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  • Dans la misère d'un squat, rue de la liberté...

    Elle s'appelle la rue de la liberté. Tout un symbole! Cette liberté, certains dans l'indéfférence la plus totale la paient au prix fort. C'est la perte d'identité, de socialisation, de buts, de soi et finalement celle d'être ramené au niveau d'un animal errant. Alors, ils se cherchent un abri au mépris quelque fois de la propriété et forcent une porte dans des logements vacants et abandonnés. On dit que pour la ville de Carcassonne, ils seraient un millier. Est-ce vérifiable? Non, car l'opacité est telle que les propriétaires préfèrent rester discrets et les marchands de sommeil, dans l'illégalité. Nous savons tous que dans cette Bastide, derrière les vieilles pierres des hôtels particuliers, jadis si riches, des appartements n'ont pas vu de locataires depuis trente ou quarante ans!  D'un autre côté, certains sont victimes de logements totalement dévastés par des locataires vandales. Au 47, rue de la liberté on survit comme on peut dans l'insalubrité, sans eau, sans électricité, sans chauffage. On s'éclaire à la bougie, dérobée parmi les cierges de l'église des Carmes, dit-on. Le bon Dieu ferme les yeux, comme d'ailleurs les pouvoirs publics ce qui est plus grave. Car Dieu, qui l'a vu à part l'espoir d'un monde meilleur? Prions pour qu'un duvet ne prenne pas feu à cause d'une flamme mal orientée et ne propage pas l'incendie à tout l'immeuble.

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    47, rue de la liberté

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    On ne sonne plus au 47, rue de la liberté...

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

  • La rue de la gare vers 1985

    Toutes les générations ont fait la rue de la gare, de long en large et même souvent en travers les jours d'ivresse. Ce sont nos Champs-Elysées! L'endroit parfois de nos galantes rencontres et celui où l'on ne fait pas 10 mètres sans serrer une main ou mieux, sans faire une bise. C'est le lieu de nos souvenirs mais aussi de ceux qu'il nous reste à écrire, de nos rires et de nos pleurs. Celui de nos glissades les jours de pluie sur un marbre qui ne pardonne pas les plus étourdis... Bref, que serions-nous sans cette artère commerçante qui devint piétonne en 1981? 

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    Les enseignes commerciales des indépendants. Certains sont encore là et d'autres ont vendu à des franchises nationales. La quincaillerie Rey est devenue la maroquinerie Stalric. L'indépendant et l'agence Havas sont aujourd'hui la propriété de l'agence immobilière Resplandy. Le buraliste entre la poissonerie moderne (devenue un magasin de vêtements féminins) et la pharmacie Boyer-Pech a disparu. La librairie Breithaupt-Cariven tient encore le coup dans un secteur très concurrentiel avec notamment la vente sur internet

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    En face de Monoprix, entre la plus vieille bijouterie carcassonnaise (Vincent Millet) et la parfumerie Véronique, la mercerie Bénédetti a tiré sa révérence. La droguerie Bugnard est désormais un magasin de vêtements pour homme (Blue box)

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    À droite, la mercerie Bénédetti (Aujourd'hui, Jules) avec à côté la librairie de la cité et France Loisirs. Dans le fond à droite, Le Stock américain avec son Cow boy.

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  • Le quartier de la Barbacane avait aussi son hymne !

    Tout le monde connaît à Carcassonne l'hymne du quartier de la Trivalle "Aquella Trivala", chanté en son temps par Gualdo. Ce que l'on sait moins c'est que le quartier rival de la Barbacane avait le sien... Eh! oui, c'est ce que je viens de découvrir. Ces deux pôles ethniques de la vie carcassonnaise des années 50-60, s'affrontaient gentiment et se disputaient le territoire lors des fêtes ou du carnaval. Tant et si bien que la frontière immatérielle qui les sépare, se situe en plein milieu de la rue de la Gaffe au niveau d'un passage couvert. Malheur à ceux qui osaient s'aventurer lors du tour de table, au delà du périmètre défini. En ce temps là, on dansait et on chantait sans la télévision. On écoutait la radio et les phonos diffusaient les dernières mélodies à la mode. C'est sur l'un de ces airs que Gualdo reprit à son compte en changeant les paroles, l'hymne du quartier de la Trivalle. Ce que l'on a oublié c'est qu'à la Barbacane, M. Alègre fit de même pour son quartier...

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    Qui n'a pas entendu le grand succès de Georges Guétary "A Honolulu"?:

    "Nous nous sommes connus, un beau soir dans la rue et vous êtes venus, à Honolulu"

    Voici les paroles de l'hymne de la Barbacane chanté sur cette mélodie

     

    Je me souviens d'Honolulu

    De ses palmiers et de ses fleurs

    Mais ce pays c'est reconnu

    Nous donnerait peu de bonheur

    *

    Il est un bon quartier

    Où l'on sait rigoler

    Danser et s'amuser

    La BARBACANE!

    On n'est pas prétentieux

    On aime les doux yeux

    Et les propos joyeux

    La BARBACANE!

    Retrousser nous savons

    Nos manches de vestons,

    Et même les jupons

    A la BARBACANE!

    Ah! Vous qui allez par le monde

    Ah! Revenez-nous un jour.

    Et si votre âme soeur

    A volé votre coeur

    Dans un moment d'ardeur,

    A la BARBACANE!

    Vous vieillirez un jour

    A l'ombre de nos tours,

    En bénissant l'amour

    De la BARBACANE!

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