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  • La Croix rouge française sous l'ocupation

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    La Croix-rouge française pendant la seconde guerre mondiale, était placée à Carcassonne sous les ordres du Commandant Abribat et dirigée par un nommé Ferrière. Ce dernier sera d'ailleurs inquiété plus tard, pour avoir détourné une partie des fonds destinés aux prisonniers. Les colis étaient d'abord collectés par le Secours national, situé dans la rue de Verdun, puis étaient triés par la Maison du prisonnier avant d'être expédiés en Allemagne dans les Oflags ou Stalags. La délégation départementale de la Croix-rouge amenait également les enfants en colonies de vacances à La Franqui ou à Escouloubre. A noter cependant, que certains de ses membres faisaient parti des amis de la Légion, si chère au Maréchal. Nous savons que les effets personnels des maquisards de Trassanel exécutés par les nazis, sont arrivés au siège de la Croix rouge. Les familles sont venues ensuite les chercher.

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    La Maison du prisonnier pendant la guerre, se trouvait dans cet immeuble de la rue Voltaire à côté de la Bourse du travail.

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    La délégation départementale de la Croix-rouge, siégeait dans cet immeuble de l'Avenue Arthur Mullot.

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

  • La Cité de Carcassonne en musique

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    "La cité de Carcassonne" est une épopée Héroi-Comique d'Auguste Dupuy-Albarède, éditée en 1913 aux éditions Maurice Sénart. Elle retrace en musique et d'une manière épique l'histoire de la plus grande forteresse médiévale d'Europe, des Wisigoths jusqu'à François 1er. La construction de l'oeuvre est volontairement chronologique et utilise la forme que l'on retrouve souvent chez des compositeurs d'opéra comme Meyerbeer. Un prologue (Le Carcassez), Trois actes (La Cour des guerres, La Cour d'amour, La Cour des miracles) et un épilogue (L'adieu) dans lesquels s'intercalent des chants tirés le plus souvent du répertoire languedocien. Le lien entre ses nombreux motifs musicaux est confié à un narrateur (L'évocateur) chargé de situer l'action dans son contexte historique. Un héraut annonce l'entrée des personnages tels que les poétes Louise Labé et Clément Marot ou royaux, comme Marguerite de Valois et François 1er. L'ensemble de cette fresque médiévale est sans conteste une ode à l'amour courtois dans le style de la Chanson de geste.

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    Cette vieille complainte (Lo cocut) a été retrouvée par le félibre J. Dupuy, père de l'auteur. C'est l'exemple de ces naïves productions de chanteurs populaires qui, devant l'abandon de la langue occitane, essaieront de composer en français. Les tournures en occitan sont ici francisées... On mit également des paroles sur des airs de danses comme la Trompuzo, la Trallo, Le Rebiroulet, le Bourril ou le Ramelet.

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    La danse du coucou

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    Les illustration de cette partition sont l'oeuvre du peintre chaurien Paul Sibra (1889-1951). Au moment de la parution de ces dessins, cela fait deux ans à peine qu'il a commencé une formation de peintre à l'Académie Jullian dans l'atelier de Jean-Paul Laurens. Le travail s'est fait en famille puisque Paul Sibra est le neveu d'Auguste Dupuy-Albarède. Ce dernier est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Poèmes de l'harmonistique" (1948) et "La musique plastique" (1953). Par ailleurs, le prix Dupuy-Albarède est une récompense décernée aux instituteurs dans le cadre d'un travail de recherche.

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  • La chapelle des Jésuites: Auditorium de Carcassonne

    La première pierre de cette chapelle attenante au Collège royal est posée en 1640 et consacrée par les évêques de Mirepoix, Lodève et Mende en 1667. Après la Révolution, le collège est transformé en atelier militaire puis accueille l'Ecole centrale audoise. Jacques Gamelin, peintre et professeur de dessin, exposera ses toiles dans l'ancienne chapelle du collège. Il s'en suivra un long et douloureux déclin pour ce lieu de culte significatif de l'art religieux du XVIIe siècle, jusqu'au moment où la ville de Carcassonne décide en 1997 de procéder à sa restauration. Par chance, le bâtiment est classé à l'inventaire des monuments historiques depuis le 10 avril 1948, ce qui explique qu'il n'ait pas été rasé pour un parking...

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    La municipalité Chésa a pour ambition d'aménager la chapelle en auditorium pouvant accueillir des concerts de musique de chambre ou de jazz. Le projet ficellé par Gérard Larrat, alors adjoint à la culture, doit allier la musique à la préservation du patrimoine. Les travaux pour un montant total de 3 500 000 francs sont confiés au cabinet d'architectes Tarbouriech avec un cahier des charges bien précis:

    Réparations du plafond mouluré, remise en état des pièces dégradées, remise en valeur des encadrements, pose de meneaux en pierre dans les trois fenêtres de la tribune nord, nettoyage des revêtements de sol, remise en état des éléments en bois des tribunes, le plafond en bois retrouvera sa teinte grise et jaune d'origine, restauration du décor peint sur le mur de la tribune, pose de tentures pour améliorer l'acoustique...

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    La chapelle prise depuis le choeur avant les travaux

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    Le choeur de la chapelle accueille aujourd'hui les conférenciers et les petites formations orchestrales, programmées dans la saison du théâtre municipal. La jauge de la salle est d'environ 200 places assises et offre toutes les garanties pour passer un très bon moment.

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    Le travail de restauration est vraiment remarquable. Carcassonne peut s'enorgeuillir de posséder un très bel outil à vocation culturelle. Un seul bémol toutefois... Le manque de signalisation dans la Bastide pour atteindre l'auditorium et l'entrée très austère donnant sur la rue des Etudes. Il serait également indispensable que l'auditorium possède son propre matériel (Micro, video projecteur...) pour les conférenciers.

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    Au moment des restaurations, les graphitis d'anciens élèves sur la galerie de la chapelle.

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