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  • La peinture sous le Dôme tombe en ruine !

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    La municipalité d'Antoine Gayraud décidait en 1977 de raser l'ancien hôpital de la ville (Hôtel Dieu) pour ne conserver que la porte d'entrée (rue Brassens) et le dôme de la chapelle. Ce dernier vestige est le plus remarquable du bâtiment disparu. L'aspect extérieur trompe le public sur le réel état de conservation de l'ensemble car il est une partie de toute beauté totalement laissée à l'abandon depuis trop longtemps déjà.

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    Si vous vous placez sous le Dôme, levez donc les yeux au ciel. L'accès est libre et chacun peut si rendre sans problèmes. Je trouve scandaleux qu'une telle beauté, même si ce n'est pas la chapelle sixtine, soit dans cet état. Carcassonne n'aura jamais une chapelle sixtine, en revanche ce qu'elle possède doit être conservé.

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    Une voie d'eau dans la toiture a endommagé d'une manière irréversible, les peintures en plusieurs endroits. Je vous laisse juge de la beauté, ci-dessous, de chaque détails.

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    Le blason de la ville de Carcassonne

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    Hélas, les pigeons nichent sur la corniche en bois et personne ne se soucie des dégâts qu'ils occasionnent. Il suffirait de placer des tiges en métal tout autour afin qu'ils ne puissent pas se poser et cela règlerait un des problèmes. Cela se fait sur bien des bâtiments historiques qui sont ainsi préservés des fientes.

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    L'espace F. Mitterrand est maculé par la fiente des pigeons qui nichent sous le dôme!

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

  • Un bien étrange invité...

    C'est un bien discret personnage que des individus confient en cette année 1943 à monsieur B, Maréchal-ferrand dans la rue du manège à Carcassonne, avec pour ordre de lui donner le gîte et le couvert pour quelques heures. Sans se poser de question sur l'identité de cet homme, la famille lui donne le couvert et il repart la nuit venue. Nul doute que pour rendre un tel service, B était un membre de la résistance audoise. Une thèse défendue par son petit fils, qui en me rapportant ces informations ajoute: "Mon grand père est allé se débarrasser dans le fleuve de deux malles contenant des uniformes allemands, des fusils, des pistolets (Lüger) et des papiers. Il les a conservé dans le grenier de sa maison jusqu'en 1970 environ." Avant de mourir, il lui racontera cette histoire et lui donnera le nom de cet invité mystère, qu'il apprit bien plus tard.

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    Jean Moulin

    Bien entendu nous n'avons pour le moment aucun moyen pour vérifier ces dires. Tout au plus, nous pourrions à partir de ce récit avancer des hypothèses sur l'opportunité du passage de Jean Moulin par Carcassonne. Etait-il à Carcassonne pour raisons personnelles ou dans le cadre de ses fonctions au sein de l'armée secrète ? Moulin était languedocien puisqu'il était né en 1899 à Béziers et qu'il avait fait ses études à Montpellier. Avait-il conservé des attaches dans la région, peut-être mais c'était courir un trop grand risque. Etait-il passé par Carcassonne pour rejoindre Paris ou Caluire ? Ce que nous savons c'est qu'après son retour de Londres en mars 1943, Moulin est chargé d'unifier les mouvements de résistance. A Carcassonne aurait-il rencontré Myriel (Jean Bringer), chef de l'AS dans l'Aude? Le mystère reste entier, mais ce fait nouveau risquerait fort de donner une nouvelle dimension à l'histoire de résistance audoise...

    Mise à jour de décembre 2017

    D'après l'auteur dramatique Jean-Marie Besset, les parents de Jean Moulin allaient en cure à Alet-les-Bains chaque été et le chef de l'Armée secrète, avait mis de la Blanquette de Limoux au banquet de son mariage.

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  • Raymond Esparseil, architecte

    Raymond Esparseil

    né le 8 mars 1876 à Carcassonne, est le fils Marius Esparseil, inventeur de l'or de la mine de Salsigne. Après des études d'Ingénieur civil, il va suivre tout naturellement le même chemin que son père dans l'étude géologique et minérale du département de l'Aude.

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    Sur cette photo de 1896

    En haut de gauche à droite:

    M. Azibert (Vétérinaire à Trèbes), Raymond Esparseil, Jean Biau

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    Dans les pas de son père, Raymond entre à la

    Société d'études scientifiques de l'Aude

    en 1893 avant d'en prendre la vice-présidence en 1904, puis la présidence en 1905. Cette année là, il est élu en remplacement de C. Renoux (président sortant) avec 52 voix.

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    Il est mobilisé durant la grande guerre au 19e dragon de Castres. Il reprendra la présidence de la SESA en 1932, dernière année où il occupera cette charge.

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    La ville de Carcassonne doit à Raymond Esparseil la construction de l'actuel théâtre Jean Alary à partir de 1933. En collaboration avec un autre architecte nommé marcel Oudin, il est chargé de transformer l'ancienne église des Jacobins en salle de spectacle. L'ouvrage sera livré en 1935 dans un style Art déco; il est depuis 2002 inscrit à l'inventaire des Monuments historiques.

    Raymond Esparseil est décédé le 13 juillet 1966 à Carcassonne. Comme pour son père, pas une rue de la ville ne porte son nom...

    Parmi ses écrits:

    L'église des jacobins à Carcassonne, p 196-212. Etude sur l'ancien couvent des Dominicains, qui vient d'être complétement détruit pour faire place au nouveau théâtre. (Bulletin de la SESA, Tome XXXVIII, 1934)

    Recherches sur la présence de l'or dans les gîtes métallifères de la Montagne noire (extrait des compte- rendus de la Société de l'industrie minérale de St-Etienne), Juin 1915.

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