancé."

    Maurice passera ensuite au camp de Dora, le 28 juillet 1944 ; puis à celui d'Harzunden le 20 août 1944. Il mourra le 17 février 1945 à l'âge de 20 ans et demi. René Robin (son nom de résistant) portait le matricule 49 575 tatoué sur le bras.

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    Maurice au milieu de ses amis.

    Lettre d'Antoine Nohen, camarade de captivité, envoyée à ses parents.

    Chère madame, cher monsieur

    C'est un camarade de votre fils qui vous adresse ces quelques mots. Nous avons vécu ensemble les jours sombres de Buchenwald, de Dora et de Harzungen. Nous avions rêvé de cette victoire dont les cloches ont annoncé partout la nouvelle.

    Que de projets n'avions-nous pas fait en rêvant à la France sur notre paillasse commune. Hélas ! votre fils ne devait pas connaître la joie de la libération. C'est moi qu'il a chargé de vous annoncer la triste nouvelle et quelle que soit ma gêne et mon émotion, je dois vous dire qu'il s'est éteint le vendredi 17 février au matin à l'infirmerie d'Harzungen.

    Le mardi auparavant en allant au travail, il avait eu le pressentiment de sa fin proche et il m'avait fait promettre, s'il lui arrivait malheur d'aller à Carcassonne et de vous raconter notre vie. J'aurais voulu, Madame, remplir ce pieux devoir dès mon arrivée, mais j'étais dans un tel état de faiblesse que tout nouveau voyage m'était interdit et c'est à peine aujourd'hui que je prends la plume pour faire cette triste missive.

    Je me dois pourtant de vous faire une visite et sitôt rétabli je vous promets, si tel est votre désir, d'aller à Carcassonne vous qu'elle a été notre vie commune durant notre captivité.

    Nous avons tout partagé pendant neuf mois, la nourriture, le travail et aussi il faut le dire les mauvaises passes. Je veux pourtant dans cette lettre vous retracer la vie de votre fils. Je ne l'ai connue que très peu de temps à notre arrivée à Buchenwald, le 14 mai 1944. Il m'a raconté qu'à l'arrivée du train tragique qui nous amena de Compiègne à Buchenwald, il était évanoui et mélangé aux morts d'asphyxie et de soif qui se trouvaient entassés devant chaque wagon. Il fut transporté avec les morts à la porte du four crématoire et là, il eu la chance qu'un infirmier lui tâta le pouls et s'aperçut qu'il vivait.

    Il fut retiré des morts et envoyé à l'infirmerie ou il se rétablit rapidement. Le 5 juin départ à Wieda, dans le Harz à 70km de Buchenwald ; c'est un petit camp (800) où pendant un mois et demi nous fumes à peu près bien ; votre fils ne travaillait pas et restait au camp à cause d'un anthrax au pied. Il aidait à la cuisine et mangeait très bien. Le 28 juillet, le SS arrivent à Wieda et nous font tous aller à pied à Dora. Nous sommes dépouillés du peu qu'il nous reste, pull-over...etc. et affectés au même commando de travail. Ici commence la plus difficile période de notre vie au camp de concentration.

    Nous devons bétonner une route, 12 heures de travail sous les coups des vorarbeiters tziganes ou Allemands et du surveillant de l'OTODT. En rentrant, 2 à 3 heures d'appel, puis une heure de travail supplémentaire pour l'aménagement du camp. 5 heures de sommeil par nuits. Enfin, au bout de trois semaines, nous sommes désignés, votre fils et moi, pour un transport pour Hartzungen où la nourriture est maigre et le travail assez dur : travail de mineur, on doit percer une route dans la montagne au pistolet à air comprimé pour construire de nouvelles usines souterraines. On s'habitue peu à peu à cette vie. Votre fils et moi, nous améliorons notre ordinaire en troquant le tabac sur nous, donné par l'entreprise Ammoniakwenk, contre du pain et de la margarine.

    Les nouvelles sont bonnes et comme je connaissais l'Allemand, je traduis les rares journaux allemands qui nous tombent sous la main.

    L'automne passe... Vient l'hiver. Pas de souliers, pas de vêtements. Il faut se débrouiller pour s'habiller de geunilles. Se mettre un sac de ciment sur le dos c'est s'exposer à 25 coups de schlagues. Le moral de nous tous baisse avec le froid : -18° à - 20° et le ralentissement des opérations. On ne passera pas la noël chez nous. c'est alors que beaucoup se laissent aller. La dysenterie, notre pire ennemie en Allemagne avec les SS, se met de la partie et beaucoup de nos camarades meurent, mais nous tenons le coup.

    À partir de novembre, grâce à ma connaissance de l'Allemand, je deviens schreiber du commando, c'est-à-dire secrétaire. Je peux donc aider votre fils et partager avec lui la nourriture que j'ai en supplément. Janvier arrive, j'ai un accident au tunnel et me blesse à la tête et aux jambes. Votre fils me porte aussitôt secours et me dégage des débris, me transporte à l'infirmerie où je reprends connaissance.

    Transporté à l'hôpital de Dora, je me rétablis vite et fin janvier je reviens à Hartzungen où je retrouve René [Maurice, NDLR], mais je ne peux le reconnaître. En trois semaines, il est considérablement maigri, il tousse, il a mauvais moral. J'essaie de le remonter. L'offensive bat son plein et il reprend bon moral, mais il est très faible. Je m'en aperçois. J'essaie de l'alimenter un peu mieux, car ayant repris mon emploi, j'ai des portions de soupe supplémentaires.

    Plusieurs fois, il va à l'infirmerie, mais il n'a pas de fièvre et il est renvoyé. Au travail j'essaie de "le planquer" près du feu pour garder des explosifs, mais il est en bute aux services des Meisters allemands parce qu'il ne travaille pas.

    Avec un camarade, Romane d'Oyonnax, dont je n'ai actuellement pas de nouvelles nous essayons de l'aider de notre mieux, mais votre fils s'affaiblit de plus en plus. Il le sent lui-même, et le mardi avant sa mort il me demande de prendre votre adresse par écrit et s'il lui arrive malheur d'aller vous voir. Je le plaisante sur de mauvaises idées. Mais le voir en revenant du travail à cent mètres à peine du camp, votre fils tombe d'épuisement. Il reçoit encore un coup de crosse d'un gardien mais il ne se relève pas. On le prend alors avec deux camarades et on le mène à l'infirmerie où il reprend ses esprits. Il est soigné d'ailleurs par un de ses compatriotes de Narbonne. Tout laisse croire qu'il se rétablira bientôt. Je vais d'ailleurs prendre de ses nouvelles. Sur ces entrefaites, je reçois un colis de la Croix-rouge, le premier ; je vais à l'infirmerie lui apporter un peu de pâte de fruits et de sucre, et qu'elle ne fut pas mon émotion devant son lit vide ; l'on m'apprend alors qu'il est mort depuis sept heures du matin.

    Madame, si grande que soit votre douleur, vous ne pouvez savoir quel vide cette disparition causa dans notre petit groupe et pour moi surtout qui était son camarade de lit et qui ne l'avait pas quitté depuis neuf mois. Après sa mort je restais seul, isolé, sans copain et c'est dur dans un camp de concentration. Aussi, je me demande par quel hasard je m'en suis tiré.

    Je suis allé interroger les docteurs qui l'avaient soigné. En particulier, le docteur Georges Desprez, qui, m'a déclaré que votre fils était mort de septicémie virulente et de faiblesse.

    Madame, je sais qu'il sera dur pour vous de lire cette lettre, quoique la triste nouvelle vous a été annoncée par M. Georges Gosse de Narbonne qui a soigné votre fils à l'infirmerie. Si grand que soit votre chagrin de perdre un fils de 20 ans (lors de son anniversaire nous faisions des projets pour la fin de la guerre), si grande soit votre douleur de n'avoir pas un souvenir de lui, vous pouvez avoir des motifs de consolation en étant fière de votre fils.

    Il voulait aller se battre en Afrique. Sous le nom de Robin René, il a été un de nos meilleurs camarades, toujours confiant dans l'avenir, toujours prêt à rendre service.

    Il est mort en soldat obscur d'une noble cause.

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    En 1988, le maire Raymond Chésa sur proposition de son ami André Saura, au cours d'une cérémonie baptisera le rond-point de Cité 2 du nom de Maurice Ancely.

    Discours d'André Saura

    Aujourd'hui, il y a 43 ans que notre camarade et ami Maurice Ancely décédait dans le camp de la mort de Dora. Avec toute l'émotion qui m'étreint le cœur, je vais essayer de faire revivre devant vous, celui en l'honneur duquel, nous sommes réunis pour commémorer sa mémoire.

    Merci d'être venus nombreux apporter votre tribut d'hommage à cet enfant du quartier, ce camarade d'enfance, de combat et de misère, mort le 17 février 1945 dans un camp de concentration nazi, à l'âge de 20 ans.

    Qu'il ne soit permis de remercie Simone, Fernand et tous les vôtres d'avoir accepté mon vœu. Merci aussi à la municipalité de Carcassonne, à Monsieur le maire qui ont si bien compris notre demande en perpétuant le sacrifice d'une vie.

    Depuis sa jeunesse, il habitait ce quartier qui n'était qu'à cette époque que des vignes et des champs. Je le revois avec son frère pêchant le goujon dans le cours de ce ruisseau qui coulait au pied de ce rond-point.

    Appelé aux Chantiers de Jeunesse, début mars 1944, il préféra rejoindre le maquis dans la région de Montolieu/ Saissac. L'activité de cette planque avait dans un premier temps pour but de découvrir jusqu'à la forêt de la Galaube des terrains de parachutages. Un soir, un messager vint annoncer qu'il fallait regagner la frontière espagnole pour rejoindre l'Afrique du Nord. Pris en charge par une ambulance de Carcassonne, facilitant le passage des postes de contrôles, je partis avec Maurice et nous fûmes déposés à la milite de l'Aude et des P-O. Après une marche pénible, se cachant au moindre bruit, nous fûmes hébergés dans un mas Catalan. Le 19 avril 1944, vendus par le passeur, nous fûmes arrêtés à Taulis.

    Après divers interrogatoires subis au Boulou et à Perpignan par les services de la Gestapo, ne parlant pas et ne voulant pas trahir le réseau, nous fûmes enfermés à la citadelle de Perpignan où après un séjour de 10 jours, nous étions dirigés sur Compiègne, attendant le départ pour l'Allemagne.

    Nous faisons partie du convoi Compiègne-Buchenwald le 12, 13 et 14 mai 1944, où les hommes sont entassés comme des bêtes (120 hommes) par wagons plombéset gardés par des SS. Trajet très pénible pour nous tous, l'asphyxie faisant ses ravages parmi le groupe.

    Après ce terrible calvaire où Maurice eut deux syncopes, nous arrivâmes fatigués, épuisés au camp de Buchenwald, où nous restâmes en quarantaine.

    Le 6 juin 1944, appel sur la place du camp, hélas dernière vision de son visage, nous sommes séparés, il sera dirigé avec d'autres compagnons sur le camp de Dora, connu par ses sinistres galeries où l'on fabrique les V1 et V2.

    Le 28 octobre 1944, Dora devenant un camp autonome, et prenant en charge plusieurs commandos extérieurs, Maurice sera affecté au camp de Hatzungen (ancienne mine de sel). Ayant résisté le plus longtemps possible, mais très affaibli par le travail et les privations, il s'éteindra épuisé le 17 février 1945. Il avait 20 ans et demi.

    Mesdames, messieurs, Chers amis ; je vous remercie de votre présence, de votre recueillement au pied de cette plaque, qui portera son nom, symbolisant le refus d'un jeune Carcassonnais d'abdiquer.

    Source

    Un grand merci à Sylvie Garima

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  • Le buste d'Omer Sarraut, c'est la cabane au fond du jardin !

    Le 29 octobre 1905 est inauguré au jardin des plantes (André Chénier), le monument à Omer Sarraut, ancien maire de Carcassonne décédé en 1887 à l'âge de 43 ans dans l'exercice des ses fonctions. Les plus hautes autorités sont présentes: MM. Dujardin-Beaumetz (secrétaire d'état aux Beaux arts), Camille Pelletan (Ministre de la marine) et Jules Sauzède (Maire de la ville). Il s'agit d'une fontaine avec des représentations en bronze.

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    L'oeuvre est du sculpteur Ducuing et du tailleur de pierre Semat. Sur le devant, il s'agit d'un bronze représentant une femme symbolisant la ville de Carcassonne faisant offrir à un écolier une palme au buste de Sarraut.

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    Le monument au début du XXe siècle

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    Sur l'arrière, il s'agit du bronze d'un vigneron assis, la tête appuyée sur le bras droit, dont le coude repose sur une hotte d'osier. Il a sur ses genoux les journaux que dirigeait Sarraut (La tribune, le courrier de l'état, La fraternité, le Réveil de l'Aude, le Radical du midi)

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    En 1942, les allemands démontent les bronzes et les fondent. Seul le buste de Sarraut est sauvé in-extremis par un habitant dont j'ignore le nom. Il est actuellement placé sur son socle d'origine au fond de ce qui reste du jardin André Chénier. On ne peut pas dire qu'il soit bien mis en valeur.

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    Sur cette carte des années 1980, on remarquera (en haut à gauche) que le buste était encore à cette époque à son emplacement d'origine. La fontaine, elle, avait été transformée en espace vert. Le buste a été déposé au fond du jardin, quand la municipalité Chésa décida de faire le parking souterrain en 1988.

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    Le monument, si toutefois il mérite encore cette dénomination, est réduit aujourd'hui à sa plus simple expression. Seule satisfaction, on l'a transformé en une fontaine... qui ne fonctionne pas la plupart du temps, avec autour d'elle, un espace dont le gazon n'a d'égal que celui des champs de patates.

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  • Les trésors de ma collection photographique (1)

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    Péniche sur le Canal du midi à la hauteur du domaine de St-Jean

    (Vers 1920 / Plaque de verre)

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    Voitures devant la Porte Narbonnaise

    (Vers 1925 / Plaque de verre)

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    La Cité vue depuis la plaine Saint-Nazaire (La Prade)

    (Vers 1910 / Plaque de verre)

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    Rue du Four Saint-Nazaire

    (Vers 1920 / Plaque de verre)

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    La route de Narbonne et la rue Auguste Comte

    (Vers 1900 / Photographie albuminée)

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    La Grand rue (rue de Verdun) sous la neige

    (Janvier 1914 / Plaque de verre)

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    Le quai Riquet sous la neige

    (Janvier 1914 / Plaque de verre)

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    La villa Odette au bord du Canal du midi

    (1914 / Plaque de verre)

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    Vue sur la Cité depuis la côte de  Saint-Michel

    (1920 / Plaque de verre)

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    Place Carnot, les soldats dégagent la neige

    (Janvier 1914 / Plaque de verre)

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    On élague les platanes du boulevard de la préfecture

    (1914 / Plaque de verre)

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    Tournage du Miracle des loups

    (1924 / Plaque de verre)

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    Tournage du Miracle des loups à la Porte d'Aude

    (1924 / Plaque de verre)

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    Garde champêtre à la Porte Narbonnaise

    (1914 / Plaque de verre)

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