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  • Sortie de livre

    En ce 8 mai, où l'on fête les 69 ans de la capitulation de l'Allemagne nazie, je vous propose la lecture d'un nouveau livre sur l'occupation pour la ville d'Agde dans l'hérault.

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    Ce livre unique nous fait revivre ou découvrir cette période troublée de la Seconde guerre mondiale en abordant notamment l'occupation de la région d'Agde, l'organisation de l'armée allemande, son dispositif ainsi que la construction des fortifications. Illustré de nombreux documents photographiques inédits, ce travail d'histoire et de mémoire vous fera pénétrer dans le quotidien des Agathois pendant cette période sombre.

    Agde sous l'occupation allemande

    David Mallen

    95pp

    25€ (port en sus)

    agdehistoire3945@yahoo.fr

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

    Lien permanent Catégories : Livres
  • Le café Calmet

    Sur l'actuelle place Gaston Jourdanne, située au pied du Pont vieux, existaient plusieurs bâtiments jusqu'au 1er mars 1967 dont un carrossier (M. Sarda), un marchand de cycles (M. Marson), un peintre en bâtiment (M. Thévenot), un vendeur de voitures (José Marson) et le café Calmet. L'ensemble des ces artisans ont été expropriés le 1er juillet 1966 et les bâtiments rasés sous la municipalité de Jules Fil, l'année suivante. En lieu et place, on a créé une voie d'accès depuis le Pont neuf et le parking de la Cité administrative.

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    Une vue du café Calmet avant 1966

    (Collection Martial Andrieu)

    Véritable institution, le Café Calmet a fait danser des générations de carcassonnais. Dans son dancing, combien de génerations de jeunes hommes et femmes se sont rencontrés sur un air de java, de tango, ou de rumba?

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    Albert Authier, Oscar Teisseire, Beaute, Ernest Philoctète, Colomiès et Oussin

    Marius Calmet (ancien garçon de café au Continental) acheta ce café dancing dans les années 1920-1930. Pendant la seconde guerre, il servit de dortoir aux soldats français. Son fils Jeannot prit la relève jusqu'à l'expropriation de 1966. Il était devenu un nom éponyme,"on allait chez Calmet" ou "entre les 2 ponts", et tout était dit. Le siege du reveil Carcassonnais(musique), du boxing club, d'un club de XV, du club nautique Carcassonnais, d'une association bouliste et de la Sardane (dans la salle de bal) y avaient pris leurs quartiers.

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    Dans la grande salle du café Calmet

    MM. Rives (pâtissier), Lucien Geynes (Marchand de matériaux), Bès (président de la Carcasonnaise gymnastique), Merlane (Chef du Reveil carcassonnais). Madame Simone Denjean (épouse Louis Calmet) et Jean Calmet servent leurs invités.

    (Collection J-F Vivès)

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    Gilbert Pujol, champion cycliste, gagne un sprint devant le café en mars 1955. 

    (Collection J. Blanco avec l'autorisation de Gilbert Pujol) 

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    Derrière le comptoir

    Claude Teisseire (ancien joueur à XIII) et son fils, Puig-Aubert dit Pipette (International de rugby à XIII)

    Devant le comptoir:

    Jeannot Calmet (patron du bar), Henri Galou (serveur) et leurs épouses

    (Collection J. Blanco avec l'autorisation d'Alain Teisseire)

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    La place Gaston Jourdanne est aujourd'hui un parking

     

    Un grand merci à Jacques Blanco

    Sources

    La trivalle de ses origines à nos jours/ Monographie de J-F Vivès

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  • Cité de Carcassonne: On a modifié les restaurations de Viollet-le-duc!

    Après la mort d'Eugène Viollet-le-duc en 1879, c'est Boeswillwald qui reprendra les restaurations de la Cité de Carcassonne selon les prescriptions de son prédécesseur. À son actif, notamment, la barbacane du Château comtal à l'intérieur de la forteresse.

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    Nous voyons sur cette plaque de verre de Léon Verguet, l'état dans lequel se trouvait cette barbacane à la fin du XIXe sècle. Il fallut remonter tout le mur de l'enceinte et y poser des créneaux défensifs comme Viollet-le-duc le fit dans toute la Cité. Ces créneaux sont encore un sujet de débat chez les spécialistes qui, comme l'ardoise et les toits pointus, pensent qu'au temps de Trencavel cela n'existait pas.

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    Sur cette carte postale des années 1950 que j'ai volontairement agrandie, on s'aperçoit que les créneaux sont bien ordonnés et en parfait état. A droite, l'actuelle maison du Centre des Monuments Nationaux, rue Viollet-le-duc, est encore en mauvais état. Le toit est percé et sur la façade, il ne reste que les colombages.

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    Sur ce cliché que j'ai pris la semaine passée, on voit bien qu'il manque des pierres sur l'ensemble des créneaux de cette même barbacane. Que s'est-il donc passé? Après moultes recherches et recoupements, j'ai appris la chose suivante. Dans les années 1960, M. Bourrely alors Architecte des Monuments Historiques prit la décision de faire enlever ces pierres pour des raisons d'esthétique. Il aurait considéré que cela donnerait un aspect plus ancien à la restauration de son illustre confrère. Ceci n'est pas très étonnant compte tenu de ce que l'on fit dans ces années là, dans le domaine des arts.

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