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  • La musique du compositeur Carcassonnais Paul Lacombe sera jouée prochainement aux États-Unis !

    Nous n'avons bien sûr pas attendu l'an de grâce 2014 pour savoir que depuis presque un siècle, les salles de concerts en France boudent la musique romantique de leur pays. Si l'on compte que l'on a laissé peu à peu aux placards les partitions des plus illustres d'entre-eux comme Massenet, Saint-Saëns, Bizet, Chabrier ou Chausson, on trouvera alors normal de point y trouver de Paul Lacombe. Tant et si bien que ce sont presque à chaque fois les mêmes refrains que l'on nous sert dans les concerts... Je n'ai rien contre W.A Mozart mais comme l'a souligné le maître Jacques Charpentier : "on en a fait un alibi culturel". Le moindre trissotin à l'esprit de brochure développé par l'écoute approfondie de Radio Classique, nous vendra les vertus de la bienséance à propos du génie Mozartien. Ce ne sont que billevesées et mondanités de spécialistes des portes ouvertes ! Si l'on considère selon le vieil adage que nul n'est prophète, vous connaissez la suite...

    Le pays de Lacombe qu'il a si bien immortalisé dans ces phrases orchestrales, le lui a rendu fort mal. Chabrier, lui, avait compris assez tôt qu'il n'y avait rien à attendre d'Ambert pour devenir célèbre. Si seulement l'auteur de l'Aubade printanière, qui lui valut un succès mondial, s'était attaché à penser à sa postérité, le Larousse qui sème à tous vents, n'aurait pas oublié sa semence musicale dans son encyclopédie. Avec des si, on referait le monde. Certes, mais alors nous supprimerions les critiques parisiens faiseurs de musique aseptisée, les directeurs de salle de concerts à l'âme portée uniquement sur la recette, les éditeurs fossoyeurs de partitions, sans compter les quelques influents argentés habitués aux airs de cocottes des Folies bergères. Ah! J'oubliais le principal... Lacombe aurait-il été Allemand, Anglais ou Italien qu'on l'aurait non seulement joué dans l'un de ses pays, mais grandement programmé dans le nôtre. Le génial Hector Berlioz n'avait-il pas écrit que les Français n'aimaient la musique qu'en fond sonore ?

    On ne peut refaire le monde d'hier ; quant à celui d'aujourd'hui, il n'ira pas en s'arrangeant avec la dictature musicale — si l'on peut dire — de l'empirisme auditif galvanisé par les hurleurs de décibels. Aussi, nous ne boudons pas notre plaisir à vous faire savoir que Paul Lacombe sera joué à

    Chamber music at the Scarab club

    Grosse pointe

    (États-Unis d'Amérique / Michigan),

     Dimanche 1er février 2015 à 15 heures.

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    On jouera le 3e trio op.134

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    Grosse pointe unitarian church

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    Merci à la violoncelliste Nadine Deleury (à droite) de m'aider à ressusciter la musique de Paul Lacombe. Dommage qu'il faille aller si loin pour l'entendre...

    En écoute ci-dessous une répétition

    3e trio op.134

    http://www.youtube.com/watch?v=mV1YMIrCX0U

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  • Les archers de la Cité

    Le club

    "Les archers de la Cité"

    a été créé par M. Grossetête au début des années 1960. Il brilla dans de nombreux concours de la Ronde du Midi à Bordeaux, Montauban, Toulouse, Varilhes, Carcassonne, Perpignan, Béziers, Avignon, Montpellier, Bollène, Vichy... Au cours de l'un d'eux, Madame Yvette Grossetête remporta "Le coq", haute récompense attribuée par la Fédération au cours d'une performence. La cotisation pour 1965 s'élevait à 15 francs pour les sénoirs et 11 francs pour les junoirs et les pupilles. Déjà à cette époque, ce sport manquait de ressources pour acquérir du matériel et faire connaître cette pratique ancestrale. On apprend qu'en 1965, M. Labadie avait généreusement mis son Centre équestre à la disposition du club pour les entraînement hivernaux.

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    MM. Saragosse, Thienot, Grossetête, Ruffel, Barrès, Yvette Grossetête, ?, Madame Thiénot

    Toute personne ayant des informations ou des photographies pour compléter cet article peuvent nous les adresser

    andrieu-martial@wanadoo.fr

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    Lien permanent Catégories : Sport
  • Le spéléo-club de l'Aude fête ses 80 ans !

    Le club le plus ancien du département est fondé le 16 octobre 1934 par le Dr Marcel Cannac, secondé par quelques jeunes hommes férus d'exploration souterraine. Ce groupe de passionnés s'était déjà distingué le 7 octobre, au cours d'une sortie préliminaire à l'aven de la Tour de Ginoles en présence de MM. Cannac, Bonnet, Belpech, Dusserd, Bardon, Planchon Raymond et Renée, Sibra, Kesez, Carbonnel, Joseph.  L'année suivant la création du club, dix-huit grottes et huit avens seront explorées.

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    Les membres du spéléo-club

    © Jean Ruffel

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    Liste du matériel du spéléologue

    © www.speleoclubdelaude.fr

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    M. Ruffel explore un aven

    © Jean Ruffel

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    © Jean Ruffel

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    Le Dr Marcel Cannac avait été formé à la spéléologie par M. Gadal, Conservateur des grottes et spoulgas du Sabarthès. Ce médecin, résistant pendant l'occupation, sera retrouvé mort dans d'étranges circonstances dans la clinique du Dr Émile Delteil dans les années 1950. Il avait reçu entre-temps la légion d'honneur.

    On pourra lire de Marcel Cannac :

    Essai de spélélogie dans l'Aude

    Ed. Roudière (1935)

    Extrait

     Le 30 juin 1935, le Spéléo-Club de l'Aude ayant eu le grand honneur de participer à l'inauguration de la grotte de l'Aguzou quelques-uns de ses membres avaient été intrigués par des excavations situées sur la paroi verticale du rocher surplombant l'entrée principale de la grotte, excavations non encore explorées. C'est pourquoi ils entreprirent, le 7 juillet 1935, une ascension périlleuse de 35 mètres à pic, qui leur permit d'atteindre une cavité mesurant 6 m. de haut, 5 m. de large, d'une profondeur de 9 m., se terminant à une altitude de 803 mètres, par deux petites galeries étroites, en cul de sac.

     En examinant cette grottelle, on est frappé, tout d'abord, par les traces d'un foyer, situé dans l'angle gauche. Une preuve encore que ce nid d'aigle a été habité dans les temps plus ou moins reculés, c'est la découverte de deux chevilles de bois, travaillées de main d'homme. Elles étaient fixées à 3 m. de hauteur dans les fentes du rocher. Il semblerait qu'elles aient servi à maintenir une claire-voie de branchages, protégeant des dangers extérieurs l'entrée de la grotte.

     Le sol est fait d'humus et de rocailles. Nos fouilles ne nous ont permis de retrouver aucun vestige troglodyte, ni dans le sol de l'abri, ni dans celui des galeries.

    Dans de nombreuses infractuosités des parois, à l'air libre, des ossements épars d'animaux divers : oiseaux, ovidés, petits carnassiers, équidés de petite taille, etc..., sont les témoins d'anciens festins de félins et d'oiseaux de proie.

     A droite de cette cavité principale, s'ouvre un petit orifice mesurant 2 m. 50 de large, 2 m. de haut et 2 m. 50 de profondeur environ. Il ne présente aucune particularité.

     Terminons en disant que, lors de l'électrification de la grotte de l'Aguzou, il a été découvert au fond d'un puits profond de 12 mètres et large de 60 centimètres, le squelette complet d'un homme qui est venu volontairement mourir dans ce point reculé de la caverne de plus de 300 m. de l'entrée.

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